La liturgie de ce 19ème dimanche tombe à pic en ce temps de vacances pour réveiller certaines tiédeurs de notre foi. L’aventure de la foi n’est pas un long fleuve tranquille – loin de là -, nous devons consentir à mener un combat, avec cette conviction que Dieu ne nous abandonne pas.
► Première lecture : le prophète Élie (1 R 19, 4-8 )
Dans la première lecture, le prophète Élie est obligé de fuir à cause de « l’hostilité de la reine Jézabel ». Il se réfugie au désert, épuisé, voire déprimé, à un point qu’il confie à Dieu son désir de mourir.
Dans un songe, l’ange du Seigneur le réveille et lui ordonne de manger : Dieu ne veut pas qu’il meure ! Une seconde fois, l’ange l’appelle à prendre des forces pour la route.
Qui d’entre nous n’a pas fait une fois dans sa vie l’expérience d’Élie ? Les déceptions, l’absence du goût de vivre, la tentation du désespoir… Oui, il faut mener un combat pour trouver des forces pour surmonter la lassitude.
Des forces peuvent réellement nous aider si nous les laissons agir : le soutien de nos proches et de nos amis, une parole qui croit en nous, un regard qui nous espère… Il y a aussi la force de la Parole de Dieu qui nous invite à ne pas baisser les bras…. Ces forces peuvent nous aider à rebondir pour sortir du marasme.
► Psaume 33
Dieu n’est pas insensible à ce que nous vivons de pénible. Le psalmiste dans le Psaume 33 nous le rappelle. Dieu n’abandonne aucun de ses enfants dans les épreuves à condition de s’en remettre vraiment à lui.
« Goûtez et voyez : le Seigneur est bon ! Heureux qui trouve en lui son refuge ! » Dieu entend toujours le cri de détresse du « pauvre » et le « délivre » de ses « frayeurs ».