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6ième Dimanche de Pâques par le Diacre Jacques FOURNIER

Tous appelés à la Vie, par le Don gratuit de l’Esprit (Jn 14,23-29)… 

Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure.
Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé.
Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ;
mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé.
Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.
Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez.

           

 paix                

 

            Les premières paroles de Jésus sont ici : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole »… Mais avec St Jean, ce n’est pas seulement un exercice de mémoire… En effet, « celui que Dieu a envoyé prononce les paroles de Dieu, car il donne l’Esprit sans mesure » (Jn 3,34) et « c’est l’Esprit qui vivifie » (Jn 6,63). Autrement dit, « garder la Parole » de Jésus, l’envoyé du Père, c’est garder le Don de l’Esprit qui se joint toujours à elle, et donc, avec lui, le Don de la Vie… C’est veiller à vivre dans la foi, tourné de cœur vers Lui, du moins autant que notre faiblesse le permet… Et dès que nous constatons un égarement, offrons le vite à l’Amour, qui, de son côté, n’a jamais cessé de nous aimer et donc de désirer pour nous le meilleur. Et aussitôt, il accomplira en nous son œuvre de Sauveur : « enlever le péché du monde » (Jn 1,29)… Alors, « si le salaire du péché, c’est la mort, le don gratuit de Dieu c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus » (Rm 6,23) par le Don de « l’Esprit qui vivifie »…

            « « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma Parole, et mon Père l’aimera », mais c’est déjà fait : « Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés le premier » (1Jn 4,10), et il l’a fait notamment en nous créant par le Don, en nous, de son Souffle de Vie (Gn 2,4b-7), de son Esprit de Vie. Et nous retrouvons avec cet acte fondateur un geste d’amour, car pour Dieu, aimer, c’est tout donner, tout ce qu’il a, tout ce qu’il est : « Le Père aime le Fils et il a tout donné en sa main » (Jn 3,35), « tout ce qu’il a » (Jn 16,15 ; 17,10), tout ce qu’il est… « Dieu est Amour » (1Jn 4,8.16), le Père est Amour ? « Tu es mon Fils Bien-Aimé », dit-il à son Fils, « en toi, j’ai mis tout mon amour » (Mc 1,11), tout ce que je Suis (Ex 3,14), toute ma vie : « Comme le Père a la vie en lui-même, de même a-t-il donné au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jn 5,26), gratuitement, par amour. Et c’est aussi ce qu’il s’est passé au jour de la création de chacun d’entre nous : Dieu a fait de nous des créatures spirituelles (1Th 5,23), « des âmes vivantes » (Gn 2,7), par le Don gratuit, par amour, de son Souffle de Vie, de son Esprit de Vie… Et c’est cet homme « esprit » que Dieu veut combler de son Esprit pour lui donner, tout aussi gratuitement, par amour, de participer à la Plénitude de sa Vie, de sa Lumière et de sa Paix. Tel est le cadeau du médecin à ses malades (Lc 5,31-32), du Sauveur aux pécheurs que nous sommes :

« La Paix soit avec vous. Recevez l’Esprit Saint » (Jn 20,22), car « Dieu vous a choisis dès le commencement pour être sauvés par l’Esprit qui sanctifie » (2Th 2,13)…      DJF                                                                                                                                                 

  

 

       

           




Rencontre autour de l’Évangile – 6ième Dimanche de Pâques

« Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole »

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Ensemble lisons et situons le texte (Jn 14, 25-27)

Dans le discours après la Cène, Jésus vient d’annoncer la mission de l’Esprit qui le rendra présent dans l’Eglise. A ceux qui gardent sa Parole, son Père et lui se feront connaître : ils habiteront en eux comme dans un temple. Et l’Esprit les conduira vers la vérité toute entière. Dès maintenant Jésus leur lègue la paix qui sera le fruit de sa victoire sur le péché et sur la mort.

Soulignons les mots importants

Si quelqu’un m’aime : Jésus dit clairement c’est quoi l’aimer.

Fidèle à ma parole : Que signifie ce mot « fidèle» appliqué à la parole de Jésus ?

Nous viendrons chez lui : De qui Jésus parle-t-il en disant « nous » ?

Demeurer auprès de lui : Comment comprendre ce mot « demeurer » ? Qu’est-ce qu’il nous dit d’important de la vie du chrétien ?

Du Père qui m’a envoyé : Jésus dit clairement qu’il a reçu une mission : de qui et dans quel but ?

L’Esprit Saint : Quel sera le rôle de cette Personne que Jésus révèle ?

La paix : C’est quoi cette paix que Jésus laisse à ses disciples

« Je m’en vais et je reviens » : Comment comprendre cette parole de Jésus ?

Le Père est plus grand que moi : Cette parole de Jésus est étonnante. N’est- il pas le Fils, en tout égal à son Père ?

