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Du 6 mars au 28 avril, l’équipe du Sedifop vous propose sur « jevismafoi.com » un temps de retraite spirituelle sur le thème : « Croyez à la Bonne Nouvelle » : il suffit d’aller sur « jevismafoi.com », de cliquer sur « nous contacter » et de nous donner votre adresse mail. Nous nous engageons bien sûr à ne communiquer votre adresse à aucune autre structure… Vous recevrez alors gratuitement tous les matins une petite méditation… Bon carême à vous avec ce Christ Sauveur dont toute la Joie consiste à nous arracher à nos ténèbres et à nos tristesses!
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« Seigneur, quand te verrai-je face à face ? »
Cette antienne du psaume 41 est bien connu, et beaucoup aimerait qu’elle se réalise bien avant leur mort. C’est tout ce qu’on peut leur souhaiter.
C’est ce qu’ont vécu les trois apôtres qui accompagnaient Jésus sur la montagne du Thabor. Jésus étant en prière, « son visage devint autre » et il parlait avec Moïse et Elie. Pierre, Jean et Jacques, bien qu’accablés par le sommeil « virent la gloire de Jésus et les deux hommes à ses côtés ».
Voir Jésus dans sa gloire, avec son corps glorieux, son corps de ressuscité !
Une vision surprenante, inattendue, mais paisible, tellement que Pierre veut qu’elle dure et qu’il propose de planter trois tentes …
Une vision qui éblouit, mais qui fascine …
Comme certaines rencontres qu’on peut avoir avec des personnes « qui respirent Dieu », qui « vivent de Dieu ». Et on ne peut que souhaiter que chacun puisse rencontrer au moins une de ces personnes.
J’en ai rencontré une il y a plus de quarante ans. J’étais en vacances en Bretagne, seul, et j’avais décidé d’aller à l’abbaye de Boquen. Je pensais y trouver des moines, et en entrant dans l’abbatiale, j’y trouvais des sœurs, agenouillées dans le chœur avec quelques laïcs. C’était le début des vêpres. J’avançais jusqu’au premier banc et m’associais à leur prière. Quelle ne fut pas ma surprise de voir une sœur se lever et venir vers moi en souriant, me demandant de venir avec elles dans le chœur. Je refusais en disant que je peux prier avec elles d’où je suis et que je ne voulais pas déranger. Mais elle insista tellement que je la suivis.
Les vêpres terminées, tout le monde sortit et je m’apprêtais à partir quand la même sœur vint vers moi en sautillant, et me posant quelques questions. Elle avait un visage souriant plein de joie, « plein d’amour et de miséricorde », et ses yeux reflétaient la bonté de Dieu. Elle donnait à voir Dieu.
Est-ce que je la voyais de manière différente que celles des autres personnes présentes ce jour-là ? Je ne sais. Sans doute oui. Et encore maintenant, je revois ses yeux. Elle était tellement heureuse d’être avec Dieu. On en voit si peu que cela marque.
C’est peut-être ce qui est arrivé aux trois apôtres : ils ont vu le Christ, et ils l’ont décrit tel qu’ils l’ont perçu, tel que l’Esprit Saint leur a permis de le voir, comme la beauté d’amour et de miséricorde du Fils de Dieu.
Comme sans doute certains ’’guéris’’ par Jésus l’ont vu. Ce qui leur a permis de changer de vie, ou plutôt de lui donner une nouvelle orientation, éclairée par la bonté et la beauté du Fils de Dieu, comme par exemple Bartimée et Zachée …
On remarquera que les trois apôtres choisis par Jésus l’ont été parmi les « quatre premiers disciples » (dans les évangiles synoptiques), et qu’ils étaient avec lui dans des moments particuliers : la ’’guérison’’ de la fille de Jaïre où Jésus montre sa supériorité sur la mort, la transfiguration où Jésus se montre comme Fils de Dieu et continuateur de l’Ancien Testament, à Gethsémani où Jésus montre sa faiblesse humaine et son acceptation de la mission donnée par son Père…
Manque le quatrième : André !
Mais peut-être que celui-ci n’avait pas besoin de VOIR Jésus dans ces moments-là, car il avait tout compris dès le départ. Il avait vu et compris Jésus dès son premier contact : « Venez et voyez » (Jn 1,39). Pour preuve, en rencontrant son frère Simon-Pierre, il lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » (Jn 1,41)
Dieu se donne à voir, par lui-même, avec l’aide de l’Esprit-Saint.
Mais c’est très rare qu’il le fasse de lui-même.
