Rencontre autour de l’Évangile – 31ième Dimanche du Temps Ordinaire

 » Vous n’avez qu’un seul enseignant et vous êtes tous frères… Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. « 

 

 

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Mt 23, 1-12)

Comme les prophètes anciens, Jésus est contesté par les responsables officiels d’Israël. Ayant réduit ses accusateurs au silence, Jésus met les foules et ses disciples en garde contre les scribes et les pharisiens.

 

Soulignons les mots importants 

 « Scribes et pharisiens » : Qui Jésus désignent-ils par cette expression ?

La chaire de Moïse : Si l’on dit de tel professeur d’université qu’il occupe la « chaire de médecine », quand Jésus parle de celui qui enseigne sur « la chaire de Moïse » que veut-il dire ?

Pratiquez et observez : Que signifient ces deux mots ?

Est-ce que Jésus conteste l’enseignement des scribes ? 

« Ils disent et ne font pas » : Que penser de ce jugement de Jésus sur le comportement des scribes ? Quelle est la portée de ces paroles pour nous ?

Quels sont les comportements que Jésus dénonce chez ces maîtres qui enseignent la Loi de Moïse ? (citer les mots du texte) 

Les phylactères : qu’étaient-ce ?

Rabbi : On parle aujourd’hui des « rabbins » : quel était l’importance de ce titre à l’époque de Jésus ?

Un seul enseignant : Qu’est-ce qu’un enseignant ? En quoi Jésus seul mérite-t-il ce titre ?

Tous frères : Sur quoi Jésus veut-il insister pour les membres de son Eglise ?

Ne nom de Père : Pourquoi Jésus demande de ne pas donner ce nom à es hommes ? Et alors, quand nous parlons du « père » de famille, ou du « père untel », qu’en est-il ?

Ne vous faites pas appeler « maîtres », vous n’avez qu’un seul « maître » : quel sens peut-on donner à ce mot pour être fidèle à Jésus.

 

Pour l’animateur  

Scribes et pharisiens : Les scribes étaient des pharisiens qui avaient autorité pour interpréter la Loi de Moïse dans les synagogues. Ils s’asseyaient alors sur un siège mobile qu’on appelait « la chaire de Moïse ». La « chaire de Moïse » désigne donc l’autorité de la Loi de Moïse. « Scribes et pharisiens » désigne un même bloc à combattre.

Jésus ne conteste pas l’autorité des scribes pour interpréter la Loi de Moïse : c’est pourquoi il demande à ceux qui les écoutent de mettre en pratique leur enseignement. Mais il les accuse d’avoir des comportements qui sont en contradiction avec leurs paroles : « ils disent, et ne font pas. » C’est un jugement sévère. Valable aussi pour nous, les chrétiens !

Pour que la Loi reste pure et forte, les scribes et les pharisiens imposent aux gens des règles pesantes, mais eux-mêmes ne les respectent pas, à l’opposé de Jésus qui accomplit toute la loi, mais avec douceur, plein d’attention pour ceux qui peinent. (Mt 11,28-30). Ils se présentent comme des modèles de façade : façade de piété, façade des honneurs en société.

 Les phylactères étaient des boîtes de cuir contenant des versets bibliques qui se portaient pour la prière.

Les franges du vêtement étaient aussi une marque de piété : Jésus les portait aussi puisque les malades cherchaient à les toucher pour être guéris. (Mt 9,20) Ce qui est dénoncé ici, ce sont les dimensions de ces objets !

Le mot rabbi était un titre honorifique ; le rabbin désigne aujourd’hui la fonction d’un juif qui est responsable d’une communauté juive.

Si l’enseignant est celui à qui l’auditeur fait confiance, Jésus est le seul qui mérite la confiance absolue pour l’interprétation des Écritures. Et ceux qui écoutent la Parole de Dieu se reconnaissent frères en Christ : c’est l’Eglise.

Les disciples de Jésus reconnaissent à Dieu seul le titre de « Abba, Père ». Les chefs religieux se faisaient appeler « Abba » par leurs disciples. Jésus ne parle pas ici de l’usage familial du mot « père » ; il ne s’agit pas non plus du mot qu’on donne aujourd’hui au « pasteur » d’une communauté d’Eglise (« père » untel). Dans le contexte du passage, Jésus demande de ne pas dévaluer la richesse d’un mot par lequel il a appris à ses disciples de désigner Dieu lui-même.

Le mot maître signifie « guide ». Le Christ est notre seul véritable guide. Et Jésus d’ajouter que toute personne qui exerce un ministère dans la communauté sera jugée par Dieu selon qu’il aura ou non cultivé l’humilité !

 

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS :

Seigneur Jésus, nous reconnaissons en toi le seul qui nous parle vraiment avec autorité de Dieu ; toi seul nous permets de comprendre le sens des Ecritures, grâce à l’Esprit-Saint que tu as promis à ton Eglise. Et nous savons que tu as toujours vécu conformément à la volonté de ton Père. Tu as été « doux et humble de cœur » et le seul « fardeau » que tu nous demandes de porter, c’est celui de l’amour. Préserve-nous de tout esprit de suffisance et du paraître.

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie             

L’enseignement de Jésus s’adresse en particulier aux chrétiens qui détiennent quelques responsabilités dans l’Eglise :

–     dire et ne pas faire.

–     Imposer aux autres des exigences qu’on n’observe pas soi-même

–     Rechercher avec vanité la considération des gens, agir pour se faire bien voir.

Est-ce que j’essaie de vivre ce que je dis : dans mon groupe de catéchèse, dans une équipe du Rosaire, dans mon quartier, dans l’équipe de liturgie, dans ma famille… ?

Avons-nous pour nous les mêmes exigences que nous avons pour les autres ? 

Dans quel état d’esprit nous exerçons telle responsabilité qui nous a été confiée ?

Comment je me situe vis à vis des personnes ? d’une manière qui est un service pour les aider à grandir ? ou d’une manière dominatrice pour faire sentir mon autorité ?

Ensemble prions  

Chant : Garde mon âme dans la paix p.285 c.1 et 2

Accorde-moi, Seigneur, un esprit souple afin que j’accepte de paraître faible et sans défense, plutôt que de peiner ou de briser.

Accorde-moi un esprit simple afin que je ne sois pas un poids pour ceux qui m’entourent.

Accorde-moi un cœur humble afin que je ne me raidisse pas devant une critique.

Accorde-moi une volonté patiente afin que mes frères soient heureux malgré leurs défauts, malgré leur faiblesse.
Accorde-moi une volonté rayonnante afin qu’autour de moi personne ne se décourage, personne ne désespère.

Accord-moi de savoir écouter, de savoir deviner, de savoir pardonner.

 

 

Pour lire ou imprimer le document en PDF cliquer ici :  31èmedimA

 

 

 

 

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