 

Ta Parole dans nos cœurs

 Contemplons le Seigneur Jésus.

Jésus fait à ses amis, et à nous, des révélations très importantes sur lui, sa mission, sur Dieu, sur l’Esprit Saint, sur la dignité du baptisé.

Chacun peut redire une parole de Jésus qui l’a touché, quelques mots importants du texte, répétés comme en écho.

 

Pour l’animateur

  • Aimer Jésus, c’est essentiellement être fidèle à sa parole, garder sa parole, mettre en pratique l’Evangile : en un mot le commandement de l’amour. « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime » (Jn 14, 21). Il faudrait ici lire tout le Sermon de Jésus sur la Montagne (Mt Ch.5,6,7). Ce n’est pas une affaire de sensibilité. Ce n’est pas dire « Seigneur, Seigneur…Mt7,21) »

     Etre fidèle à la parole de Jésus, c’est finalement être fidèle à Jésus lui-même et au Père qui l’a envoyé : ne pas s’écarter de lui, lui rester attaché de manière durable, même et surtout dans les moments difficiles. Cette fidélité n’est possible que par le don du Défenseur, l’Esprit de vérité.

     Le résultat de cette fidélité à Jésus, c’est l’habitation de « la famille divine » en chacun des chrétiens : en disant « nous viendrons chez lui », Jésus nous révèle qu’il est intiment uni au Père et à l’Esprit dans le coeur du baptisé. Comme le dit l’apôtre saint Paul « vous n’êtes plus des étrangers ni des hôtes…ous êtes de la famille de Dieu » (Ep 2,19)

     Jésus se reconnaît comme l’Envoyé du Père : et il est en permanence en communion avec lui. Tout ce qu’il dit et tout ce qu’il fait exprime la parole et l’action de son Père. Cependant, dans la condition humaine, sa gloire de Fils éternel, égal au Père, est voilée : c’est ce que Jésus veut dire en disant « le Père est plus grand que moi. » Le Père est plus grand parce que tout vient de lui et tout va à lui : en particulier l’envoi du Fils et sa glorification. Cela montre combien Jésus se reconnaît vraiment l’un de nous, acceptant avec amour et soumission sa condition humaine.

     Le soir de Pâques, en se montrant à ses disciples, la première parole qu’il leur dit c’est « Paix à vous » et il souffle alors sur eux en leur disant « recevez l’Esprit-Saint » (Jn 20, 19-22). Cette paix, c’est le salut (pardon et vie de Dieu) que Jésus a mérité par sa mort et sa résurrection, et qu’il communique par son Esprit. C’est la paix messianique annoncée par les prophètes et que Jésus donne à ses disciples pour toute la durée de l’histoire, quelles que soient les épreuves.

     « Je m’en vais et je reviens vers vous » c’est ainsi que Jésus annonce sa mort et sa résurrection : il est désormais présent, mais d’une autre manière, de façon permanente auprès de ses disciples et ce doit être pour eux une source de joie.

 

 

L’ Évangile aujourd’hui dans notre vie

Souvent nous cherchons Dieu en dehors de nous. Où est Dieu ?

Que nous révèle Jésus dans cet Evangile ? Cela devrait entraîner des conséquences pour notre vie quotidienne ? pour notre prière. (Cherchons ensemble)

 Nous connaissons bien des bouleversements dans le monde et dans l’Eglise :

Pouvons-nous citer quelques-uns qui peut-être nous touchent de plus près ? Quelles sont nos raisons de ne pas désespérer ? (Jésus lui-même nous dit : nous avons un Défenseur. Il nous assure de sa présence : « Je m’en vais et je reviens vers vous ». Sa présence met notre coeur dans « sa paix »)

 Jésus ne cesse de communiquer sa paix par son Esprit-Saint (lorsque nous sommes en relation avec lui, dans un groupe de disciples, dans la prière, dans l’accueil de sa parole, dans l’eucharistie

Comment vivre de cette paix ? Quels sont les lieux sur notre paroisse ou notre commune…où nous voyons des situations de « non-paix » ? Comment faire gagner la paix ?

L’Esprit Saint est le « maître intérieur » de l’Eglise et de chacun de nous. C’est lui qui enseigne à comprendre et à vivre l’Evangile aujourd’hui.

Quel temps donnons-nous à la prière personnelle, à la méditation de l’Ecriture, à notre formation chrétienne : dans les groupes de réflexion, dans les propositions de formation proposées par le diocèse ?

