Rencontre autour de l’Évangile – Le Saint Sacrement

 « Prenez, ceci est mon corps.

Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance. »

 

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

 Situons le texte et lisons (Marc 14, 12-16 ; 16, 22-26)

La fête de la Pâque juive est toute proche. Jésus va entrer dans la grande semaine de sa Passion et de sa mort. Et comme tous les Juifs, il se prépare à prendre le repas pascal avec ses disciples.

Soulignons les mots importants

La fête des pains sans levain : Pour les juifs, pourquoi mangeait-on des pains « azymes » pour la fête de Pâque ?

L’agneau pascal : Quel événement de leur histoire les juifs célébraient en mangeant l’agneau pascal ?

Manger la Pâque : le repas pascal était célébré en famille la veille de la fête et c’est le père qui présidait. Quel sens Jésus va donner à ce repas pascal avec ses disciples ?

Jésus prit du pain : Que signifie le symbole du pain ? Est-ce que cela nous rappelle une parole de Jésus prononcée à Capharnaüm après la multiplication des pains ?

Prononça la bénédiction : Cette prière de bénédiction faisait partie du rituel juif pour le repas pascal. A qui Jésus adresse la bénédiction ?

Le rompit et le leur donna : Que signifie ce geste du pain rompu et donné ?

Prenez, ceci est mon corps : Qu’est-ce que les apôtres tiennent et voient dans leur main ? Et Jésus ne dis pas « ce pain » est mon corps, il dit « ceci » est mon corps : Qu’est-ce qu’il faut comprendre ?

Prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna : Pareillement Jésus ne dit pas « ce vin » est mon sang, mais « ceci » est mon sang : ce qui veut dire ?

Le sang de l’alliance : A quoi Jésus pense en prononçant cette parole ?

Un vin nouveau dans le Royaume de Dieu : Qu’est-ce ce vin nouveau du Royaume de Dieu ?

 

Pour l’animateur   

La fête des « pains sans levain » (Azymes ) était la plus grande fête juive de l’année : en rappelant la libération d’Égypte (le pain avait été cuit à la hâte sans levain), durant 7 jours l’usage du pain fermenté était interdit, on mangeait l’agneau pascal en célébrant les bienfaits de Dieu dans l’espérance du salut messianique. Pratiquement, la Fête des pains azymes et la Pâque était la même chose.

Jésus, en mangeant la Pâque avec ses disciples, faisait de sa mort et de sa résurrection, la Pâque nouvelle : la libération du Mal et de la Mort. L’apôtre Paul a pu dire : « Le Christ notre Pâque a été immolé. Célébrons la Fête non avec du vieux levain… mais avec des azymes (pains sans levain) de pureté et de vérité » (1 Co 5,7-8).

A Capharnaüm Jésus, après avoir multiplié les pains, disait aux juifs : « Je suis le pain de vie » « le pain descendu du ciel ». Le pain est symbole de la nourriture dont nous avons besoin pour vivre, quelle que soit la forme que peut prendre cette nourriture.

La prière de « bénédiction » tenait beaucoup de place dans la prière d’Israël : on bénissait Dieu pour toutes les merveilles qu’il avait accomplies en faveur de son peuple. Bénir, c’est dire du bien. On disait du bien de Dieu, on lui rendait grâce. En tenant le pain, puis la coupe, par sa bénédiction, Jésus rend grâce à son Père. Quand nous célébrons le « Repas du Seigneur », ou l’Eucharistie, nous célébrons le mémorial de la Pâque : c’est une grande action de grâce, pour les merveilles accomplies par Dieu pour et par son Fils, en particulier pour la grande merveille de la résurrection de Jésus et la libération de la mort qu’il nous a obtenue.

Le sang de Jésus, c’est le sang versé, sa vie donnée pour rétablir une amitié définitive et profonde entre Dieu son Père et les hommes. C’est l’alliance nouvelle et éternelle qui passe par le cœur. Jésus met fin à tous les sacrifices d’animaux de l’ancienne Alliance. C’est lui « l’Agneau pascal ».

Jésus annonce que, après sa résurrection, il boira le vin des noces éternelles (le vin nouveau) avec tous ceux qui seront avec lui dans le Royaume de son Père. Dans chaque eucharistie : nous rappelons la mort du Seigneur, nous célébrons la délivrance qu’il nous apporte aujourd’hui parce qu’il est ressuscité et vivant au milieu de nous, et nous attendons la venue du Monde Nouveau, le Royaume de Dieu.

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

Seigneur Jésus tu nous donnes le pain du ciel en nourriture : ton Corps et ton Sang de ressuscité, et tu nourris la vie éternelle qui est déjà en nous depuis notre baptême. Tu nous fais aussi participer à ton œuvre de libération de tous nos frères, en luttant contre tous les esclavages. Seigneur Jésus, fais grandir notre foi en ta présence réelle dans l’Eucharistie.

TA PAROLE DANS NOTRE VIE :

Quelle est la place de l’Eucharistie dans notre vie de foi ?

Quelle est la qualité de notre participation au « Repas du Seigneur » ?

Quelle est notre attitude quand nous passons devant le Tabernacle ?

A quoi nous engage le fait de communier au Corps du Christ ?

 

ENSEMBLE PRIONS  

Je crois en l’Eucharistie

Je crois en l’Eucharistie,

Sacrement du Christ ressuscité, source d’un monde nouveau,

Nourriture pascale d’un peuple en marche vers son Royaume,

Force des baptisés qui ne croient plus en la fatalité du mal.

Je crois en l’Eucharistie,

Sacrement de l’amour librement offert, source de toute vie donnée,

Nourriture d’un peuple qui apprend à aimer,

Force des témoins de la puissance cachée de l’amour.

Je crois en l’Eucharistie,

Sacrement de la libération de l’esclavage du péché,

Source de la liberté nouvelle de l’homme,

Nourriture d’un peuple qui construit un monde de justice,

Force des témoins qui refusent toute forme d’aliénation

Qui blesse le cœur de Dieu et la dignité de l’homme.

Je crois en l’Eucharistie,

Sacrement de la réconciliation, source de la paix,

Nourriture d’un peuple qui préfère le dialogue à la guerre,

Force des témoins qui inventent les paraboles vivantes de pardon. 

 

 

Pour lire ou imprimer le document en PDF cliquer ici : Saint Sacrement

 

 

 

 

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