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Rencontre autour de l’Évangile – Le Saint Sacrement

 « Prenez, ceci est mon corps.

Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance. »

 

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

 Situons le texte et lisons (Marc 14, 12-16 ; 16, 22-26)

La fête de la Pâque juive est toute proche. Jésus va entrer dans la grande semaine de sa Passion et de sa mort. Et comme tous les Juifs, il se prépare à prendre le repas pascal avec ses disciples.

Soulignons les mots importants

La fête des pains sans levain : Pour les juifs, pourquoi mangeait-on des pains « azymes » pour la fête de Pâque ?

L’agneau pascal : Quel événement de leur histoire les juifs célébraient en mangeant l’agneau pascal ?

Manger la Pâque : le repas pascal était célébré en famille la veille de la fête et c’est le père qui présidait. Quel sens Jésus va donner à ce repas pascal avec ses disciples ?

Jésus prit du pain : Que signifie le symbole du pain ? Est-ce que cela nous rappelle une parole de Jésus prononcée à Capharnaüm après la multiplication des pains ?

Prononça la bénédiction : Cette prière de bénédiction faisait partie du rituel juif pour le repas pascal. A qui Jésus adresse la bénédiction ?

Le rompit et le leur donna : Que signifie ce geste du pain rompu et donné ?

Prenez, ceci est mon corps : Qu’est-ce que les apôtres tiennent et voient dans leur main ? Et Jésus ne dis pas « ce pain » est mon corps, il dit « ceci » est mon corps : Qu’est-ce qu’il faut comprendre ?

Prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna : Pareillement Jésus ne dit pas « ce vin » est mon sang, mais « ceci » est mon sang : ce qui veut dire ?

Le sang de l’alliance : A quoi Jésus pense en prononçant cette parole ?

Un vin nouveau dans le Royaume de Dieu : Qu’est-ce ce vin nouveau du Royaume de Dieu ?

 

Pour l’animateur   

La fête des « pains sans levain » (Azymes ) était la plus grande fête juive de l’année : en rappelant la libération d’Égypte (le pain avait été cuit à la hâte sans levain), durant 7 jours l’usage du pain fermenté était interdit, on mangeait l’agneau pascal en célébrant les bienfaits de Dieu dans l’espérance du salut messianique. Pratiquement, la Fête des pains azymes et la Pâque était la même chose.

Jésus, en mangeant la Pâque avec ses disciples, faisait de sa mort et de sa résurrection, la Pâque nouvelle : la libération du Mal et de la Mort. L’apôtre Paul a pu dire : « Le Christ notre Pâque a été immolé. Célébrons la Fête non avec du vieux levain… mais avec des azymes (pains sans levain) de pureté et de vérité » (1 Co 5,7-8).

A Capharnaüm Jésus, après avoir multiplié les pains, disait aux juifs : « Je suis le pain de vie » « le pain descendu du ciel ». Le pain est symbole de la nourriture dont nous avons besoin pour vivre, quelle que soit la forme que peut prendre cette nourriture.

La prière de « bénédiction » tenait beaucoup de place dans la prière d’Israël : on bénissait Dieu pour toutes les merveilles qu’il avait accomplies en faveur de son peuple. Bénir, c’est dire du bien. On disait du bien de Dieu, on lui rendait grâce. En tenant le pain, puis la coupe, par sa bénédiction, Jésus rend grâce à son Père. Quand nous célébrons le « Repas du Seigneur », ou l’Eucharistie, nous célébrons le mémorial de la Pâque : c’est une grande action de grâce, pour les merveilles accomplies par Dieu pour et par son Fils, en particulier pour la grande merveille de la résurrection de Jésus et la libération de la mort qu’il nous a obtenue.

Le sang de Jésus, c’est le sang versé, sa vie donnée pour rétablir une amitié définitive et profonde entre Dieu son Père et les hommes. C’est l’alliance nouvelle et éternelle qui passe par le cœur. Jésus met fin à tous les sacrifices d’animaux de l’ancienne Alliance. C’est lui « l’Agneau pascal ».

Jésus annonce que, après sa résurrection, il boira le vin des noces éternelles (le vin nouveau) avec tous ceux qui seront avec lui dans le Royaume de son Père. Dans chaque eucharistie : nous rappelons la mort du Seigneur, nous célébrons la délivrance qu’il nous apporte aujourd’hui parce qu’il est ressuscité et vivant au milieu de nous, et nous attendons la venue du Monde Nouveau, le Royaume de Dieu.

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

Seigneur Jésus tu nous donnes le pain du ciel en nourriture : ton Corps et ton Sang de ressuscité, et tu nourris la vie éternelle qui est déjà en nous depuis notre baptême. Tu nous fais aussi participer à ton œuvre de libération de tous nos frères, en luttant contre tous les esclavages. Seigneur Jésus, fais grandir notre foi en ta présence réelle dans l’Eucharistie.

TA PAROLE DANS NOTRE VIE :

Quelle est la place de l’Eucharistie dans notre vie de foi ?

Quelle est la qualité de notre participation au « Repas du Seigneur » ?

Quelle est notre attitude quand nous passons devant le Tabernacle ?

A quoi nous engage le fait de communier au Corps du Christ ?

 

ENSEMBLE PRIONS  

Je crois en l’Eucharistie

Je crois en l’Eucharistie,

Sacrement du Christ ressuscité, source d’un monde nouveau,

Nourriture pascale d’un peuple en marche vers son Royaume,

Force des baptisés qui ne croient plus en la fatalité du mal.

Je crois en l’Eucharistie,

Sacrement de l’amour librement offert, source de toute vie donnée,

Nourriture d’un peuple qui apprend à aimer,

Force des témoins de la puissance cachée de l’amour.

Je crois en l’Eucharistie,

Sacrement de la libération de l’esclavage du péché,

Source de la liberté nouvelle de l’homme,

Nourriture d’un peuple qui construit un monde de justice,

Force des témoins qui refusent toute forme d’aliénation

Qui blesse le cœur de Dieu et la dignité de l’homme.

Je crois en l’Eucharistie,

Sacrement de la réconciliation, source de la paix,

Nourriture d’un peuple qui préfère le dialogue à la guerre,

Force des témoins qui inventent les paraboles vivantes de pardon. 

 

 

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Rencontre autour de l’Évangile – La Pentecôte

« Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité qui procède du Père, Il rendra témoignage en ma faveur !. »

 

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

 Situons le texte et lisons (Jean 15, 26-27 ; 16, 12-15)

Dans le discours après la Cène, après avoir prévenu ses disciples que leur mission dans le monde ne sera plus facile qu’elle n’a été pour lui, Jésus leur promet l’assistance de l’Esprit-Saint. 

Soulignons les mots importants

 Le Défenseur :

Pourquoi les disciples auront-ils besoin d’un défenseur ?

Que je vous enverrai d’auprès du Père :

Pourquoi faut-il que Jésus soit auprès du Père pour envoyer l’Esprit-Saint ?

J’aurai encore beaucoup de choses à vous dire :

Comment comprendre cette parole de Jésus ?

L’Esprit de vérité :

Pourquoi Jésus nomme-t-il ainsi l’Esprit ?

Il rendra témoignage :

Quel sera le rôle de l’Esprit par rapport à Jésus ?

L’Esprit vous guidera vers la vérité tout entière, Il fera connaître ce qui va venir : Que veut dire Jésus ?

Il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître :

Quel sera le rôle principal de l’Esprit Saint auprès des apôtres ?

 

Pour l’animateur  

L’Esprit, le Défenseur (15, 26-27). Les disciples doivent savoir que dans les persécutions, ils ne sont pas seuls ; Le Défenseur sera à leur côté, l’Esprit de vérité témoignant pour Jésus. Comme les disciples porteront le même témoignage, on peut en déduire que c’est par les croyants que l’Esprit pourra porter ce témoignage.