Ensemble prions 

 

O Christ, toujours vivant dans ton Eglise Conduis-là par ton Esprit à la plénitude la vérité. Tous : Reste avec nous, Seigneur Jésus. Tu veux habiter en nous avec le Père et l’Esprit-Saint : Donne- nous le goût de la Parole et aide-nous à la mettre en pratique. (Tous : reste …) Par ta résurrection, tu as vaincu la mort et les forces du mal, et tu nous donnes ta paix : soutiens notre combat pour faire reculer la violence. Chant : Seigneur, foyer d’amour p.115 Ou Donne à ceux qui demandent p.233

 

 

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40 ième Anniversaire d’ordination épiscopale de Mgr Gilbert AUBRY

affiche 40 épiscopat Mgr Aubry




Audience Générale du Mercredi 28 Avril 2016

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 28 Avril 2016


 

Frères et sœurs, dans la parabole du bon Samaritain Jésus nous montre que l’amour du prochain ne peut se limiter à une théorie abstraite, mais engage tout l’être humain dans le concret de la vie. A l’exemple du prêtre et du lévite de la parabole, il ne suffit pas de pratiquer le culte pour exercer la miséricorde envers le prochain. Le Samaritain, au contraire, éprouve de la compassion envers celui qui souffre. La compassion est une caractéristique essentielle de la miséricorde que Dieu exerce à travers nous. En effet, celui qui est compatissant, par son agir, exerce la miséricorde même de Dieu. Jésus nous enseigne à ne pas classifier les autres pour voir qui est le prochain et qui ne l’est pas. On peut devenir le prochain de tous ceux que l’on rencontre ; et on le deviendra par la compassion que l’on éprouve envers eux.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les diocèses de Montpellier, de Nantes, de Saint Claude et de Moulins, accompagnés de leurs évêques.

Frères et sœurs, ne soyons pas indifférents aux souffrances des personnes que nous rencontrons. À l’exemple de Jésus, notre bon Samaritain qui se penche sur nous pour guérir nos blessures, sachons éprouver de la compassion et leur porter secours.

Que Dieu vous bénisse !

 

 

 



 

 




Résumé Rencontre Cycle Long St Denis Dimanche – Le baptême de Jésus

Au commencement, Dieu créa le ciel et la Terre, les ténèbres couvraient l’abîme et l’Esprit de Dieu se mouvait au dessus des eaux (eaux source de la vie et fécondité).

A la nuit Pascale, lors de la bénédiction de l’eau baptismale l’Eglise fait mémoire de l’histoire du salut qui préfigurait déjà le mystère du baptême.

Le baptême est préfiguré dans la traversée du Jourdain par laquelle le peuple de Dieu reçoit le don de la Terre promise.

Jean Baptiste annonce avec le prophète Isaïe la venue du Christ consolateur, il prépare la route du Seigneur dans le désert, et il proclame le baptême de conversion et tous viennent à lui pour recevoir le baptême en reconnaissant leur pêchés, il prophétise que:

« Moi je vous ai baptisé dans l’eau et celui qui vient après moi vous baptisera par l’Esprit Saint ».

Au moment où Jean Baptiste baptise Jésus après l’immersion dans l’eau du Jourdain, le Père déchire les cieux et une voix se fit entendre :

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon amour ».

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Jésus reçoit le baptême de Jean Baptiste, baptême de repentir alors lui n’a jamais commis de fautes. Par ce baptême, par amour Jésus est venu s’unir à notre sort de pêcheur plongé dans les ténèbres pour nous unir à sa lumière.

Le fils habite une lumière inaccessible qu’il partage avec son Père et l’Esprit Saint, la plénitude de la vie. Il nous montre le chemin, à nous de le suivre.

Le baptême fait de nous une créature nouvelle, un fils adoptif de Dieu, le temple de l’Esprit.

Le baptême nous ouvre les portes des cieux, il nous ouvre l’accès à tous les autres sacrements. Nos sommes co-héritiers avec lui.

Par notre baptême on reçoit l’Esprit qui nous vivifie et c’est pourquoi nous confessons « je crois en l’Esprit Saint qui donne la vie éternelle ». Par le baptême vous avez été mis au tombeau avec lui et ressuscité avec lui.

Dieu ne cessera de rechercher le meilleur pour tous les hommes. Dieu est miséricorde et il veut que tous les hommes soient sauvés sans exception.

Dieu présente Jésus comme le Messie royal, lignée de David (oint de Yahvé), il sera offert en sacrifice sur le bois pour le salut du monde. Le serviteur par qui s’accomplit la volonté du Père.

Jésus reçoit en héritage et pour domaine les extrémités de la Terre, sa royauté est donc universelle.

 




Le baptême de Jésus – Résumé Rencontre Cycle Long St Denis Samedi

Du baptême de Jean Baptiste au baptême de JESUS CHRIST, à l’annonce de notre baptême et à la révélation de notre vocation

Jean baptiste messager envoyé (Mc 1,3)/ (ML3,1), pour préparer la route du SEIGNEUR donnait dans les eaux du Jourdain un baptême de conversion par l’eau pour la rémission des péchés, en vue de la venue du MESSIE.

