25ième Dimanche du Temps Ordinaire – par Francis COUSIN (St Luc 16, 1-13)

 

« Faites-vous des amis

avec l’argent malhonnête. »

On peut être surpris de cette consigne de Jésus. En effet, comment comprendre que Jésus nous encourage à faire des choses malhonnêtes ?

Il ne s’agit pas pour Jésus d’utiliser des mauvaises manières pour arriver à ses fins, qui, elles, sont bonnes puisqu’il s’agit de permettre à des personnes de pouvoir aller au Paradis, dans les demeures éternelles, pour pouvoir y être accueillis par eux.

Il y a un adage qui dit : « La fin justifie les moyens ».

On pourrait croire que Jésus est d’accord avec cela.

Mais je ne pense pas que ce soit vrai. Jésus ne peut pas nous encourager à faire des choses mauvaises dans un but bon.

Ce qu’il demande, c’est d’être aussi ingénieux que l’intendant malhonnête pour faire le bien, de trouver les moyens nécessaires pour pouvoir réaliser ce qui est bien, mais toujours dans le respect de l’éthique chrétienne et de la loi humaine. « En effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière ».

Et quand Jésus parle de bien, ce n’est pas comme pour l’intendant malhonnête pour son bien personnel futur, mais pour le bien pour tous, pour les autres, le bien commun.

Jésus ne nous demande pas d’être malhonnête. Surtout pas.

Il ne nous donne pas en exemple le gérant, qui n’est pas vraiment un voleur puisque lui ne gagne rien, mais ses agissements nous montre qu’il est véritablement un mauvais gestionnaire puisqu’il dilapide les biens qui ne lui appartiennent pas.

S’il en est un qui fait son éloge, c’est son maître. Mais cela ne l’empêche pas de vouloir se séparer de lui.

Mais Jésus ne le fait pas. Par contre, il dit : « Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. »

Et il ajoute : « Si donc vous n’avez pas été digne de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? »

Quel est donc ce bien véritable ?

Le bien véritable, c’est la parole de Dieu, c’est le service pour le bien commun. C’est tout ce qui peut nous permettre d’entrer dans le Paradis.

Ce qui veut dire clairement que si on trafique avec de l’argent malhonnête, on ne peut pas aller dans le Paradis (sauf à se convertir in extremis).

La fin de la lecture de ce jour est encore plus claire : « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent ».

Et on pense automatiquement au jeune homme riche qui voulait suivre Jésus : « Va, vends tout ce que tu as et donnes-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. » grâce à « ces amis [qui t’]accueilleront dans les demeures éternelles ».

Mais lui a préféré avoir son trésor sur la terre.

Seigneur Jésus,

tu nous demandes d’être attentifs

à notre rapport à l’argent,

et que celui-ci ne soit pas utilisé

seulement à notre propre profit,

mais pour le bien de tous,

surtout ceux qui en ont le plus besoin.

Restons attentifs à eux.

 

Francis Cousin

 

  

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Prière dim ordinaire C 25°

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