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Parcours St Pierre « Etang Salé les Hauts » (9 février)

Le samedi 9 février, le Parcours St Pierre Sud s’est retrouvé dans la superbe salle paroissiale de la Paroisse St Dominique à l’Etang Salé pour sa première rencontre sur le Livre de l’Apocalypse.

Pascal, arrivé tôt, s’est tout de suite mis à préparer le petit déjeuner, pendant que les premiers participants arrivaient…

Puis l’équipe de service s’est présentée, ainsi que tous les participants…

Nous avons ensuite pris un bon petit déjeuner, et la rencontre s’est poursuivie jusqu’à midi. Prochaine rencontre prévue le mois prochain, samedi 9 mars…

 

 

 




Première rencontre Cycle Long St Benoît (Dimanche 17 février)

Il faisait beau Dimanche à St Benoît pour la première rencontre du groupe Cycle Long.

Dès sept heures, l’équipe de service était là pour tout préparer, et accueillir les participants dans la salle paroissiale St Paul VI :

Avec, par derrière, un superbe jardin…

Un petit groupe, choisi parmi les premiers arrivants, a commencé à préparer la prière du matin, les Laudes:

Après cette prière des Laudes, nous nous sommes tous présentés et avons pris un bon petit déjeuner. Et nous avons ensuite commencé à travailler le thème de cette première journée : le projet créateur de Dieu, avec le premier chapitre du Livre de la Genèse. Notre thème d’année étant l’Eglise, nous avons pu ainsi constater que, du point de vue de Dieu, la grande famille de ses enfants est l’humanité tout entière…

Puis, vers midi, nous avons partagé un bon repas : une salade en entrée, suivie d’un bon carri coq pays au feu de bois, un rougail morue, et une salade de fruits frais…

Vint ensuite le temps d’un bon café et de la vaisselle…

Pendant ce temps-là, Renéa et Elie expliquaient aux premières années qui n’avaient pas pu venir à la session d’introduction du Collège St Michel, à St Denis, le 27 janvier, toute l’organisation du Cycle Long…

Puis, notre après midi reprit, avec vers 15h 00 un temps de carrefour :

Une petite pause suivit… puis, la remontée des carrefours, et la prière de fin d’après midi, les Vêpres. Rendez-vous maintenant pour notre prochaine rencontre, le dimanche 17 mars…

 




Première rencontre Parcours St Pierre (St Denis)

Ce samedi 16 février au matin, la première rencontre « Parcours St Pierre » à St Denis, consacré cette année au Livre de l’Apocalypse, a eu lieu à la Maison Diocésaine.

Cyril et Michelle étaient là pour accueillir les participants, après leur avoir préparé, avec Jean Albert, de l’équipe Cycle Long de Bagatelle, un bon café !

Après la prière du matin, les Laudes, à 8h 00, nous avons pris connaissance puis avons partagé un bon petit déjeuner.

Puis nous avons commencé par une introduction au Livre de l’Apocalypse

Et après une petite pause, nous avons conclu notre rencontre à midi. Rendez-vous le mois prochain, le 16 mars, pour l’étude du récit que nous offre St Jean de l’apparition qu’il eut du Christ Ressuscité (Ap 1,9-20).




7ième Dimanche du Temps Ordinaire (Luc 6, 27-38) : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » (Francis Cousin)

 

« Aimez-vous les uns les autres

comme je vous ai aimés. »

 

On pourrait être surpris que je mette en exergue cette phrase, alors qu’elle ne fait pas partie du texte de l’évangile de ce jour. Mais en fait, c’est elle qui sous-tend tout le discours de Jésus.

L’amour dont Jésus a aimé ses disciples (et les autres), est le même que celui dont le Père l’aime depuis toujours, et cet amour c’est l’Esprit Saint.

Cet Esprit Saint, nous l’avons reçu à notre baptême puis à notre confirmation, et c’est lui qui devrait nous donner la force d’aimer comme Jésus nous a aimé. Je dis ’’devrait’’, non pas que je doute des capacités de l’Esprit Saint qui peut tout nous faire faire … si nous acceptons de le laisser faire en nous … et bien souvent nous ne le laissons pas faire, pour toutes sortes de raisons que nous pensons justes et raisonnables, mais qui sont en fait liées à notre égoïsme. Saint Paul le disait déjà : « Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit. » (Ga 5,25).