– JESUS, lui aussi fut baptisé du même baptême d’eau que tous les hommes. Non pas, parce qu’il a besoin de conversion, ou d’un don de l’ESPRIT SAINT, car étant depuis le commencement fils de DIEU, il possède en lui même l’ESPRIT en plénitude. Mais c’est par solidarité avec l’humanité qu’il pose ce geste d’AMOUR qui exprime sa mission, et inaugure son ministère de serviteur de DIEU.

– Au moment du baptême de JESUS, à l’instant où il remontait de l’eau, la GLOIRE DE DIEU (ce qui n’est rien d’autre que Dieu Lui-même, en tant qu’il se manifeste) se fait voir (par la descente de l’ESPRIT SAINT sous forme d’une colombe), et entendre (par la voix : tu es mon fils bien aimé en toi j’ai mis tout mon AMOUR ; Mc10,11), révélant ainsi l’identité de son fils et sa relation avec lui, et montrant aussi que la plénitude de l’ESPRIT qui jaillit du père vers le fils, remplit le fils, car le père n’est pas le fils et le fils n’est pas le père, mais la seule et unique plénitude de DIEU habite le père et le fils, le père ne cessant de la donner au fils, et le fils ne cessant de la recevoir du Père. Ils sont ainsi unis tous les deux dans la communion d’un même ESPRIT…

– Le lien du baptême du CHRIST avec le nôtre, c’est cette naissance nouvelle dans l’ESPRIT SAINT pour notre délivrance et notre libération, que nous recevons par le oui de notre baptême, afin de devenir pleinement ce que nous sommes déjà, des enfants de DIEU. Le baptême nous revêt du CHRIST (Rm1,14), nous donne d’avoir part à la Plénitude de sa vie, et d’être unis à lui dans la communion d’un même ESPRIT, en participant selon notre condition de créature, à sa nature divine, car en lui habite toute la plénitude de DIEU. Et c’est le fait immédiat du baptême, que le baptisé devient créature nouvelle, car il est ainsi marqué du sceau de l’ESPRIT SAINT (Ep1, 13) (nature divine), qui est vie. Ainsi donc, le baptême a pour but, une naissance nouvelle, une vie nouvelle dans le CHRIST, et une union avec la Trinité. Et ses fruits sont la rémission des péchés originels et personnels, la naissance à la vie nouvelle où l’homme est enfant de DIEU, MEMBRE DU CHRIST (1Co 6,15), TEMPLE DE L’ESPRIT SAINT (1Co 619). Et c’est là toute la grâce de notre baptême, car DIEU, est AMOUR, LUMIERE, ESPRIT, et VIE. En tout cela, JESUS nous témoigne de ce qu’il vit avec le père, et nous offre de vivre ce que lui-même vit de toute éternité avec le père, si nous acceptons de l’accueillir, lui le chemin (Jn14, 6), sur qui repose l’ESPRIT de VERITE (Es 11, 2), dont le ministère consiste à nous annoncer le royaume de DIEU et nous communiquer l’ESPRIT SAINT NATURE DIVINE. Ainsi, notre vocation première d’enfant de DIEU, est de tendre à la sainteté, à la vie ETERNELLE.

Résumé réalisé par Annick LAMY, Eva VÉCHOT, Magalie MONTEVILLE, Edith MARCELY

 

Petit déjeuner

Cycle Long St Denis Samedi Petit déjeuner 1                  Cycle Long St Denis Samedi Petit déjeuner 5          Cycle Long St Denis Samedi Petit déjeuner  2Cycle Long St Denis Samedi Petit déjeuner 3

 

Rencontre

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Cycle Long St Denis Samedi Cours 1Cycle Long St Denis Samedi Cours 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déjeuner

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5ième Dimanche de Pâques par P. Claude Tassin (24 Avril 2016)

Actes des Apôtres 14, 21b-27 (« Ayant réuni l’Église, ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux »)

Certains missels intitulent le 5e dimanche de Pâques A, B et C, « dimanche des ministères », en fonction des passages des Actes des Apôtres retenus chaque année autour de ce thème. Ce devrait être le « dimanche des missions », au lieu de sa place en automne. Dans la lecture d’aujourd’hui, soulignons deux aspects.