Jésus doit passer par la mort et être glorifié dans la résurrection et l’Ascension, pour pouvoir communiquer aux hommes l’Esprit Saint. Dans sa condition terrestre, Jésus n’a pas encore la plénitude de l’Esprit pour pouvoir le donner.

L’Esprit, guide des disciples (16, 12-15) Jésus a donné l’essentiel de sa révélation. La richesse de son message est inépuisable. Il y a encore beaucoup de choses à découvrir dans ce qu’il a dit. L’Esprit fera comprendre ce qui s’est passé. Il conduira vers la vérité en faisant découvrir au fur et à mesure tout le contenu de la Bonne Nouvelle et la manière d’en vivre, de la mettre en pratique, dans l’existence quotidienne. Évoquons simplement Philippe qui, guidé par l’Esprit, donne à l’eunuque de relier Js 53,7-8 à Jésus (Ac 8,29).

L’Esprit fera connaître ce qui va venir, mon en prédisant l’avenir ou en apportant une nouvelle révélation inutile après Jésus, mais en éclairant l’avenir à l’aide du mystère de Jésus.

En définitive, l’Esprit poursuit ce que Jésus a fait : révéler aux hommes le mystère de Dieu. Jésus a été le dernier mot de Dieu aux hommes : mais la personne de Jésus reste en partie une énigme pour les hommes, tant que l’Esprit ne nous ouvre pas à l’intelligence profonde de son mystère. L’Esprit reprend ce que le Fils a été et a apporté et qui vient du Père. C’est dans le Christ, interprété par l’Esprit, que le mystère de Dieu se dévoile.

Plus que personne, les parents de petits enfants savent combien l’être humain est fragile. Un banal refroidissement, une infection, une indigestion, cela suffit parfois, le pire peut arriver. La Bible nous le rappelle : nous sommes faits d’une chair fragile, la vie ne tient qu’à un fil. Il en est de même pour nos sentiments, car l’amour, lui aussi, est fragile. Comment pouvons-nous triompher du mal, alors que nous sommes si exposés ?

Mais Jésus nous a donné un Défenseur, son Esprit, présent à tout son Peuple et à chacun de nous. L’Esprit nous ouvre l’intelligence à l’enseignement du Christ et nous rend capables de porter sa Parole et d’y trouver la Vérité de toute chose, qui est la présence du Dieu d’amour.

La Pentecôte proclame ainsi que toute l’œuvre du Christ aboutit à une guérison de la faiblesse humaine, lui-même a insufflé aux apôtres défaits le souffle d’une nouvelle création, son esprit.

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

Seigneur notre Dieu, nous te rendons grâce pour le don de ton Esprit. Qu’il nous aide à vivre selon la Parole de Jésus ton Fils. Qu’il nous conduise jour après jour à une meilleure connaissance et à un plus grand amour de Jésus. Que sa force nous permette de vaincre nos peurs pour que nous soyons en ce monde difficile ses témoins.

TA PAROLE DANS NOTRE VIE :

 Est-ce que je réalise que sans l’Esprit-Saint ma relation avec le Christ et avec son Père est impossible ? Sans l’Esprit-Saint je ne peux pas être « chrétien », c’est-à-dire appartenir au Christ et vivre de sa vie. 

Qu’est-ce que la « vie spirituelle » ? Un moment de prière par-ci par-là, une cérémonie religieuse, telle dévotion… ? Et mon travail, ma famille, tout ce qui remplit mes journées… tout cela serait-il étranger à l’Esprit qui habite en nous ? C’est toute notre vie de baptisé qui doit être une vie « dans l’Esprit » : c’est toute notre vie alors qui est « spirituelle », si nous sommes dociles à l’Esprit qui nous inspire ce qui est bien, ce qui est vrai, ce qui est juste, ce qui est amour.

L’Esprit-Saint fait de nous des fils et des filles du Père, des apôtres, des témoins de Jésus. Où en sommes-nous ?

L’Esprit-Saint est l’âme de l’Église. Comment je considère l’Église ? Comme une simple organisation pour nos besoins religieux ou comme le Peuple de Dieu, le Corps du Christ et le Temple de l’Esprit ?

ENSEMBLE PRIONS  

Esprit-Saint, dès l’origine à l’œuvre sur la terre, tu parlais autrefois par la voix des prophètes. Puis tu vins sur Marie… C’est toi qui dirigeais tous les pas de Jésus. Par toi, Souffle de vie, Christ est ressuscité : les siens l’ont reconnu. Au jour de Pentecôte tu descendis sur eux dans le vent et le feu ; et le timide Apôtre Témoigne au monde entier de la gloire de Dieu. Tu as fait naître l’Église. Dans le cœur du croyant tu choisis ton séjour. Sans toi, nous ne pouvons nommer Dieu « notre Père », ni Jésus « le Seigneur ». Tu fais de nous des fils ; l’étranger devient frère et le monde est meilleur. En nous c’est toi qui pries, et par toi le disciple annonce Jésus Christ. Viens répandre ta vie. Viens ! Le temps de l’Eglise est le temps de l’Esprit.

 

 

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Rencontre autour de l’Évangile – 6ième Dimanche de Pâques

« Comme le Père m’a aimé,

moi aussi je vous ai aimés. »

 

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

 Situons le texte et lisons (Jean 15, 9-17)

Nous continuons de méditer sur le grand discours d’adieu que Jésus adresse à ses disciples après la Cène.

Après avoir lu le texte, l’animateur demande à ceux qui le veulent de redire la parole qui l’a touché.

Faire compter combien de fois le mot « aimer » – « amour » – « ami » est employé : Est-ce que cela nous apprend quelque chose sur le climat de cette dernière réunion de Jésus avec ses disciples.

Soulignons les mots importants

Comme le Père m’a aimé : De quel amour Jésus nous aime ?

Demeurez dans mon amour : Ce mot demeurez est cher à saint Jean : Que veut dire Jésus à se disciples ?

Mon commandement : Que demande-t-il à ceux qui veulent le vivre ? « Comme je vous ai aimés » : De quelle manière Jésus aime ses disciples ?

Tout ce que j’ai appris de mon Père : Qu’est-ce que les disciples ont appris de Jésus ?

C’est moi qui vous ai choisis : Que veut dire Jésus ?

Pour que vous partiez, que vous le donniez du fruit : Tout ce que vous demanderez au Père, il vous l’accordera.

 

Pour l’animateur  

Jésus s’adresse aux seuls disciples qui ont fait le bon choix. Dans ce passage seuls demeurent les amis de Jésus. Par 12 fois le mot « amour » résonne c’est l’amour qui enveloppe tout ce discours. « Porter du fruit » équivaut à « aimer ». Dans l’instant où Jésus aime jusqu’au bout (13,1), il invite ses disciples à se greffer sur le même amour. La réciprocité qui est la loi de l’amour joue curieusement dans ce passage : comme le Père m’a aimé, je vous ai aimés…

Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. La réponse de Jésus à l’amour du Père est dirigée vers les disciples. De même la réponse des disciples à l’amour de Jésus pour eux doit se porter sur leurs frères.

Le « comme » répété deux fois est important, car il dit le mystère le plus profond de la révélation : ce n’est pas d’abord une comparaison ; c’est essentiellement un enracinement, un fondement. L’amour du Père et de Jésus s’exprime dans l’incarnation et la mort qui en dit l’aboutissement et le sens.

Jean parle ici de cet amour intime entre le Père et le Fils, qui s’exprime sur la croix (Jn 3,16), modèle et référence, qui fonde la nouvelle communauté : « Quant à nous, aimons, puisque lui nous a aimés le premier » (1 Jn 4,19).