Il est vrai que l’évangile de ce jour, on a du mal à l’entendre, parce que tout ce que Jésus dit nous paraît, à nous qui sommes humains, donc pécheurs, totalement utopique : ‘aimer ses ennemis, faire du bien à ceux qui nous haïssent, souhaiter du bien à ceux qui nous maudissent, prier pour ceux qui nous calomnient, …’, c’est contraire à la réaction humaine de base, parce qu’il y a des personnes qui me sont antipathiques et que je suis antipathique à d’autres, parce que l’on peut envier l’un ou l’autre et être envié, parce qu’on peut avoir des opinions politiques, sociétales, morales différentes, voire opposées. Toutes réactions qui font qu’il est difficile d’avoir un regard d’amour sur tous, de vouloir le bien de tous … et de porter toutes ces personnes que l’on pense différentes de nous dans la prière … sans essayer de voir le bien qui existe en eux, car il y a du bien dans chaque humain.

Et c’est vrai (C’est humain dit-on !) qu’on préfère aimer ceux qui nous aime, avoir des relations avec ceux avec qui on s’entend … mais Jésus nous dit bien : « Même les pécheurs en font autant ».

Ce qui pourrait laisser supposer que, pour Jésus, nous ne sommes pas pécheurs. Mais Jésus sait bien ce que nous valons, et que nous sommes aussi pécheurs. Sans doute faut-il l’entendre comme : « Même ceux que vous considérez comme des pécheurs en font autant ».

Mais qui sommes-nous pour juger si un tel ou un tel est un pécheur ? Seul Dieu peut juger … Mais avouez que nous n’arrêtons pas de juger, de mettre dans des cases, de vouloir séparer le bon grain de l’ivraie (on nous mettant bien sûr dans la partie ‘bon grain’ !). C’est pourquoi Jésus dit plus loin : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ».

Jésus est ambitieux pour nous. Il place la barre très haut. Il est vrai qu’il a dit aussi : « Soyez parfait comme votre Père céleste est parfait. » (Mt 5,48), mais on prend souvent cette phrase comme un but que nous propose Jésus, que l’on essaye d’atteindre tout en sachant qu’on n’y arrivera pas avant de mourir. (‘La perfection n’est pas de ce monde’ … ! Est-ce si sûr ?)

Tout ce discours de Jésus est comme une mise en application pratique des béatitudes que l’on trouve en Matthieu. Mais ici, c’est plus percutant, plus parlant, parce que plus dérangeant … mais peut-être aussi moins audible !

Ce discours ne s’adresse à tout le monde : dès le début, Jésus précise : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez. », il s’adresse à ses disciples, ceux qui le suivent. Et tout ce qu’il dit est comme les croix que nous devons porter pour le suivre … mais ce n’est pas facile !

Retenons deux phrases dans ce discours :

  • « Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. »

C’est une phrase que l’on connaissait déjà dans sa version négative : « Ce que vous ne voulez pas que les autres fassent pour vous, ne le faites pas pour eux. ». C’était déjà restrictif, cela empêchait de faire pour les autres un certain nombre de choses mauvaises.

Mais ici, c’est encore plus difficile à faire, parce que cela nous demande de faire aux autres ce qu’on aimerait qu’ils nous fassent, des choses positives, alors que ceux-ci n’ont pas encore eu l’idée de le faire aux autres. Ce n’est plus refuser de faire le mal, mais c’est de faire le bien sans savoir si les autres sont prêts à le faire envers nous.

A priori, on serait d’accord … si on pense à ceux qu’on aime. Mais si on pense que cela s’adresse aussi à ceux qu’on n’aime pas, alors cela devient plus difficile, car c’est donner du bien avant de recevoir … sans savoir s’il y aura jamais une ‘réponse’ positive de la part de l’autre. Et généralement, on n’est pas prêt à cela !

  • « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.»

Cela nous rappelle ce sur quoi nous avons réfléchi il y a trois ans, avec les quatorze œuvres de miséricorde, corporelles ou spirituelles, qui sont à mettre en lien avec la parabole du jugement dernier (Mt 25,31.46) et ses deux fins : « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » et « chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait. »

Amour dans la première phrase, miséricorde dans la seconde …

Les deux sont indiscutablement liés : l’amour entraine la miséricorde, et la miséricorde, le pardon, est la plus parfaite manifestation de l’amour. Mais l’amour est toujours premier, et le premier à le mettre en œuvre est toujours Dieu.

Alors on comprend l’interrogation de Benoît XVI posée aux jeunes de la 20° JMJ : « Qu’est-ce qui pourrait bien nous sauver, sinon l’amour ? »

Seigneur Jésus,

Tu nous demandes vraiment

 des choses impossibles à nous les humains !