La Parole voyage : un tourisme évangélique

Voici la fin du premier voyage missionnaire de Paul et de Barnabé (Actes 13 – 14). Avec bien des aventures, ils ont sillonné la Lycaonie, une région turque montagneuse plutôt isolée (cf. Actes 14, 6-20). Au lieu de continuer la route terrestre à l’Est, vers Antioche de Syrie, qui était leur point de départ (Actes 13, 1-3), ils font demi-tour et rejoignent le port turc d’Attalia sur la Méditerranée. Selon Luc, ils veulent revoir les Églises qu’ils ont fondées. Et voici nommée Lystres (cf. Actes 14, 6-20), dans les montagnes turques, ville fondée par l’empereur Auguste, pense-t-on. De là est originaire Timothée, qui sera un comagnon de Paul (Acte 16, 1-3). Puis voici Iconium, la Konya turque actuelle (cf. Actes 14, 1-5), une cité des montagnes, fondée aussi par Auguste, semble-t-il. Et à nouveau Antioche de Pisidie (cf. 13, 14-51), toujours dans la région escarpée. Si le séjour de Paul dans cette Antioche (l’actuelle Yalaç turque) est souligné par Luc, c’est que la contrée de Pisidie, depuis deux siècles avant notre ère, avait été rattachée à la province romaine de Cilicie, c’est-à-dire la patrie de Saaul. Avant l’embarquement de Paul et Barnabé à Attalia, les Actes mentionnent un passage à Pergé. Si la chronique de Luc est véridique, le retour dans cette cité, à une quinzaine de kilomètres au-dessus du port, une ville encore marquée par de somptueux vestiges de l’époque romaiine, devait avoir un goût amer dans la bouche de l’apôtre. C’est là que Jean Marc (l’évangéliste !), avait quitté Paul et Barnabé, peu enclin à les suivre dans les contrées sauvages de la Turquie (Actes 13, 13). Enfin, Paul et Barnabé rejoignent l’Église d’Antioche qui les avait envoyés en mission (Actes 13, 1-3). « C’est là qu’ils avaient été remis à la grâce de Dieu » et personne ne se doutait de l’ampleur que prendrait leur périple.

   Fin de notre tourisme missionnaire ! Au vu de la situation politique du 21e siècle, et faute de bonnes chaussures de marche, rares sont les touristes et/ou pèlerins qui peuvent accéder dans la montagne turque à des grottes, sanctuaires chrétiens antiques dont l’art étonnant conserve le souvenir de la première évangélisation chrétienne remontant à « l’équipe paulinienne », ou à ses successeurs.

Organisation et affermissement des jeunes Églises

Si Luc, dans les Actes des Apôtres, s’ingénie à retracer, pour Paul et Barnabé, un itinéraire de retour, ce n’est pas par goût du tourisme, mais selon un propos théologique. La mission chrétienne ne consiste pas seulement à semer l’Évangile, mais aussi à structurer la communauté qui le reçoit. Ces Églises sont invitées à la persévérance au milieu des oppositions (comparer 1 Thessaloniciens 1, 6 ; 2, 14), à l’instar de Jésus qui avait lui-même connu la persécution dans son annonce du royaume de Dieu.

   Paul et Barnabé instituent des responsables à la foi solide, les *Anciens, qui aideront les chrétiens à assumer la situation et qui sont choisis dans un contexte de jeûne et de prière, comme lors de l’envoi en mission de Paul et Barnabé (cf. Actes 13, 3). Nulle communauté n’a jamais élu seule ses responsables : il fallait l’avis de ceux qui assuraient la communion entre les Églises locales. Nos deux apôtres eux-mêmes rendent compte devant l’Église d’Antioche, qui les avait envoyés, de « tout ce que Dieu avait fait avec eux » durant leur périple.

   Luc montre, dès l’origine, des Églises co-responsables dans la mission et soucieuses d’organiser des services animant les communautés.

* Les Anciens. L’Ancien, en grec presbuteros, a donné le mot « prêtre ». Il est improbable que Paul ait institué des Anciens. A lire 1 Corinthiens 12, 28, les Églises qu’il fonde reconnaissent les ministères suivants : 1) Des services itinérants, inter-Églises : apôtres et prophètes (ces derniers, semi-itinérants) ; 2) des services locaux : enseignants (« docteurs »), des gens aux dons miraculeux, des guérisseurs, etc, mais pas d’Anciens. En revanche, dans les Lettres à Timothée et à Tite, qui ne viennent pas de Paul, mais du temps de Luc (les années 80), apparaît un trinôme encore flou : épiscopes /anciens /diacres, ancêtre de la triade évêque / prêtre / diacre. Bref, les Actes des Apôtres imputent à Paul a posteriori l’organisation de ministères qui lui étaient étrangers. Car, à l’origine, les ministères « ordonnés » variaient d’une Église à l’autre, en fonction de coutumes locales différant quant à la manière d’organiser les communautés civiles et religieuses. On regrette parfois la disparition de cette souplesse. Dans diverses Églises d’aujourd’hui, les choses évoluent.