Ici Jésus donne le critère pour reconnaître ses amis : ce sont ceux qui font ce que Jésus leur commande (v.14), c’est-à-dire qui s’aiment les uns les autres (v. 15-17). L’amour, dans l’évangile, reste ce qu’il est dans les textes bibliques : une exigence concrète, une fidélité dans les actes.  De serviteurs, les disciples sont devenus amis. Jésus leur a fait partager ce qu’il a de plus cher, la connaissance du Père  (17,26) dans sa totalité (16,15). Grâce à lui, ils sont comme lui, aimés du Père (16 ; 27). Cette proximité avec Dieu a été de tout temps le rêve des hommes. Dans l’Ancien Testament, quelques amis de dieu, comme Abraham, ont rencontré Dieu comme une personne proche. Moïse aussi a vécu cette expérience mystique, lui « à qui le Seigneur parlait face à face comme un homme parle à son ami » (Ex 33, 11). Ce qui n’était que le privilège de quelques-uns est donné, par Jésus, à tous ceux qui acceptent de devenir ses disciples.

En vérité, cet amour ne saurait être le résultat de la seule décision du croyant : c’est Jésus qui choisit ses amis (6,70 ; 13,18). C’est un don gratuit dont l’homme n’a pas à s’enorgueillir.  

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURSI

Seigneur Jésus, à tout l’amour que le Père a pour toi tu réponds en nous aimant jusqu’à donner ta vie pour nous. A notre tour, à tout l’amour que tu as pour nous, nous devons répondre en aimant nos frères. Fais-nous la grâce de demeurer dans ton amour en aimant nos frères.

TA PAROLE DANS NOTRE VIE :

Le chrétien porte ce beau titre d’ami de Jésus Christ. Nous sommes ses amis parce qu’il a donné sa vie pour nous, parce qu’il nous a introduits dans le secret du projet de Dieu sur le monde, parce qu’il nous a choisis. Cette amitié ne doit rien à nos mérites ; elle est le fait du grand amour du Christ pour les hommes. Pourtant on ne saurait se prévaloir de cette amitié sans en vivre les exigences, c’est-à-dire sans demeurer fidèles aux commandements du Père, et sans accomplir la mission pour laquelle le Christ nous envoie dans le monde. Alors, de se savoir ami du Christ peut être pour un homme le comble de la joie :

  • Sommes-nous heureux d’avoir été choisis comme amis par Jésus Christ ?

  • Travaillons-nous à faire connaître aux hommes cette amitié du Christ pour eux ?

  • Pour ce faire, nous conduisons-nous en amis de Jésus Christ par le témoignage d’une vie d’obéissance aux appels du Père, par un véritable amour fraternel les uns pour les autres, par une prière qui manifeste notre joie de passer du temps avec notre Ami ?

 

ENSEMBLE PRIONS  

  • Prions pour les membres de notre groupe afin qu’ils donnent au monde le témoignage de l’amour fraternel.

 

 

Pour lire ou imprimer le document en PDF cliquer ici : 6ième Dimanche du Temps Ordinaire

 

 

 

 




Rencontre autour de l’Évangile – 5ième Dimanche de Pâques

« Je suis la vraie vigne, et vous, les sarments.

Celui qui demeure en moi et en qui je demeure,

celui-la donne beaucoup de fruits. »

 

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

 Situons le texte et lisons (Jean 15, 1-8)

Dans l’évangile de Jean, il y a deux discours d’adieu de Jésus. Avec l’évangile de la Vigne commence le second discours. Jésus est avec ses disciples, au cours du dernier repas avant sa Passion et sa Mort.

Soulignons les mots importants

Moi, je suis la vraie vigne : Dans l’Ancien Testament (Is 5,1-7 ; 27,2-5 ; Jr 5,10 ; 12,10-11) l’image de la vigne désigne Israël. Que veux dire alors Jésus en disant qu’il est « la vraie vigne ». 

Mon Père est le vigneron : Par cette expression qu’est-ce que Jésus nous apprend de sa relation au Père. 

Demeurez en moi, comme moi en vous : Noter combien de fois ce mot ‘demeurer’ revient dans la bouche de Jésus. Qu’est-ce que cela nous dit d’important pour la relation qui existe entre Jésus et les chrétiens ?

 Vous (êtes) les sarments : C’est la même sève de vie qui circule entre le pied de vigne et les sarments : quelle est cette sève qui circule entre Jésus et nous  et qui fait que nous ne formons qu’un avec lui et nous tous ‘ un’ en lui ? 

Celui-là donne beaucoup de fruit: Quel est ce fruit abondant que produit celui qui demeure uni au Christ ? (On peut aller voir Galates 5,22) 

En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire : Quel est le sens de cette parole ? 

Les sarments jetés au feu et qui brûlent : Les sarments qui ne portent pas de fruits doivent être éliminés. A qui peut-on penser en cette dernière nuit qui précède la Passion de Jésus ? Quelle est le sens de ces mots ? Est-ce qu’ils nous disent quelque chose du sort de ceux qui sont en rupture avec la communauté de l’Eglise ? 

Vous serez pour moi des disciples : c’est quoi précisément être disciple de Jésus ?

 

Pour l’animateur  

Moi, je suis : Nous retrouvons ici cette expression qui laisse deviner l’identité de Jésus : il reprend le Nom de Dieu « Je suis ».

La vraie vigne : La Bible utilise souvent l’image de la vigne pour parler du peuple d’Israël. Mais cette vigne n’a jamais produit que des fruits de médiocre qualité. En se disant la « vraie vigne ». Jésus prend le relais d’Israël et inaugure le peuple nouveau. L’appartenance à ce peuple n’est plus d’ordre ethnique, racial ou religieux, mais dépend de l’union étroite avec Jésus.

Jésus, le Fils du Père, fait dans sa condition d’homme, est uni au Père dans l’obéissance : il se reçoit du Père et lui appartient.

Entre Jésus et ses disciples, une même sève, une même vie, circule : c’est la même vie qui unit Jésus à son Père, c’est  l’Esprit-Saint qui est dans les disciples depuis le baptême et qui les unit tous ensemble dans le Christ. La Vigne, c’est Jésus prolongé en ses disciples. C’est l’Église, mystère de communion. Le baptisé appartient à Jésus et par lui, au Père, comme le sarment appartient à la vigne. Demeurer dans le Christ, c’est vivre de sa présence, de son amour.

Qui se détache du cep se dessèche ; il est jeté au feu et il brûle : il ne faut pas voir dans cette expression une description de l’enfer et de ses châtiments. Cependant, cette perspective décrit la gravité de la situation de celui qui se coupe de Jésus. En cette nuit de la Passion, comment ne pas penser à Judas. Et dans la communauté chrétienne de Jean, il y a des « antichrist », (1Jn 2,19). Et dans nos communautés chrétiennes !? Il faut voir dans ces paroles de Jésus un appel à la conversion.

Mais demeurer lier à Jésus, c’est accepter de souffrir avec lui, d’être un sarment que le vigneron taille (le nettoie) pour assurer la récolte à venir, tout comme Jésus, qui va  entrer dans sa Passion, chemin obligé de sa résurrection et de sa glorification par le Père.

Qui demeure lier à Jésus porte du fruit,  c’est vivre en disciple de Jésus : adhérer à Jésus dans la foi et l’amour, dans une attitude de conversion permanente, un amour qui soit signe pour le monde par sa qualité et son intensité. Communion au Christ pour une évangélisation qui porte du fruit.