Enfin, pas vraiment.

Si on se laisse conduire par l’Esprit Saint

que le Père et toi nous envoient,

tout devient possible,

… si nous le voulons !

 

Francis Cousin

 

 

 

 

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Prière dim ord C 7° A6

 




Première rencontre Cycle Long Bagatelle (10 Février)

Ce Dimanche 10 février, le Groupe Cycle Long de Bagatelle s’est retrouvée dans cette superbe salle paroissiale du Christ Roi qui avait été rénovée à l’époque par le Père Antoine Lan, décédé en octobre 2005, Curé de Ste Suzanne et de Bagatelle pendant 27 ans. C’est d’ailleurs lui qui avait fait construire cette église du Christ Roi à Bagatelle… Une semaine avant sa mort, il m’avait dit à propos de cette salle qui était sur le point d’être terminée : « Elle sera aussi pour le Sedifop »… Quatorze ans après, nous y sommes toujours… et nous confions, année après année, le Groupe Cycle Long de Bagatelle à sa prière…

Après une matinée passée à travailler le texte de la Génèse sur le projet Créateur de Dieu, nous avons partagé le repas sous le préau, puis le café…

… et après une petite reprise, ce fut le temps des carrefours et la prière des Vépres a conclu notre journée…

L’équipe de service en mode « détente » après tout le travail de la journée…

Pendant ce temps là, les groupes étaient en carrefours dans les petites salles de la paroisse:

Et nous avons conclu par les Vêpres:

 

 

 

 




6ième Dimanche du Temps Ordinaire (Luc 6, 17.20-26) : « Réjouissez-vous, tressaillez de joie. » (Francis Cousin)

« Réjouissez-vous, tressaillez de joie. »

« Jésus descendit de la montagne avec ses disciples et s’arrêta sur un terrain plat. ». Il avait passé toute la nuit à prier, et au lever du jour, il avait choisi parmi ses disciples ceux qu’il appela apôtres. Comme souvent dans saint Luc, avant toutes choses importantes qu’il va faire, Jésus prie son Père. Comme Moïse qui descend du Sinaï pour annoncer au peuple hébreux les dix paroles de Dieu, Jésus descend de la montagne pour donner à ses disciples sa ‘nouvelle’ loi qui accomplit celle de Moïse : les Béatitudes.

Une foule nombreuse l’attend. Pas seulement des disciples (qui sont sans doute des Galiléens), mais aussi d’autres qui viennent de Judée et de Jérusalem, des juifs donc, mais aussi des régions de Tyr et de Sidon, des non-juifs, des païens. Luc montre par-là que le discours qui va suivre ne concerne pas seulement les juifs, mais tous ceux qui sont prêts à suivre Jésus, que ce soit à cette époque, mais aussi maintenant.

Jésus lève les yeux sur ceux qui sont là ; il regarde les gens, c’est un discours face-à-face, franc, important, qu’il va faire. Pas un discours en ‘foutant’, sans regarder qui que ce soit.

Et il commence son discours, son enseignement : « Heureux … Malheur pour vous … ». Moins connues que celles de saint Matthieu, et moins nombreuses … et présentées différemment.

Ceci peut nous choquer, avec ses quatre béatitudes, mais aussi en opposé pour chacune d’elles ses quatre « malheur pour vous » …

Dieu veut le bonheur de tous, et c’est sa raison d’être. Alors pourquoi ces incantations de malheur ? Dieu ou Jésus mentirait-il ? Certainement pas. Il n’y a pas de contradictions dans le discours de Jésus. En aucune manière Jésus ne demande la malédiction sur les riches, les repus … Il ne fait que constater des situations … et certainement il s’en désole … Il en parle d’ailleurs à d’autres endroits de son évangile : « il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux. » (Mt 19,24). Mais aussi : « il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. » (Lc 15,7).

La lecture seule de l’évangile risque de nous faire comprendre de manière trop restrictive le message de Jésus. Il faut lire ce texte avec l’ensemble des textes de ce jour.

La première lecture nous donne déjà une première clef de compréhension, avec elle aussi une opposition : « Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur. », mais « Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance (…) il ne manque pas de porter du fruit. ». L’important n’est pas d’avoir une vision de l’homme dans le monde, mais d’avoir une vision transcendante de l’homme en lien avec Dieu. Vision confortée par le psaume : « Heureux est l’homme qui (…) se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! ».