Psaume 144 ( » Que tes fidèles te bénissent ! « )

Comme beaucoup de la dernière partie des 150 psaumes, celui-ci est un santon, une construction quelque peu artificielle rassemblant des versets tirés de psaumes précédents. Les strophes de ce poème ici retenues veulent simplement faire écho à la merveilleuse conversion des païens (que nous sommes !), « comment Dieu avait ouvert aux nations la porte de la foi », grâce à la mission de Paul et Barnabé.

  Passant par-dessus des siècles d’ignorance, voici révélé le Seigneur qui est « tendresse et pitié ». Sa bonté « est pour tous », quelles que soient leurs origines. Alors, que tous ceux qui ont accédé à la foi proclament le règne de Dieu auquel ils ont déjà accédé, même si sa gloire et son éclat ne sont pas advnus en plénitude, puisque, chaque fois que nous disons la Prière du Seigneur, nous répétons : « Que ton règne vienne », et nous nous souvenons de la réflexion de Paul et Barnabé : « Il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu. »

Apocalypse 21, 1-5a (« Il essuiera toute larme de leurs yeux « )

Qu’entend-on comme « nouvelles » à la radio et à la télé ? larmes, pleurs, cris, tristesse, mort… Mais tout cela, selon les visions finales de l’Apocalypse, c’est le vieux monde. Dans le monde nouveau, finies les larmes ! C’est le message de l’Apocalypse qui accompagne le temps pascal de l’année C.

Le monde nouveau : plus de mer !

Voici que Dieu « fait toutes choses nouvelles » : un ciel nouveau, une terre nouvelle. Mais « plus de mer » car, chez les anciens ignorant généralement le plaisir des plages, celle-ci symbolisait plutôt les naufrages et l’abîme sans fond où logent les puissances du mal et de la mort. Comparer ce symbole en Marc 5, 13 : les démons chassés par Jésus se précipitent dans la mer… d’où ils n’auraient jamais dû sortir. Le drame des réfugiés se noyant en Méditerranée rappelle tragiquement la face négative du symbole de la mer.

   Cet univers nouveau dessiné par l’Apocalypse abolira les obstacles au bonheur, parce que l’humanité connaîtra une parfaite communion avec Dieu, une intimité toute nuptiale.

La cité nouvelle

L’auteur reprend l’image prophétique du Dieu Époux de son peuple (cf. Isaïe 54, 5-8) et l’applique à la « Jérusalem nouvelle », la nouvelle cité humaine que Dieu projette, la fiancée que Dieu se prépare. Le cœur de la lecture peut se traduire ainsi : « Voici la tente de Dieu [= la Tente-sanctuaire des temps du désert, cf. Lévitique 26, 11-12] avec les hommes, et il aura sa tente avec eux, et eux seront ses peuples [= formule d’alliance, d’appartenance mutuelle], et lui sera le Dieu-avec-eux [= il sera vraiment Emmanuel, Dieu-avec-nous]. »

   Le Jour du Seigneur, chaque eucharistie fait grandir en nous ce monde nouveau inauguré par la résurrection de Jésus.

Jean 13, 31-33a.34-35 (« Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres »)

Du Discours d’Adieu de Jésus, au soir du jeudi saint (Jean 13 à 17), la liturgie n’offre chaque année que quelques extraits (du 5e au 7e dimanche de Pâques). L’architecture de ce monument littéraire vient des livres juifs appelés « Testaments » et dans lesquels un saint de l’Ancien Testament, sur le point de mourir, réunit ses héritiers (ses « petits enfants ») ; il leur résume le sens de sa vie; il prédit ce qui leur arrivera et comment ils pourront vivre de son patrimoine spirituel. Un tel genre ne s’oriente pas vers le passé (ici, la vie terrestre de Jésus), mais vers l’avenir (ici, l’après-Pâques). L’introduction du Discours d’Adieu est un « mini-testament » qui se déploie en trois vagues.

L’annonce de la gloire

« Maintenant » Jésus a lavé les pieds des disciples (cf. jeudi saint) pour signifier le sens de sa mort ; « maintenant » Judas est sorti pour accomplir la trahison qui va conduire « le Fils de l’homme » à l »heure H de sa mission.

  La tradition juive voyait dans le « Fils de l’homme » l’être céleste des apocalypses à qui, en Daniel 7, 13-14, Dieu remet toute gloire. Mais un « fils d’homme », c’était aussi l’être humain dans sa nature fragile. L’évangéliste joue sur ces deux sens : la faiblesse humaine de Jésus se trouve anoblie par la Passion, puisque celle-ci est une montée vers le Père. Et par cette ascension vers Dieu, Jésus retrouve sa gloire céleste. En aimant les siens jusqu’au bout, Jésus glorifie Dieu, puisqu’il manifeste l’amour de Dieu lui-même.