En fait, il compte sur nous, les Chrétiens.
C’est nous qui devons refléter auprès des autres « l’amour et la miséricorde de Dieu », qui devons refléter le visage glorieux de Jésus.
C’est nous qui devrions avoir « une gueule de Ressuscité » comme disait le père Bernard Régnier !
Malheureusement, nous en sommes souvent loin.
C’est l’occasion pour nous, pendant ce temps de carême, de « rentrer en nous-même pour retourner vers le Père » (cf la parabole du fils prodigue Lc 15,17), et de nous convertir en profondeur.
Saint Paul nous dit dans la deuxième lecture : « Regardez bien ceux qui se conduisent selon l’exemple que nous vous donnons ». Dieu se donne à voir.
Seigneur Jésus,
Tu te montres aux apôtres
tel que tu es depuis toujours,
dans ton corps glorieux.
D’autres, comme eux, t’ont vu ainsi,
et en sont totalement transformés :
c’est toi qui vit en eux.
Puissions-nous devenir comme eux,
pour ta gloire et le salut du monde.
Francis Cousin
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« Les tentations de Jésus. »
La vie de tout homme est parsemée de tentations. Nous sommes tous tentés à un moment ou à un autre … et parmi ces tentations, il y en a de bonnes, qui sont sans doute agrées par Dieu (à chaque fois que nous sommes tentés par un métier, un engagement, une expérience … dans le but de servir les autres humains, pour le bien commun) et il y en a de mauvaises, suggérées par le Démon, le diable, et là il n’y a pas besoin d’expliquer, tout le monde connaît …
Et Jésus, vrai Dieu et vrai homme, a eu aussi des tentations, et sans doute pas seulement celles dont l’évangile d’aujourd’hui nous parle. Mais il n’est pas « entré dans ces tentations » parce qu’il était toujours en lien avec son Père et avec l’Esprit.
Après son baptême où l’Esprit vint sur lui et la voix du Père le reconnu comme son Fils, Jésus, « rempli d’Esprit Saint » fut conduit au désert, pendant 40 jours.
Quarante jours, c’est plus qu’une lunaison, plus qu’un mois, un nombre qui rappelle le nombre d’années pendant lesquelles les hébreux ont erré dans le désert après être sortis d’Égypte avant d’atteindre le « pays ruisselant de lait et de miel » (1° lecture). Temps nécessaire pour passer de l’esclavage à la liberté. Mais c’est aussi le temps qu’a passé Moïse au sommet du Mont Sinaï, sans manger ni boire, avant que ne soient écrits les 10 commandements de Dieu, la Loi qu’on appelle de Moïse. Jésus, nouveau Moïse, accomplira cette loi en y ajoutant une loi nouvelle : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 13,34).
Et pendant ces « quarante jours, Jésus fut tenté par le diable ».
La tentation pour Jésus a été permanente pendant ces quarante jours, mais il était tellement en accord avec son Père que cela ne l’a pas tellement gêné. Mais au bout de quarante jours, « Il eut faim ». Il commence à ressentir un sentiment de manque de nourriture., et cela le tenaille. Et le diable, qui était toujours après lui, ne manque pas l’occasion de le tenter une nouvelle fois.
Et le diable s’y prend de la même manière qu’avec Ève, en amenant la suspicion de celui qu’il veut tenter : « Si tu es le fils de Dieu … ». Il installe le doute chez Jésus qui est en manque de nourriture, comme il le fait subtilement avec nous quand nous sommes faibles, car le diable, comme tous les malfaisants, ne s’attaque qu’aux faibles, ou ceux qui paraissent tels.
Mais ce n’est pas le cas avec Jésus, car, même si on n’en entend plus parler, l’Esprit Saint qui a conduit Jésus au désert ne l’a pas abandonné, il est toujours avec lui, pour l’aider dans ses moments de faiblesses, car « L’esprit vient au secours de notre faiblesse » (Rm 8,26). Par trois fois, le diable va tenter Jésus en utilisant à chaque fois une des trois grandes manières qui peuvent nous faire tomber ses griffes :
La tentation de l’avoir, à la quantité que je veux : avoir du pain avec des pierres, avoir … ne penser qu’à soi, peu importe les autres, simplement moi, moi …
La tentation de la puissance, du pouvoir : « Je te donnerai tout ce pouvoir et la gloire sur ces royaumes … si … ». Beaucoup sont prêts à avoir du pouvoir, sans tenir compte du « … si … », et bien souvent on n’entend même pas le « si ».
