16ième dimanche du temps ordinaire par le Diacre Jacques FOURNIER (19 juillet)

« Le Seigneur est mon berger » (Mc 6,30-34)

 En ce temps-là, après leur première mission, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné.
Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger.
Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart.
Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux.
En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.

16ième dimanche temps ordinaire

 

             Les Apôtres reviennent de mission. « Ils se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné ». Et ils sont fatigués… Jésus le voit, et il va aller au-devant de leurs besoins, avant même qu’ils lui aient demandé quoique ce soit… Son attitude confirme ici ce qu’il leur avait dit un jour : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles, ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas. Car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l’ayez demandé ». Or, « moi et le Père, nous sommes un » (Mt 6,7-8 ; Jn 10,30)), unis l’un à l’autre dans la communion d’un même Esprit, d’un même Amour. La Lumière de l’Amour qui brille dans les yeux de Jésus est donc la même que celle du Père… Ils sont fatigués, ils n’ont rien demandé : « Venez à l’écart et reposez vous un peu »… « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer » (Ps 23)…

            « Venez à l’écart »… En effet, « ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger ». Jésus, « le Verbe fait chair » (Jn 1,14), vrai Dieu et vrai homme, est le plus humain qui soit. Et nous le voyons se préoccuper ici, très concrètement, de ses disciples : qu’ils puissent bien manger et bien se reposer… Et il fera de même un peu plus tard avec la foule venue à sa rencontre pour l’écouter, en plein désert… Ils ne lui demanderont rien, mais Jésus, voyant leurs besoins, accomplira pour eux la première multiplication des pains (Mc 6,35-44)…

            « Les disciples partirent donc dans la barque pour un endroit désert, à l’écart »… Mais en regardant la direction qu’ils prennent, les gens devinent l’endroit où ils vont accoster. Ils courent sur le bord du lac et arrivent avant eux… Dans leur vie d’hommes et de femmes, ils sont « comme des brebis sans berger », perdus dans ce monde si souvent difficile, ne sachant sur qui compter. Lorsque Jésus débarque, il voit cette grande foule, il perçoit leur détresse, et, littéralement, écrit St Marc, « il fut remué jusqu’aux entrailles », bouleversé de compassion jusqu’au plus profond de lui-même… Aussi va-t-il aller au devant de leurs besoins, avant même qu’ils lui aient demandé quoique ce soit, et « il se mit à les instruire longuement. » Il leur parlera du Père, de son Amour pour tous les hommes, de sa Présence agissante à leur côté, certes invisible à leurs yeux de chair, mais puissante en leur cœur, par le Don de l’Esprit… Alors, confiance et paix…           DJF

               

                                                                              

image_pdfimage_print

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Question antispam * Time limit is exhausted. Please reload the CAPTCHA.

Top