En dehors de moi vous ne pouvez rien faire : S’il est vrai que Jésus est la Parole de Dieu, qui nous révèle de façon parfaite qui est Dieu et quel est son plan d’amour, alors il doit rester pour le croyant le repère incontournable, la référence obligée. Mais pour les croyants sincères d’autres religions, le Seigneur les éclaire de la façon que lui seul connaît.

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

Inviter le groupe à redire l’une ou l’autre parole du texte, en  forme de méditation partagée, pour intérioriser cette belle page d’évangile.

TA PAROLE DANS NOTRE VIE :

  Est-ce que nous recevons les échecs, les souffrances, les coups durs, comme des épreuves par lesquelles le Père nous purifie et purifie nos engagements pour qu’ils portent du fruit ? 

La vigne, c’est Jésus uni à notre communauté d’Église :

Est-ce que chacun de nous est un sarment uni aux autres, un membre qui prend sa place dans la communauté ?

 

ENSEMBLE PRIONS  

Le Seigneur nous a aimés comme on n’a jamais aimé.

Il rassemble tous les hommes et les fait vivre de sa vie.

Et tous les chrétiens du monde sont les membres de son corps.

Rien ne peut les séparer de son Amour.

 

 

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Rencontre autour de l’Évangile – 3ième Dimanche de Pâques

 » C’est vrai ! Le Seigneur est ressuscité ! »

 

 

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

 Situons le texte et lisons (Luc 24, 35-48)

 Luc est le seul évangéliste à nous rapporter cette rencontre des deux disciples avec Jésus Ressuscité sur le chemin qui va de Jérusalem à Emmaüs. Ces deux disciples ont fait, tout en cheminant sur la route, un chemin intérieur, une véritable expérience pascale, que nous allons découvrir ensemble.

Soulignons les mots importants

Le troisième jour après la mort de Jésus : Quel est ce jour ?

Jérusalem : Que représente cette ville pour les deux disciples qui font route vers Emmaüs ?

Jésus lui-même s’approcha : Qui est-ce qui a l’initiative de la rencontre ?

Il marchait avec eux : Comment interpréter ce compagnonnage ?

Leurs yeux étaient aveuglés : Qui est ce compagnon pour les deux disciples ? Pourquoi ne le reconnaissent-ils pas ?

Ils s’arrêtèrent tout tristes : Comprenons bien cette tristesse des deux disciples. Quel autre mot pourrions-nous utiliser pour dire leur état d’esprit ?

Quels événements ? Jésus fait semblant d’ignorer. Pourquoi les « événements de Jérusalem » sont-ils importants à interpréter ?

Libérateur d’Israël : Quelle était l’espérance des disciples à propose du Messie qu’ils attendaient ?

Vous n’avez donc pas compris ? Qu’est-ce qu’ils n’ont pas compris ?

Votre cœur est lent à croire : Pourquoi Jésus parle-t-il du « cœur » quand il s’agit de croire ?

Ne fallait-il pas que le Messie souffrit tout cela… : Où est-ce que Jésus a puiser pour donner un sens à sa souffrance ?

Moïse et tous les prophètes : Que représente cette expression ?

Jésus fit semblant d’aller plus loin : Comment interpréter cette attitude de Jésus ?

Il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et leur donna : Que nous rappelle ces paroles ? Quelle est l’intention de Luc ?

Leurs yeux s’ouvrirent : Qui est-ce qui a ouvert leurs yeux ? et de quels yeux s’agit-il ? Il disparut à leur regard : Pourquoi ?

Notre cœur…brûlant : Quelle est l’expérience des deux disciples ; quel est le rôle des Ecritures ? Finalement quelle est la « clé » pour bien interpréter les textes de l’Ancien Testament.

Ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem : Pourquoi ce demi-tour ?

 

Pour l’animateur  

 Le troisième jour après la mort de Jésus : c’est le premier jour de la semaine,  le jour de la Résurrection. Pour ces deux disciples, Jérusalem, c’est la ville de l’échec pour leur Maître, la ville de la déception pour ses disciples, la ville de la mort de leur espérance. Ils ont quitté le groupe réuni avec les Onze.

Jésus, comme dans toutes les apparitions pascales, prend l’initiative de la rencontre. La foi est un don de Dieu. . Il prend le temps de marcher avec eux : cette marche sur le chemin symbolise le cheminement intérieur qu’il fera faire aux deux disciples.

Au début, pour les deux disciples, Jésus n’est qu’un pèlerin venu célébrer la Pâque à Jérusalem. Ils parlent de Jésus au passé, comme d’un mort. « Cet homme était…ils l’ont livré… » etc. Leur espérance est bien morte. Découragement. Déception. Déprime, désespoir…des mots qui disent leur tristesse. Ils attendaient un Messie triomphateur et libérateur.

C’est leur manque de foi en la Parole de Dieu annoncée par les prophètes qui les empêche de reconnaître qui est leur compagnon. Il faut dire également que les yeux de chair sont impuissants à reconnaître le Ressuscité, car il est entré dans une condition totalement nouvelle. Ce sera au Seigneur de leur ouvrir les yeux, l’intelligence, le cœur.

Les événements de la Passion et de la Mort de Jésus sont la base historique de notre foi en la Résurrection. Notre foi ne repose pas sur une légende, sur un mythe, une histoire imaginée, mais sur des faits, dont ont peut retrouver les traces.

C’est en méditant les Psaumes, Moïse et les Prophètes (c’est à dire toutes les Ecritures) que Jésus a pu découvrir peu à peu le sens de sa vie et de sa mort. Et c’est en repassant avec eux tous les « événements » à la lumière des Ecritures, que Jésus peu à peu réchauffe le cœur des deux disciples et fait renaître l’espérance. Jusque-là ils n’avaient pas compris chaque fois que Jésus leur disait qu’il lui fallait souffrir et mourir pour entrer dans la gloire du Royaume. Jésus le leur reproche. Ils espéraient un Royaume terrestre.

Jésus, au bout du chemin, fait semblant d’aller plus loin : il ne veut pas s’imposer. L’invitation amicale et suppliante des deux disciples lui permet de se révéler pleinement dans le repas partagé. La façon dont Luc raconte les gestes familiers de Jésus durant ce repas renvoie les deux disciples à la Cène et nous renvoie en même temps à l’eucharistie, la « fraction du pain », le grand signe laissé par Jésus pour célébrer sa Mort et sa résurrection.

Jésus ressuscité leur a ouvert les yeux du cœur : ils renaissent à la foi. Ils passent de la mort à la vie. Le cœur brûlant : c’est le fruit de l’Esprit à l’œuvre dans les Ecritures et en Jésus ressuscité. C’est l’expérience pascale que devront faire tous les apôtres. La résurrection de Jésus est donc la « clé » qui permet d’interpréter toutes les Ecritures. Les deux disciples n’ont plus besoin de voir. Jésus ressuscité, bien qu’invisible, est présent partout d’une autre manière. Jérusalem redevient pour les deux disciples la ville de la Vie, de l’Espérance, de la communauté des témoins, d’où la bonne Nouvelle partira vers le monde entier. 

TA PAROLE DANS NOTRE VIE :

Les disciples d’Emmaüs font un « long chemin de foi » : ensemble retrouvons les étapes de ce chemin.

En quoi cette expérience des disciples nous aide à vérifier où nous sommes rendus sur le chemin de notre foi ?

Quelle place les événements de la passion et de la mort de Jésus tiennent dans notre foi ?

Les grandes questions de notre condition humaine : les souffrances, les épreuves, les échecs, le mort….reçoivent-elles une lumière par tout ce que Jésus a vécu ?

Et la résurrection de Jésus : est-elle au centre de notre foi ?

Quelle est la place des Ecritures dans notre vie chrétienne ? Est-ce que nous prenons soin de nous faire aider pour une bonne interprétation de la Bible ?