La deuxième lecture nous donne une autre clef : notre résurrection en lien avec la résurrection de Jésus : « si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur » et plus loin « Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. ».

Notre vie ne se termine pas avec la mort terrestre, mais elle continue avec la Vie Éternelle.

Un exemple nous est donné par Jésus avec la parabole du ‘mauvais riche’ et de Lazare : le riche avait vécu sa vie en ne pensant qu’à lui ; mais quand Lazare et lui moururent, c’est là qu’il se rendit compte de la présence de Lazare : « Au séjour des morts, le riche était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. » (Lc 16,23) Le riche avait eu sa consolation sur terre, mais le pauvre Lazare était reçu dans le royaume de Dieu.

Que retenir pour nous ?

C’est très simple et très facile à dire … mais beaucoup plus difficile à mettre en œuvre : croire en la résurrection de Jésus, qui ouvre la porte à notre propre résurrection, à la Vie Éternelle, et ensuite être toujours en lien avec Dieu et faire sa volonté. Ce qui n’est pas toujours facile, et peut nous exposer à des remarques acerbes ou plus de la part de certains. Mais alors « ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ».

Et si on le dit en latin, on pourrait traduire : « Gaudete et exsultate », qui est aussi le titre de la dernière exhortation apostolique du pape François sur l’appel à la sainteté dans le monde actuel.

Et nous sommes tous appelés à devenir saints (cf Lumen Gentium n° 11).

Terminons avec la fin du cantique des créatures de saint François d’Assise qui nous invite à la même chose :

Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur notre mort corporelle,

à laquelle nul homme vivant ne peut échapper.

Malheur à ceux qui mourront dans les péchés mortels.

Heureux ceux qu’elle trouvera dans tes très saintes volontés,

car la seconde mort ne leur fera pas mal.

Louez et bénissez mon Seigneur,

et rendez-lui grâce et servez-le avec grande humilité.

Seigneur Jésus,

Tu nous veux tous heureux,

mais tu nous préviens :

si nous nous éloignons de toi,

si nous sommes égoïstes,

nous risquons de ne pas être accueillis

dans la Vie Éternelle avec toi.

 

Francis Cousin

 

 

 

 

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Prière dim ord C 6° A6

 




Première rencontre du groupe Cycle Long St Denis Dimanche (3 février)

Frédéric et Marie Lourdes Carpy, avec toute l’équipe de Service du Groupe St Denis Dimanche, ont accueilli un peu plus de cinquante participants pour la première rencontre biblique à la Maison Diocésaine. Malgré la chaleur extérieure, nous étions bien dans la salle Jean Paul II, le plafond venant d’être refait et isolé, permettant ainsi à la climatisation de maintenir une température agréable…

Vers midi, nous avons « dressé la table » et partagé le repas apporté par Didier…

Et après une petite reprise, ce fut le temps des carrefours autour du Thème de l’Eglise travaillé sur la base de quelques textes extraits du Catéchisme de l’Eglise Catholique publié par St Jean Paul II…




5ième Dimanche du Temps Ordinaire (Luc 5,1-11) : « Avance au large. » (Francis Cousin)

« Avance au large. »

Les trois textes de ce dimanche nous parlent de la mission, ou de l’envoi en mission. La mission qui est justement le thème d’année de notre diocèse : « La vie est mission ! ».

Le prophète Isaïe « vit le Seigneur » dans le temple et c’est là qu’il se rendit compte qu’il n’était qu’un « homme aux lèvres impures », un pécheur, et après avoir été purifié par le charbon brûlant, il entendit l’appel du Seigneur : « Me voici, envoie-moi ! ».

Pierre, après la pèche, se rend compte de sa petitesse devant Jésus : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. ». Il entend l’appel de Jésus avec ses camarades, « et ils le suivirent ».

Paul aussi, lors de sa ’’rencontre’’ avec Jésus, est tourneboulé. Il change de vie et devient apôtre du Christ : « Je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée : cet Évangile, vous l’avez reçu. ».

Tout mission part d’une rencontre avec Dieu, avec Jésus … et de l’accueil qu’on lui réserve.

Pour Pierre – que Luc appelle de son vrai nom, Simon -, il avait accepté de prendre Jésus sur sa barque pour qu’il puisse parler à la foule. Chacun sait que la voix porte mieux sur l’eau, et cela permettait à Jésus de s’adresser à tous sans devoir crier. Mais pourquoi Jésus choisit-il la barque de Simon, puisqu’il y avait deux barques ? Sans doute parce qu’il avait déjà dans l’idée de faire de lui le responsable de son Église. On remarquera d’ailleurs que Luc, pour laisser à Pierre toute son importance dans le récit, ne parle jamais de son compagnon (ou ses compagnons : « et tous ceux qui étaient avec lui » … ; Peut-être André son frère, et d’autres ouvriers ?). Luc ne parle que de Pierre, Jacques et Jean … les trois apôtres qui étaient avec Jésus dans les moments importants.