La tentation du paraître, une des pires choses qui existe actuellement dans notre monde … Tout le monde veut montrer qu’il est supérieur aux autres, qu’il a plus que… qu’il a la plus grande … Moi je peux, pas toi … Égoïsme encore une fois. Et là encore on est prêts à passer sur les « … si … ».
Et par trois fois l’Esprit soufflera à Jésus la phrase du Deutéronome qui clouera le bec au diable.
Mais nous, est-ce que nous sommes capables de clouer le bec au diable ?
Peut-être parfois … mais il faut bien reconnaître que la plupart du temps, on se fait avoir. On ne résiste pas à la tentation, surtout quand elle est bien présentée … et le diable excelle dans la présentation des choses …
Il y a une chose qui peut nous aider à mettre à bas le diable : suivre la Parole de Dieu, et spécialement celle de l’évangile du mercredi des cendres : « Quand tu fais l’aumône … tu pries … tu jeûnes … fais-le dans le secret, car ton Père qui voit dans le secret te le rendra. » (Mt 6,4.6.18). Cela nous débarrasse déjà du ‘paraître’. Et si en plus, on jeûne, c’est-à-dire qu’on se satisfait de ce qu’on a, sans vouloir plus, et même en voulant moins … cela nous aide dans les trois sortes de tentation. Et enfin, et surtout, si on prie, si on a, comme Jésus, une relation particulière avec Dieu, alors on sera sauvé (cf 2° lecture).
Et il faut toujours avoir à l’esprit cette phrase du Notre Père « Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre –nous du Mal ». Mal avec une majuscule, comme Malin, comme Démon, comme Satan, comme Diable …
Comme Jésus le dit : « Cette espèce-là (ce diable), rien ne peut le faire sortir, sauf la prière » (Mc 9,29).
Seigneur Jésus,
de cette épisode de la tentation
que tu as subis au désert,
nous pouvons retenir au moins trois choses :
qu’il est important de connaître la Parole de Dieu,
qu’il est bon de jeûner pour purifier notre esprit,
que nous devons toujours être en contact
avec ton Esprit Saint par la prière.
Francis Cousin
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PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Place Saint-Pierre
Mercredi 27 février 2019
Frères et sœurs, la prière du « Notre Père » est composée de sept demandes, facilement divisibles en deux sous-groupes. Avec les trois premières, Jésus nous fait entrer dans ses désirs, tous tournés vers le Père, alors que, dans les quatre autres demandes, c’est lui qui entre en nous et se fait l’interprète de nos besoins. Là se trouve la matrice de toute prière chrétienne : la contemplation de Dieu et de son mystère, d’une part, et de l’autre, une sincère et courageuse demande de ce qui nous est nécessaire pour vivre, et vivre bien. Point n’est besoin de vaines paroles pour parler avec Dieu : le premier pas de la prière chrétienne est toujours de s’en remettre à Dieu, à sa providence, car il connaît notre cœur mieux que nous-mêmes. Ainsi, la confiance nous conduit à demander ce dont nous avons besoin, sans angoisse ni agitation. C’est pour cela que nous prions en disant, « que ton nom soit sanctifié ». En demandant avec Jésus, que Dieu le Père soit reconnu par tous et adoré pour ce qu’il est vraiment, nous prions aussi pour que la sainteté de Dieu soit manifestée par notre vie et dans le monde. Car la sainteté de Dieu est une force en expansion ; elle s’élargit en cercles concentriques. Voilà pourquoi la prière chasse toute peur. Une chose est sûre : l’Esprit travaille en secret pour la rédemption du monde et les jours du mal sont comptés !
Je suis heureux de saluer les pèlerins venus du Canada, de Suisse et de France. Je salue les groupes de plusieurs diocèses et de paroisses françaises, en particulier ceux du diocèse de Belley-Ars et de Brazzaville avec Mgr Roland, du diocèse de Poitiers avec Mgr Wintzer, de la paroisse de Porto-Vecchio ; en outre, je salue tous les jeunes présents, en particulier ceux du diocèse de Créteil avec Mgr Santier. Demandons à l’Esprit Saint de nous aider à manifester par toute notre vie la sainteté de Dieu et à rendre son nom présent dans le monde. Que notre prière nous permette ainsi de grandir dans la confiance en Dieu, en sa providence. Que Dieu vous bénisse !