Est-ce que nous pouvons retrouver dans le récit des Disciples d’Emmaüs les principaux moments de la célébration de l’Eucharistie d’aujourd’hui ?

Nos « eucharisties » (nos messes) ou encore nos « fractions du pain », sont-elles pour des rendez-vous avec le Ressuscité ? sont-elles le moment où nos yeux s’ouvrent pour le reconnaître ?

Et la proclamation des Ecritures dans nos assemblées : comment sont-elles faites ? Et nos homélies ?  Est-ce que la Parole de Dieu vient éclairer notre vie, dénoncer nos manques de foi, rendre nos cœurs brûlants d’amour pour Dieu et pour nos frères ?

La messe achevée, sommes-nous motivés pour témoigner par notre vie et nos paroles : Le Seigneur est vraiment ressuscité » ? 

Prière : choisir un chant du temps pascal (carnet paroissial)

Oraison : Seigneur Jésus, ouvre nos esprits à l’intelligence des Ecritures, comme tu le fis pour tes apôtres. Explique-nous ce qui te concerne dans la Loi de Moïse, dans les prophètes et les psaumes.

Alors, dans chaque pas de l’Ecriture, nous pourrons reconnaître ton visage, ô Ressuscité.

 

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Rencontre autour de l’Évangile – 2ième Dimanche de Pâques

 » Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! « 

  

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Jean 20, 19-31)

Le chapitre 20 de l’évangile de Jean est tout entier consacré aux apparitions de Jésus après sa résurrection. C’est l’expérience de l’apôtre Thomas qui est proposée à notre méditation.

Le sens des mots

Après la mort de Jésus : Pourquoi cette précision est-elle importante ?

Jésus vint et il était là au milieu d’eux : Les portes sont verrouillées et pourtant Jésus est là : qu’est-ce que cela nous apprend de Jésus ressuscité ?

La paix soit avec vous  : que signifie cette paix offerte par Jésus à ses  disciples ?

Il leur montra ses mains et son côté : En quoi ce geste de Jésus est-il important pour son groupe de disciples ?

De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie : Quel rapport y a –t-il entre la mission des disciples et celle de Jésus ?

Il répandit sur eux son souffle : Comparer avec ce qui s’est passé à la Pentecôte.

Recevez l’Esprit-Saint : Qui est cet Esprit Saint et pourquoi Jésus peut-il le donner ? Et quel est le premier rôle de l’Esprit ?

Nous avons vu le Seigneur : comment comprendre cette parole des disciples à Thomas ? Est-ce un acte de foi ?

Huit jours plus tard ? Quel est ce jour ?

Cesse d’être incrédule… par rapport à quoi ? sois croyant : par rapport à qui ?

Mon Seigneur et mon Dieu : Quelle est la différence entre cette attitude de Thomas et celle des autres disciples ? 

Heureux ceux qui croient sans avoir vu : Pour qui Jésus prononce cette béatitude ?

D’autres signes que Jésus a faits : Pourquoi saint Jean parle de « signes » faits par Jésus ? Quel est l’objectif de saint Jean en écrivant son évangile ?

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

 Jésus, tu es ressuscité ! Il a fallu la puissance de ta Résurrection pour faire passer tes disciples de la tristesse de la mort et de la peur à la joie et à la paix. Aujourd’hui, lorsque deux ou trois sont réunis en ton Nom, tu es là, réellement au milieu d’eux. Nous remercions surtout d’être là au milieu de nous, lorsque chaque dimanche nous nous rassemblons pour célébrer l’eucharistie en mémoire de Toi. Donne-nous de vivre ce rendez-vous dans la joie de croire sans te voir, comme tu  l’as promis aux croyants de tous les temps.

 

Pour l’animateur  

 Après la mort de Jésus : L’évangéliste Jean précise bien que le Jésus qui va se montrer à ses disciples est bien passé par la mort. Il y a un avant la mort et un après la mort.

Jésus vint : C’est Jésus qui prend l’initiative de se donner à voir ; il était là au milieu d’eux : ces mots expriment une présence bien réelle de Jésus en personne. Il en est de même quand nous nous réunissons au nom du Seigneur Jésus, en particulier le Dimanche.

La paix soit avec vous ! C’est la Paix, fruit de la mort et de la résurrection de Jésus, réconciliation de l’humanité avec Dieu. Qui chasse la peur des disciples, qui étaient enfermés dans le doute et la culpabilité d’avoir lâché leur Maître.

En leur montrant ses mains et son côté Jésus décline en quelque sorte son identité : c’est bien lui qui était sur la croix. Il est très important pour le groupe des disciples de vérifier que c’est le même Jésus avec son corps, celui qu’ils ont suivi et aimé, tout en constatant qu’il n’est plus dans la condition terrestre d’avant, puisque les portes verrouillées ne l’ont pas empêché d’être au milieu d’eux.

La mission des disciples s’enracine dans celle que Jésus a reçue de son Père et la prolonge : en répandant sur eux son souffle (l’Esprit-Saint par lequel le Père l’a ressuscité) Jésus fait de ses disciples des « apôtres » (envoyés). L’Esprit est donné aux disciples pour pardonner les péchés au nom de Dieu. On pourrait dire « tout homme à qui vous remettrez…Dieu remettra ses péchés ». C’est une mission pour le salut du monde.

En fait les disciples, en l’absence de Thomas, a vu Jésus ressuscité et ont cru leur Maître vivant. Dans un premier temps Thomas est incrédule par rapport à ce fait. Mais en réalité par la suite, c’est lui le premier vrai croyant du groupe : car, en disant

« Mon Seigneur et mon Dieu », il reconnaît que le Jésus qu’il a vu marcher sur les routes de Palestine, qu’il a vu faire la fête à Cana, guérir, pardonner… est Dieu. Tout l’évangile de Jean aboutit à ce cri de foi de Thomas. Mais Jésus déclare heureux les hommes qui feront le même acte de foi sans avoir vu. C’est notre cas si nous croyons au témoignage de ces premiers témoins qui ont vu et qui ont cru.

TA PAROLE DANS NOTRE VIE :

« Mon Seigneur et mon Dieu ». En pensant à Jésus, en le priant, en regardant l’hostie de la communion, suis-je capable de faire cet acte de foi comme Thomas ? Si Jésus n’est pas ressuscité, s’il n’est pas Dieu, notre foi est vide ; je ne suis pas pardonné, je ne suis pas délivré de la mort, il n’y a pas de résurrection possible pour moi.

« Heureux ceux qui croient sans avoir vu » : On constate que les chrétiens souvent ne respirent pas la joie. Pourquoi ? Serait-ce parce que beaucoup de baptisés vivent leur religion comme une morale d’interdits, d’obligations et de devoirs ? Où est la joie de croire au Christ ressuscité et de vivre avec Lui sa vie de tous les jours ?

Où est-il possible de faire l’expérience aujourd’hui de la présence du Ressuscité ? Nos assemblées dominicales sont-elles des assemblées fraternelles et joyeuses de la présence du Ressuscité ?

ENSEMBLE PRIONS

Seigneur Jésus, tu t’es manifesté à tes apôtres après la résurrection et tu as rempli leur cœur de joie lorsque tu leur dis :  « La paix soit avec vous ». Viens aussi au milieu de notre communauté qui t’appartient. Apporte-lui la paix de ta présence, et que la joie envahisse nos cœurs. Alors, avec Thomas, ton apôtre nous t’acclamerons en te disant avec joie : » Mon Seigneur et mon Dieu !

Chant : Seigneur Jésus, tu es Vivant, en toi la joie éternelle.

