Pierre a écrit :
« Je demande avec force que l’on s’abstienne de toute carte d’identité lors de mes funérailles présentant mes activités et ma « carrière » : je craindrai la froideur autant que les démonstrations.
A la rigueur, ceci et seulement ceci :
« J’ai infligé à mes parents, qui avaient trois enfants, de ne pouvoir devenir grand- père et grand-mère. J’ai voulu servir l’Église. Elle l’a bien voulu. J’en ai été réjoui. Comme tout le monde, j’en ai souffert de la vouloir parfaite. Et j’ai tenté de vivre de ce mot du Cardinal Etchegaray : ″Je sais bien que l’Église n’est pas parfaite : j’en suis ! ″
Je demande pardon à ceux que mon excessive vivacité de parole, jamais maîtrisée, a pu blesser et remercie celles et ceux qui m’ont fait confiance, avec ou sans réserve. Que le Seigneur vous garde en paix comme, j’ose l’espérer de sa Miséricorde, il voudra me garder dans son éternité. »
Homélie de Mgr Benoît Rivière, Evêque d’Autun