L’annonce du départ

Jésus s’adresse à ses « petits enfants » car le décor est celui du repas pascal juif dont le rituel souligne la structure familiale, la continuité des générations depuis la première libération, le passage de la Mer, jusqu’à la dernière, la Pâque définitive. En outre, le genre littéraire du « Testament » exige aussi que l’Ancêtre, au seuil de sa mort, interpelle ses « petits enfants ».

Le testament : un *commandement nouveau

En s’aimant les uns les autres en frères, les disciples assurent d’une certaine manière une sur-vie de Jésus. Car cet amour incarne la générosité et la gratuité inscrites dans la Passion, et il a pour source l’amour que le Père porte à son Fils (cf. Jean 15, 9). L’amour est un commandement, non comme un ordre donné de l’extérieur, mais comme l’engagement qui s’impose lorsqu’on a soi-même expérimenté l’amour du Christ. C’est un commandement « nouveau » parce qu’il met en œuvre l’alliance nouvelle annoncée en Jérémie 31, 31 et fondée à présent sur le sang du Christ versé pour nous (Luc 22, 20).

  L’amour dont il s’agit ici n’est pas une charité de bienfaisance ouverte à tous, mais le lien qui soude une communauté et « qui montrera à tous les hommes » quel est ce Christ qui soude l’unité des chrétiens. Certaines Églises témoignent en prêchant une haute morale, d’autres en menant des actions caritatives remarquables. L’Église à laquelle Jean s’adresse a choisi de donner l’exemple attirant d’une communion fraternelle dans le Christ.

* Le commandement nouveau. « Est-ce que ce commandement n’existait pas déjà dans la loi ancienne, puisqu’il est écrit : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même” ? Pourquoi donc le Seigneur appelle-t-il nouveau un commandement qui est à l’évidence si ancien ? Est-ce un commandement nouveau parce qu’en nous dépouillant de l’homme ancien il nous revêt de l’homme nouveau ? Certes, l’homme qui écoute ce commandement, ou plutôt qui y obéit, est renouvelé non par n’importe quel amour, mais par celui que le Seigneur a précisé, en ajoutant, afin de le distinguer de l’amour charnel : “comme je vous ai aimés”. C’est cet amour qui nous renouvelle, pour que nous soyons les héritiers de l’alliance nouvelle.

    Voilà pourquoi il nous a aimés : afin qu’à notre tour nous nous aimions les uns les autres. Il nous en a rendus capables en nous aimant, afin que par l’amour mutuel nous soyons liés entre nous et que, par l’union très douce qui lie ses membres, nous soyons le corps d’une seule Tête » (Saint Augustin, Commentaire sur Jean).

 

 

 




5ième Dimanche de Pâques par le Diacre Jacques FOURNIER

Aimer comme Jésus (Jn 13,31-33a.34-35)…

 

Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. »
Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.
À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

           

 Dieu est amour 2          

           

« Qu’est-ce que la gloire de Dieu ? », écrit le P. Bernard Sesboüé ? « C’est Dieu lui-même qui manifeste au dehors de lui sa puissance, sa sainteté, son dynamisme ». Si « maintenant, le Fils de l’homme est glorifié, et si Dieu est glorifié en lui », c’est que, avec lui et par lui, le Mystère du Dieu « Amour » s’est pleinement manifesté…

            Juste avant cette déclaration, « il fut troublé en son esprit, et il attesta : « L’un de vous me livrera » » (Jn 13,21). Il le sait, Judas va le trahir… « Déjà, le diable avait mis en son cœur le dessein de le livrer » (Jn 13,2). Pourtant, il va lui donner la première bouchée du repas, le désignant ainsi à tous les convives comme son invité d’honneur (Jn 13,26)… A la trahison, Jésus répond par l’amour…

            Plus tard, Judas guidera les soldats au mont des Oliviers pour qu’ils puissent l’arrêter. L’un des disciples dégainera son glaive, frappera le serviteur du Grand Prêtre et lui enlèvera l’oreille droite. Mais Jésus leur dira : « « Restez-en là. » Et lui touchant l’oreille, il le guérira » (Lc 22,47-51). A la violence, Jésus répond par l’amour…

            Puis il sera crucifié, « ainsi que deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche ». Et Jésus dira : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23,33-34). A la haine et à la cruauté, Jésus répond par l’amour…