 

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Rencontre autour de l’Évangile – Dimanche de Pâques

 » Le premier jour de la semaine le disciple

entre dans le tombeau. Il voit et il croit… »

  

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Jean 20, 19-31)

Le chapitre 20 de l’évangile de Jean est tout entier consacré aux apparitions de Jésus après sa résurrection. Le matin de Pâques, Pierre et Jean trouvent le tombeau vide. Nous allons voir ce qui se passe pour ces deux disciples.

Le sens des mots

Le premier jour de la semaine : Qu’est devenu pour nous ce premier jour de la semaine ? Quel est son importance pour les chrétiens ?

Marie Madeleine  : Qui est cette Marie Madeleine ? Que voit-elle en arrivant au tombeaux ?

De grand matin… il fait encore sombre : Le jour se lève peu à peu… Cette remarque de Jean doit avoir une signification par rapport à l’événement : laquelle ?

Simon-Pierre et l’autre disciple celui que Jésus aimait : Quelle était la place de Simon-Pierre dans le groupe des Douze ? Qui peut être ce « disciple que Jésus aimait » ?

Le Seigneur : Au lieu de dire on a enlevé « le corps » de Jésus, Marie Madeleine dit « le Seigneur » :  Pourquoi ?

Jean voit le linceul resté là… il n’entre pas : Pourquoi l’autre disciple, arrivé le premier, n’entre pas ?

Pierre regarde le linceul resté là : Comment comprendre ce qui est dit du linceul.

Il vit et il crut : Qu’est-ce que le disciple à vu ? Qu’est-ce qu’il a cru ?

Jusque là il n’avait pas vu…  : Que veut dire ici le mot « voir » ?

Que d’après l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. 

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

 Jésus, tu es ressuscité ! Tu es sorti vivant du tombeau. Pierre et le disciple que tu aimais ont cru ! Nous sommes tes disciples. Tu nous aimes. Augmente notre foi et fais de nous les témoins joyeux de ta résurrection.

 

Pour l’animateur  

Pour les juifs, le lendemain du sabbat (7ème jour), c’était le premier jour de la semaine. C’est devenu pour les chrétiens « le jour du Seigneur » (en latin : Dies Domini = Dimanche). Jour particulièrement important parce que c’est le jour où les chrétiens se rassemblent pour célébrer la mort et la résurrection de Jésus. Depuis le début, c’est le jour où Jésus ressuscité vit un rendez-vous avec ses disciples.

Marie de magdala (Madeleine), c’est une ancienne possédée que Jésus a guérie et qui faisait partie du groupe de femmes qui le suivaient (voir Lc 8,2). Ne pas confondre avec la pécheresse (prostituée) venue chez Simon le Pharisien pour pleurer ses péchés.

De grand matin, (le jour se lève), mais il fait encore sombre : ce n’est pas une pure indication de temps. Ce langage symbolique, cher à saint Jean, veut dire que le Christ s’est levé du tombeau, il est le Soleil Levant ; mais il fait encore sombre dans le cœur des disciples et de Marie. Ce n’est pas encore la clarté de la foi.

La pierre a été enlevée : La Résurrection est l’œuvre du Père par la puissance de l’Esprit. Mais Jean, préserve le mystère de l’intervention de Dieu.

Pierre et le disciple que Jésus aimait, vivent une grande proximité avec Jésus depuis sa passion, proximité douloureuse pour Pierre dans sa trahison, fidèle chez l’autre disciple. L’évangéliste ne nomme jamais l’autre disciple. Qui est-il ? Peut-être Jean lui-même ? Chacun de nous peut lui donner son nom. C’est à Pierre d’entrer le premier dans le tombeau vide : car c’est le chef du groupe des Douze et il devient ainsi un témoin indiscutable pour l’Église primitive.

 L’autre disciple entre à son tour : dès qu’il voit les linges restés à la place où ils étaient sur le corps de Jésus, « il vit et il crut ». Le disciple croit sans hésiter. Jésus s’en est allé, laissant ses habits dans l’ordre et place où il les portait. Ces habits attestent que le corps de Jésus n’a pas été volé. Jésus ressuscité n’a plus besoin de vêtement ; il a quitté le monde des humains… Voir et croire, pour Jean, c’est le même acte. 

 

TA PAROLE DANS NOTRE VIE :

Ou bien Jésus est ressuscité ou bien il n’est pas ressuscité !

S’il est ressuscité, tout dans notre vie doit avoir un sens nouveau : le temps que nous vivons, nos occupations quotidiennes, notre travail, notre famille, l’éducation que nous donnons à nos enfants, l’usage que nous faisons de l’argent, l’amour, l’amitié, nos relations, nos loisirs, la souffrance…    et la mort ! Où en sommes-nous ? Comment vivons-nous notre foi en Jésus ressuscité ?

ENSEMBLE PRIONS

Dieu notre Père, dans ton amour invincible pour nous, tu as relevé ton Fils Jésus d’entre les morts, pour le salut de tous.

Fais-nous entrer dans la joie et l’allégresse du Christ ressuscité, pendant tout le temps pascal, jusqu’à la Pentecôte, et tous les jours de notre vie.

Donne-nous le goût de demeurer avec lui dans le secret du cœur, d’aimer avec générosité tous ceux que tu nous donnes et de vivre dans la foi et l’espérance, tournés vers lui, le Vivant à jamais. Amen

Chant : Jésus, tu es ressuscité, Alléluia.

 

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Rencontre autour de l’Évangile – 3ième Dimanche de Carême

 » Détruisez ce temple

et en trois jours je le releverai… »

  

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Jean 2, 13-25)

Nous sommes au début de l’évangile selon saint Jean. C’est la première montée de Jésus à Jérusalem ; et la Pâque des juifs est proche.

Le sens des mots

Les marchands et changeurs installés dans le Temple : Pourquoi sont-ils là avec leurs bêtes et bureaux de change ?

Jésus fit un fouet avec des cordes et les chassa…  : Comment réagissons-nous devant la réaction de Jésus ? Est-ce que ce geste de Jésus nous rappelle certaines manières de faire des prophètes de l’Ancien Testament ?

La maison de mon Père : Dans cette parole qu’est-ce que Jésus nous révèle de sa relation à Dieu.

Détruisez ce Temple : Quel était le rôle du Temple pour le peuple d’Israël ?

En trois jours je le relèverai : Qu’est-ce que Jésus annonce de manière voilée par ces paroles ?

Le Temple dont il parlait, c’était son corps : Quel sera le rôle du « corps » de Jésus pour le Peuple des chrétiens ?

Quand il ressuscita d’entre les morts… : Pourquoi est-ce à ce moment-là seulement que les disciples de Jésus crurent à a parole de Jésus ?

 

 

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

Seigneur Jésus ressuscité, en toi nous rencontrons le vrai Dieu, ton Père et notre Père. En toi nous formons un seul Corps, ton Corps, l’Église. Fais grandir en nous l’amour de ton Église. Elle est la demeure de Dieu parmi les hommes. Donne-nous la grâce de l’embellir par la sainteté de notre vie ; Donne-nous de savoir la purifier de tout ce qui peut la souiller.

  

Pour l’animateur  

Les marchands étaient installés, directement à l’intérieur du Temple, sur le parvis où se tenaient habituellement les étrangers qui venaient en pèlerinage. C’est là, qu’ils pouvaient acheter un animal pour l’offrir en sacrifice. Mais pour l’acheter, il fallait qu’ils changent leur monnaie romaine considérée comme impure pour faire leurs achats avec la monnaie du Temple. La présence des changeurs était donc indispensable.

Jésus considère que tout ce trafic souille le Temple lui-même, qu’il appelle la « maison de son Père ».