Sans doute Pierre attendait-il la fin du discours de Jésus pour pouvoir rentrer chez lui, après toute cette nuit, infructueuse, de travail …

Mais Jésus lui dit : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pèche. ». Certainement impressionné par les paroles de Jésus, après avoir dit qu’il connait son métier, il ajoute : « Sur ta parole, je vais jeter les filets. ». (On remarquera l’utilisation des singuliers et des pluriels pour montrer l’importance accordée à Pierre).

Et c’est le miracle : il y a tellement de poissons qu’il fait faire appel à l’autre barque … et que les deux s’enfonçaient …

A la réaction de Pierre, « Éloigne-toi de moi… », Jésus fait l’inverse, il lui propose une mission : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. »

Avance au large Cette parole est-elle seulement valable du temps de Jésus : « En ce temps-là » ? Certainement pas ! Et saint Jean-Paul II nous le prouve en commençant sa lettre apostolique Novo millennio ineunte par cette référence : « Au début du nouveau millénaire, alors que s’achève le grand Jubilé au cours duquel nous avons célébré les deux mille ans écoulés depuis la naissance de Jésus et que s’ouvre pour l’Église une nouvelle étape de son chemin, dans notre cœur résonnent à nouveau les paroles par lesquelles Jésus, après avoir de la barque de Simon parlé aux foules, invita l’Apôtre à « avancer au large » pour pêcher: « Duc in altum » (Lc 5,4). Pierre et ses premiers compagnons firent confiance à la parole du Christ et jetèrent leurs filets. « Et l’ayant fait, ils capturèrent une grande multitude de poissons » (Lc 5,6).

Duc in altum ! Cette parole résonne aujourd’hui pour nous et elle nous invite à faire mémoire avec gratitude du passé, à vivre avec passion le présent, à nous ouvrir avec confiance à l’avenir : « Jésus Christ est le même, hier et aujourd’hui, il le sera à jamais » (He 13,8). » (NMI n°1).

Quelle est notre mission ? À chacun de voir, dans son cœur, la mission que Dieu, Jésus lui confie.

Cela veut dire qu’il faut rencontrer Dieu ou Jésus, comme Isaïe, Pierre ou Paul …

Bien sûr qu’on le rencontre : dans la prière, dans la communion, dans l’adoration … On lui parle, on lui demande des choses pour soi, pour les autres, … mais est-ce que nous lui laissons le temps de nous parler … et est-ce que nous sommes prêts à l’écouter ? À le suivre ? Est-ce, finalement, une vraie rencontre ?

Est-ce que nous sommes prêts à quitter notre rivage, notre terre ferme, notre ’’chez soi’’, nos pantoufles ou nos savates … pour aller sur la mer, sur l’eau, dans les lieux qui respirent le mal, le Malin, la mort … dans le monde ?

Pas toujours … cela dépend des moments … cela dépend pour quoi faire … On peut trouver toutes sortes de raisons pour ne pas s’engager … en fait pour ne pas vivre en chrétien !

Rappelons-nous encore saint Pierre : quand il marcha sur les eaux, « voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main et le saisit. » (Mt 14,30-31). En cas de problèmes, nous pouvons toujours compter sur Jésus. Il est toujours avec nous.

Et puis il n’est pas le seul. Il y a « les autres barques » que l’on peut appeler pour donner la main, pour aider à tirer le filet … d’autres barques, d’autres chrétiens, … et peut-être aussi des non-chrétiens, des hommes de bonne volonté

Bien souvent, nous voulons tout faire seul, sans aide. Nous sommes beaucoup trop individualistes. D’ailleurs Jésus, quand il parle à Pierre, dit : « Jetez vos filets ». Au pluriel. La mission ne se fait jamais seul, elle doit se faire avec d’autres. N’ayons pas peur de les appeler à l’aide si besoin.

Et puis, quand la mission donne de bons résultats, ne nous trompons pas. Nous avons peut-être fait un petit bout, mais reconnaissons-le avec saint Paul : « À vrai dire, ce n’est pas moi, c’est la grâce de Dieu avec moi ».