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« Une fois bien formé,
chacun sera comme son maître. »
Jésus nous surprendra toujours. Il parle en parabole « parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre » (Mt13,13), mais aux disciples « il vous est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux » (Mt 13,11 ». La question qu’on peut se poser : faisons-nous partie des disciples, en tant que baptisés … ou croyons-nous en faire partie …
Observons la pédagogie de Jésus dans le passage de l’évangile de ce jour.
Il commence par une question toute simple « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? ». La réponse est évidente pour tout le monde : c’est impossible sur une longue distance sous peine de chute. Et on se pose la question : « Pourquoi dit-il cela ? Où veut-il nous emmener ? ».
Puis il parle de paille et de poutre. Là, on commence à comprendre : celui qui voit la paille dans l’œil de son camarade, qui pense donc bien voir puisqu’une paille, ce n’est pas grand, c’est même très petit, insignifiant, puisqu’elle peut être emporté par le vent, et cela n’a pas de valeur, puisqu’on la brûle « au feu qui ne s’éteint pas » (Lc 3,17), est en fait un aveugle-voyant puisqu’il ne voit pas la poutre dans son œil.
Mais qui s’amuse à regarder dans l’œil de son camarade ? Je dirai tout le monde (ou presque…), à chaque fois que l’on commet un commérage sur quelqu’un, un ‘la dit la fait’ comme on dit, qu’on se permet de juger le comportement d’un autre. Oh bien sûr, des fois, on le fait « pour leur bien », « parce qu’on pense qu’il s’égare, ou s’écarte de la Parole de Dieu », « parce qu’il est marqué dans l’Évangile :’’ Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.’’ (Mt 18,15) » … et on oublie tout le temps qu’on n’est pas meilleur que lui, … et que Dieu seul peut juger.
Et si l’autre est comme moi, nous sommes deux aveugles … qui ne peuvent servir de guide l’un pour l’autre.
Troisième étape : l’arbre et ses fruits.
Si l’arbre est bon, le fruit est bon. Si l’arbre est pourri, le fruit est pourri. Nous sommes l’arbre, et nos actions sont le fruit du « trésor de notre cœur ».
Dit autrement, si nous sommes bon, nos actions sont bonnes, et si nous sommes mauvais, nos actions sont mauvaises ! Cela peut sembler un peu abrupte, et sans doute faudrait-il nuancer quelque peu. Et ce qui sort de notre cœur, cela se manifeste principalement par la parole (et parfois par des manifestations physiques outrancières). Jésus avait déjà dit quelque chose d’un peu semblable : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur ; mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l’homme impur. » (Mt 15,11). On comprend mieux la parole de la première lecture : « Ne fais pas l’éloge de quelqu’un avant qu’il ait parlé ».
Mais il y a quelque chose qu’on ne comprend pas, face à cette succession de paroles qui nous semble plus ou moins évidentes, c’est comment on fait pour tirer du « bien du trésor de notre cœur » ?
C’est alors qu’il faut revenir à cette petite phrase qui nous semble arrivée comme un cheveu sur la soupe : « Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. »
Une fois bien formé … Qui nous forme ?
Celui qui nous forme, c’est Jésus, par sa Parole. C’est lui qui nous devons écouter, c’est sur lui que nous devons rester greffés, lui, la vigne dont nous sommes les sarments : « De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jn 15,4-5).
Nous sommes tous des aveugles si nous sommes laissés à nous-même. Même avec une formation : Les disciples d’Emmaüs avaient suivi l’enseignement de Jésus … mais Jésus mort, ils quittent Jérusalem tout perdus. Même après la rencontre avec Jésus qui les rejoint sur le chemin, ils sont encore déprimés. Il leur faudra attendre le moment de la fraction du pain pour qu’ils le reconnaissent et que la lumière jaillisse dans leur cœur : c’est Jésus ressuscité qui est là devant eux !
Et pour nous, c’est pareil : il nous faut la rencontre avec Jésus ressuscité pour que nous voyons clair en nous, dans notre cœur, que la lumière jaillisse en nous ! Et même plus : nous avons besoin de l’Esprit Saint en nous, comme les apôtres en ont eu besoin. D’où la nécessité de recevoir la confirmation.
Et c’est tous les jours que nous devons refaire cette rencontre pour devenir, peu à peu, des disciples de Jésus à qui il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux.
Seigneur Jésus,
Tu nous veux parfait comme ton Père est parfait
mais nous ne sommes que des aveugles-voyants,
emplis de suffisance de nous
et de mépris pour les autres.
Pour cela, il nous faut accepter
d’être formé par toi, par ta Parole,
avec l’aide de l’Esprit Saint,
pour tirer du bien du trésor de notre cœur.
Francis Cousin
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