Jésus fait un geste prophétique, comme les prophètes de l’Ancien Testament : pour mieux communiquer leur message, il y a un geste et des paroles pour interpréter. Devant la profanation du Temple, Jésus proteste comme Jérémie (7, 13-14) ou comme Isaïe (56,7).

La parole de Jésus est double : d’abord il demande de mettre fin à une pratique indigne de Dieu. Jésus se comporte en défenseur des droits de Dieu son Père. Il révèle en même temps sa relation filiale avec son Père. Il est chez lui dans le Temple. Ensuite il répond à la demande de signe, en parlant du Temple de son corps. Exactement Jésus pense au sanctuaire, c’est-à-dire le Saint des Saints, le lieu le plus sacré du Temple, qui était le lieu de la rencontre entre le Peuple d’Israël et son Dieu. Désormais, c’est le Christ ressuscité qui est le seul chemin vers Dieu, le seul Temple véritable où les hommes peuvent rencontrer Dieu. Et ce nouveau Temple est universel, il n’est la propriété d’aucun peuple, d’aucune civilisation.

Quand Jésus dit « en trois jours je le relèverai », il parle de sa résurrection.

L’évangéliste saint Jean fait lui-même le commentaire du geste de Jésus en le rapprochant du psaume 69, 9-10 : « l’amour de ta maison fera mon tourment » et ce zèle de Jésus pour la maison de Dieu le conduira à la mort, et Jean explique que c’est à la lumière de la résurrection de Jésus qu’on peut bien comprendre Jésus quand il parle du temple de son corps.

Jean écrit son évangile après la destruction du Temple de Jérusalem par les armées romaines de Titus en l’an 70. Sans doute, il s’agit dans cet évangile de souligner le caractère caduc des sacrifices du Temple. Désormais, seul reste valable pour réconcilier l’homme avec Dieu le sacrifice de l’unique Sauveur, l’homme-Dieu Jésus. En son Corps ressuscité, tous les hommes sont appelés à se rassembler comme dans l’unique Temple nouveau.

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie  

Est-ce que le Christ ressuscité est bien au cœur de notre relation avec Dieu, de notre prière. (Attention aux chaînes de prière qui nous tombent entre les mains avec des consignes pour les reproduire et les diffuser. Les arrêter sans hésiter.)

Jésus ressuscité, le nouveau Temple, est pour tous. Est-ce que notre communauté chrétienne, nos groupes, sont ouverts, accueillants à tous ? (Parfois nous sommes satisfaits de nous retrouver entre nous, avec les mêmes idées, les mêmes pensées…et nous risquons de n’être plus, dans le Christ, un chemin vers Dieu pour d’autres, surtout s’ils ne pensent pas tout à fait comme nous…).

Ensemble prions  

Chant : Peuple choisi  (Carnet paroissial p.239  c.1,2,3)

Confions-nous aux promesses du Christ et prions pour l’Église :

Temple fondé sur le Christ, la pierre angulaire, Peuple qui met en lui sa foi.

Voici  la demeure de Dieu  chez  les hommes !

Voici la maison de paix où l’homme reçoit le don de Dieu

Voici le temple ouvert où l’homme qui adore devient témoin de Dieu.

 

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Rencontre autour de l’Évangile – 1er Dimanche de Carême

 » Le règne de Dieu est tout proche.

Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle »

  

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Marc 1, 12-15)

Nous sommes au tout début de l’Évangile de Marc. Jean Baptiste a terminé sa mission. C’est au tour de Jésus de commencer la sienne.

Le sens des mots

Jésus baptisé : pourquoi Jésus s’est fait baptiser ?

L’Esprit le pousse au désert : D’où vient cet Esprit ? Pourquoi le désert ? Est-ce que nous nous rappelons ce qui s’est passé pour le peuple hébreu à la sortie d’Égypte ? Rappelons-nous comment sa fidélité a connu de rudes épreuves.

Quarante jours : A quoi nous renvoie ce chiffre « quarante » ?

Tenté par Satan : Qui est ce personnage ? En quoi, au juste, Jésus a-t-il été tenté ?

Parmi les bêtes sauvages : Pourquoi Jésus vit-il parmi les bêtes sauvages : qu’est que cela signifie ?

Les anges le servaient : Quel est le sens de cette parole ?

Après l’arrestation de Jean-Baptiste : Quel était le rôle de Jean-Baptiste ? Qu’est-ce qu’il prêchait ?

La Galilée : C’est là que Jésus commence sa prédication. Pourquoi ?

La Bonne Nouvelle de Dieu Quelle est cette Bonne Nouvelle ? Bonne Nouvelle pour qui ? Quel est l’autre mot pour dire « Bonne Nouvelle » ?

Les temps sont accomplis : Que veut dire Jésus ?

Convertisez-vous : C’est quoi cette « conversion » que Jésus demande ?

Croyez à la Bonne Nouvelle : Qui est en définitive cette « Bonne Nouvelle »  ? Que  veut dire « croire » ici ?

 

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

Jésus, Jésus, tu es toi-même la Bonne Nouvelle du Salut que Dieu ton Père apporte aux hommes. Par toi, c’est Dieu lui-même qui s’est approché, personnellement, de nous. Durant ce temps de Carême, conduis-nous au désert avec Toi et rends nous forts dans les tentations qui sont des épreuves pour notre foi. Change toi-même notre cœur.

  

Pour l’animateur  

Par son Baptême, Jésus a manifesté sa solidarité profonde avec l’humanité pécheresse. Le Père l’a investi officiellement de sa mission de Messie Sauveur par le Saint Esprit. Et cet Esprit de Dieu l’entraîne au désert. Le désert, lieu de la solitude, du silence, de l’aridité, nous ramène au désert de l’Exode. Durant « quarante » ans, la fidélité du peuple hébreu à Dieu a connu des épreuves (la faim, la soif, murmure et révolte contre Dieu, idolâtrie… Jésus est amené à refaire, pour son compte, l’itinéraire spirituel du peuple de Dieu. Il a passé par les eaux du Jourdain (comme le peuple hébreu par la Mer Rouge). Il revit les « tentations » que l’ancien Israël a subies au désert. (C’est le sens du chiffre « quarante »). Tel un nouveau Moïse, Jésus accomplit le nouvel Exode ; en sa personne va naître le nouveau peuple de Dieu.

Satan est le nom donné dans la bible à l’ennemi mystérieux qui s’oppose à l’établissement du Règne de Dieu. Marc est très discret sur les tentions de Jésus au désert. Mais durant tout son ministère, nous verrons que Jésus a été sollicité d’utiliser sa puissance divine pour imposer de manière triomphale le Règne de Dieu. Au lieu de manifester sa divinité avec éclat, jésus restera humblement soumis au Père. Le fait qu’il vit parmi les bêtes sauvages, c’est une manière de dire qu’il est victorieux des forces du Mal. Cette familiarité de l’homme avec les bêtes sauvages était annoncée par les prophètes pour dire que le Messie rétablit l’harmonie de l’homme avec le ciel et avec la création. Et Dieu est avec lui pour l’assister. C’est le sens des anges qui le servaient.

Jean le prophète précurseur prêchait la conversation et Jésus le Messie prend le relais. Jésus revient en Galilée ou il a été élevé. La Galilée est le «district des nations » , un carrefour de peuples, une terre de brassage entre juifs et païens, un centre missionnaire très important pour Jésus. Jésus proclame la Bonne Nouvelle de Dieu : c’est l’annonce de la joyeuse nouvelle du salut  « vient » de Dieu. Jésus apporte avec lui cette «Bonne Nouvelle» : « l’Évangile ».