Seigneur Jésus,

À chacun de nous tu dis :

avance au large, jette le filet …

 mais souvent nous n’osons pas quitter la terre ferme,

 là où on se sent bien.

Tu nous invites à l’aventure :

‘Quitte ton pays … va vers le pays que je t’indiquerai’ …

et nous préférerions nos pantoufles ?

 

Francis Cousin

 

 

 

 

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Prière dim ord C 5° A6

 




Première rencontre du groupe Cycle Long St Denis Samedi (2 février)

Ils étaient plus d’une cinquantaine à se retrouver à la Maison Diocésaine à St Denis ce samedi 2 février pour la première rencontre biblique du Cycle Long 2019, accueillis par Jean Hugues Rivière et son équipe…

Ils ont préparé le petit déjeuner…

Puis après la prière des Laudes, l’équipe de service a donné quelques consignes pour la journée, et P. Firmin, Spiritains, qui sera leur intervenant « Bible » cette année, leur a été présenté…

 

Tous sont ensuite allés prendre leur petit déjeuner, et la journée a commencé…




Lancement du Cycle Long 2019 (Journée du 27 janvier)

 

Ce Dimanche 27 janvier, tous ceux et celles qui se sont inscrits à la Formation Cycle Long étaient invités à se retrouver au Collège St Michel à St Denis pour la journée de lancement qui rassemblait les six groupes de l’île ou du moins celles et ceux qui pouvaient être disponibles ce jour là. Avec l’équipe de Service, qui regroupe plus de trente bénévoles, nous étions environ 220. A ce jour, 275 participants se sont lancés dans l’aventure et il nous reste quelques places, notamment dans les groupes de St Benoît et de Bagatelle. Les premières rencontres bibliques étant prévues pour Bagatelle le 10 février et pour St Benoît le 17 février, il est encore possible de s’y inscrire…

Pendant que les premiers arrivés signaient leur présence dans le grand hall d’entrée du collège…

… l’équipe de préparation de la prière du matin, les Laudes, s’activait pour être prête à 8h 00.

Yolain Itéma a commencé par nous introduire à la Prière du Temps Présent, la Liturgie des Heures, la Prière de l’Eglise Universelle… Puis, nous avons célébré les Laudes… L’équipe de service s’est ensuite présentée à l’assemblée, secteur par secteur.

Après quelques consignes rapides pour la journée…

… nous sommes redescendus dans le hall pour prendre un bon petit déjeuner…

Puis ce furent la présentation du programme biblique des cinq premières rencontres, par Jacques Fournier, suivie de  celui des quatre suivantes sur la théologie par Claude Won Fah Hin:

Les premières années ont eu ensuite une Présentation générale de la Bible pendant que les secondes années étaient invités à découvrir Léonie Martin, soeur de Ste Thérèse de Lisieux, « modèle d’humilité, de simplicité, de sainteté », une rencontre animée par Noéline Fournier, et cela sous des trombes d’eau !

  

Puis ce fut le temps du repas dans le nouveau réfectoire du collège :

 

Ensuite chacun fut invité à participer à la vaisselle :

Après la vaisselle, l’équipe de service Cycle Long a présenté la vie du Cycle Long aux 1° années :

 

Pendant ce temps là, Yannick Leroy intervenait pour les secondes années sur le thème : « La rédaction du Nouveau Testament en tant que pilier de la foi vivante »:

  

La journée s’est conclue par la célébration de l’Eucharistie présidée par le Père Pascal Grondin, curé du Chaudron. A la fin, toute l’équipe de service du Cycle Long a été invitée à se rassembler autour de l’autel pour recevoir une bénédiction toute spéciale pour leur mission de cette année:

 

 

Et tout s’est terminé par le rangement de la salle, avec les participants qui n’habitaient pas trop loin… Mais là, nous étions trop occupés pour prendre des photos… Bonne année Cycle Long à tous ceux et celles qui nous ont rejoints dans cette aventure… « Je suis venu pour qu’on ait la vie, et qu’on l’ait en surabondance » (Jn 10,10), nous dit le Christ. Qu’il en soit ainsi pour chacun d’entre nous, et nous partirons ensuite en témoins de ce trésor que Dieu veut offrir à tout homme, quel qu’il soit… « Voilà ce qui est bon et ce qui plaît à Dieu notre Sauveur, lui qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car Dieu est unique, unique aussi le médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, homme lui-même, qui s’est livré en rançon pour tous. Tel est le témoignage rendu » (1Tm 2,3-6)…