« Les temps sont accomplis » ; cela veut dire que le Plan de Salut de Dieu a trouvé en Jésus son accomplissement : il est le Messie qui mène l’histoire à sa fin. Avec Jésus, Dieu est maintenant personnellement à l’œuvre : en Jésus le Règne de Dieu s’est approché de nous. Se convertir c’est changer mentalité, de manière de penser et de vivre, pour accueillir dans la foi cet heureux événement. Mais pour cela la foi en la Bonne Nouvelle est nécessaire. Jésus est devenu lui-même la Bonne Nouvelle.

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie  

Dieu en son fils est venu lui-même prendre en main la lutte des hommes contre toutes le formes de mal et manifester ainsi son Règne. L’heure est arrivée ou Dieu se mêle aux hommes pour que l’amour ait le dernier mot sur la terre :

Sommes-nous conscients du poids du péché du monde sur les hommes : les peuples opprimés, le règne de l’argent, la souffrance des malades, des handicapés, des laissés pour compte de notre société…? Comment à notre place et selon nos moyens nous sommes associés à la lutte de Jésus Christ contre le Mal ?

A voir nos équipes, nos mouvements, nos communautés chrétiennes, nos célébrations, les hommes peuvent-ils dire « le Règne de Dieu est là » ?

Ensemble prions  

Prier avec le chant : Seigneur avec toi nous irons au désert

(carnet paroissial)

 

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Rencontre autour de l’Évangile – 6ième Dimanche du Temps Ordinaire

 » Le soir venu, on lui amenait tous les malades « 

  

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Ce passage fait suite à celui du dimanche précédent. Jésus est au début de son ministère.

Situons le texte et lisons (Marc 1, 10-45)

Faire une première lecture. .

Un lépreux : dire tout ce que l’on sait du sort d’un tel malade au temps de Jésus.

Noter la démarche et la prière du lépreux. Quelle réflexion cela nous inspire ?

La réaction de Jésus :

Qu’avons-nous à dire de ses sentiments. De son geste. De sa parole : « Je le veux, sois purifié »

Pourquoi aussitôt après l’avertissement sévère de ne rien dire à personne ?

Et pourquoi cette demande de Jésus : « va te montrer au prêtre. »

Et pourquoi cette guérison sera pour les autorités religieuses un témoignage  ?

Et comment comprendre la réaction de l’homme guéri ?

Son attitude a-t-elle un sens pour nous aujourd’hui ? Est-ce que Jésus nous demande de nous taire ?

Jésus est obligé d’éviter les lieux habités : pourquoi ?

Retenons des mots importants

La synagogue de Capharnaüm : ces mots reviendront souvent.

Jacques et Jean, Simon et André

Que se passe-t-il chez Simon ?

Notons tous les gestes de Jésus.

Noter qu’il s’agit de la fièvre.

Dès que la femme fut débout, « elle les servait »

 

Nous pouvons lire cette page d’évangile à un double niveau :

            – Premier niveau : l’action de Jésus chez Simon.

            – Quel serait le deuxième niveau ? 

Relever tous les mots qui montrent que Jésus connaît un réel succès auprès des foules. Comment est-il considéré par les gens ?

En fait, quelle est la préoccupation de Jésus et pourquoi il empêche de dire qui il est ?

Suivre Jésus qui se lève bien avant le jour… Peut-on deviner le contenu de sa prière ?

« Tout le monde te cherche » : pourquoi cette parole des disciples à Jésus ?

Regarder la réponse de Jésus : Pour lui quel est l’essentiel de sa mission ? »

« C’est pour cela que je suis sorti »: que veut dire Jésus ?

« Il parcourut toute la Galilée  ».

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

A la fin du partage, faire un moment de silence pour une contemplation de Jésus et une prière silencieuse.

  

Pour l’animateur  

Le malade s’approche de Jésus pour une demande humble et confiante. Il s’agenouille devant lui et le supplie.

Pour bien comprendre cette demande, il fait savoir que le lépreux était un homme totalement exclu de la société. Atteint d’une maladie grave et contagieuse, il était tenu à l’écart de la collectivité. Selon la loi de Moïse, il devait porter des vêtements déchirés et des cheveux en désordre et crier « impur ! impur » quand il s’approchait d’un endroit habité.

Dans la bible, la lèpre est un mal physique et aussi un mal religieux : elle était considérée comme la marque du péché et le châtiment divin de fautes jugées particulièrement graves. Le lépreux était comme un mort ambulant, rejeté comme un cadavre source « d’impureté ». Pas de communion possible avec Dieu et avec les hommes.  La guérison d’un tel mal était réservé à Dieu.

Dans ce contexte, l’attitude de Jésus est extraordinaire : non seulement il se laisse approcher par le malheureux, mais il ose toucher l’intouchable. Et sa parole a la souveraine efficacité de la Parole même de Dieu : il dit et cela fut.

La guérison des lépreux figurait parmi les signes auxquels on reconnaîtrait l’action du Messie. Aux disciples de Jean Baptiste venus lui demander s’il était le Messie, Jésus répond : Les boiteux marchent, les lépreux sont guéris. » (Mt 11, 1-5) Le Messie est donc là qui restaure l’homme en parfaite santé physique et spirituelle.

Aussitôt après la guérison Jésus « chasse » carrément l’homme avec l’ordre de se taire. C’est dans l’évangile de Marc ce qu’on a appelé le « secret messianique ». Jésus ne veut pas qu’on se méprenne sur le sens de son identité de Messie. Il n’est pas ce magicien attendu qui supprimerait tous les maux de la terre. La profondeur de son être et de sa mission de Messie ne pourra vraiment être comprise qu’à la lumière de sa Passion et de sa Résurrection ?

Jésus envoie l’homme guéri vers le prêtre pour faire constater officiellement sa guérison et le faire rentrer dans la communauté religieuse. Et ce sera un témoignage. Les autorités religieuses apprendront ainsi que cette guérison est l’accomplissement en la personne de Jésus de l’attente du Messie.

En fait par la désobéissance de l’homme guéri, Marc nous ramène à aujourd’hui : celui qui est guéri doit être missionnaire de la Bonne Nouvelle.

Avec la résurrection de Jésus, le « secret messianique » est devenu caduc.

Le lecteur de cet évangile, c’est à dire chacun de nous, a mission de répandre le joyeux message libérateur de Jésus.

Puis l’évangéliste revient à Jésus : Jésus est obligé de fuir la foule. De partout en venait à lui. Une question naît dans les cœurs : « Quel est cet homme ? » 

 

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie  

En guérissant le lépreux et en lui permettant de retrouver sa place dans la société, Jésus nous révèle qu’il est venu susciter parmi les hommes une fraternité qui ne connaîtra ni paria ni exclu.

Nous connaissons aujourd’hui autour de nous des gens mis à part de la société : des jeunes qui au sortir de l’école se retrouve sans travail, des personnes qui n’ont pas notre culture, notre langue, notre religion, notre genre de vie, etc…

Les fréquentons-nous ? Quel regard nous portons sur elles ? Les aimons-nous comme des frères ?

 

La lèpre qui défigure le visage de l’homme a toujours été interprétée comme le symbole du péché qui défigure l’image de Dieu qui est en nous.

Pour guérir la lèpre de notre péché, prenons-nous le temps de nous approcher de Jésus Christ avec la même confiance que le lépreux de l’évangile ?

Ensemble prions  

Psaume 101 : N’oublie pas, Seigneur, le cri des malheureux.

Seigneur entends ma prière : que mon cri parvienne jusqu’à toi !

Ne me cache pas ton visage le jour où je suis en détresse !

A force de crier ma plainte, ma peau colle à mes os.
Mais toi, Seigneur, tu es là pour toujours; d’âge en âge on fera mémoire de toi.

Du ciel le Seigneur s’est penché, il regarde la terre pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir.

 

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