            Ici, il invite ses disciples à faire de même : « Je vous donne un commandement nouveau : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés. » Le « comme » est capital… Jésus est notre exemple. Lui, le Fils, il est toujours de cœur « tourné vers le sein du Père » (Jn 1,18), accueillant son Amour de Père, « demeurant en son amour » (Jn 15,10). Or, « aimer » pour Dieu est synonyme de « se donner soi-même », en tout ce qu’Il Est. De toute éternité, le Père Amour est ainsi Don de Lui-même au Fils qu’il aime, Don de tout ce qu’Il Est en Lui-même, et Il Est Dieu, Il Est Lumière… Le Fils est ainsi éternellement « Dieu né de Dieu, Lumière né de la Lumière ». Tout ce qu’Il Est, il le doit à son Père… Sans son Père, il n’est rien, il ne peut rien… « Je ne puis rien faire de moi-même » (Jn 5,19.30). Je ne peux donc « aimer » de moi-même. A la trahison, à la violence, à la haine et à la cruauté, je ne peux, par moi-même, répondre par l’amour… Et il en est de même pour nous : sans notre relation de cœur avec Jésus, tournés vers Lui dans la prière, sans ce Don d’Amour qui ne cesse d’être proposé à notre foi, nous ne pouvons rien par nous-mêmes…                               DJF

 

       

           




Rencontre autour de l’Évangile – 5ième Dimanche de Pâques

« Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés »

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Ensemble lisons et situons le texte (Jn 13, 31-33 ; 34-35)

Ce passage fait partie du grand discours de Jésus à la Cène qui commence avec le chapitre 13 de l’évangile de Jean. Jésus, au moment de faire ses adieux à ses disciples, leur livre en quelque sorte son testament. Ce sont les dernières confidences et consignes, pourraient-on dire, de quelqu’un qui s’en va.

Soulignons les mots importants

Le Fils de l’homme : rappelons-nouspourquoi Jésus se nomme ainsi ?

Est glorifié : Pourquoi Jésus dit que son heure de gloire est arrivée ?

Mes petits enfants : Comment comprendre cette expression dans la bouche de Jésus ?

Un commandement nouveau : En quoi c’est un commandement nouveau puisque le commandement de l’amour existait déjà ?

Comme je vous ai aimés: Que veut dire ce  « comme  » ?

Ce qui montrera : Nous avons à montrer que nous sommes de « la bande à Jésus « . Par quel signe ?

Mes disciples : Que veut dire être  « disciples « 

Ta Parole dans nos cœurs

 Contemplons le Seigneur Jésus.

C’est le regard du cœur sur Jésus au milieu de ses amis. Il les aime jusqu’au bout, malgré la trahison de Judas. Il leur parle avec affection.

Il est au milieu de nous maintenant. « Lorsque deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux »…

Ses paroles sont pour nous maintenant. Quel écho ont-elles dans mon cœur ? Ses disciples aujourd’hui, c’est toi, c’est moi, c’est nous. Quel disciple suis‑je ?

 

Pour l’animateur

  • Nous avons déjà rencontré l’expression  » Fils de l’homme  » : Jésus se donnait volontiers ce titre, qui correspondait à sa double identité. Il vient de la terre selon une ascendance humaine, mais il se reconnaît également dans le « Fils de l’Homme » qui vient « sur les nuées du ciel  » annoncé par le prophète Daniel. 

  • Quelqu’un est glorifié dans la Bible, lorsque sa vie donne sa pleine mesure. Jésus est glorifié lorsque son amour est parfaitement révélé par son sacrifice et sa résurrection. C’est pourquoi, l’Heure où Jésus est élevé sur la croix est aussi l’heure où il révèle le secret de la valeur de toute sa vie. C’est son heure de gloire. 

  • Dans l’attente du retour de son Maître, l’Eglise n’a pas d’autre règle de vie que l’amour. La communauté chrétienne est essentiellement fondée sur une présence, celle du Ressuscité. 

  • Le signe des chrétiens, ce n’est pas d’abord un geste (comme le signe de la croix, ou une démarche religieuse) ; c’est l’amour qu’ils se témoignent les uns aux autres. C’est le signe fort que Jésus a laissé. 

  • Le « comme »  je vous ai aimés n’est pas un simple « comme » de comparaison, mais un « comme » de participation. Le disciple aime de l’amour même de Jésus. C’est un commandement nouveau parce que c’est une nouvelle manière d’aimer, celle de Jésus qui nous communique son Esprit.  

  • C’est en aimant leurs frères de l’amour même du Christ pour eux, que les disciples montreront (manifesteront) la présence de Celui qui est présent dans leur communauté et les fait vivre de la vie nouvelle. En eux on reconnaît l’amour même du Christ qui peu à peu transforme le monde jusqu’à ce que Dieu, qui est Amour, soit « tout en tous. » « On peut bien être « pilier d’église »…(faire un tas de choses dans l’Eglise), rien de tout cela ne distingue les fils de Dieu des fils du diable, hormis la charité » (Saint Augustin). 

  • Le disciple, c’est celui qui se met à l’écoute de son maître, qui suit ses enseignements et son exemple, qui est en union de cœur et d’esprit avec lui. Etre disciple de Jésus, c’est tout cela et plus encore. C’est s’efforcer de lui ressembler, de l’imiter. C’est l’aimer. C’est lui appartenir.

 

L’ Évangile aujourd’hui dans notre vie

On n’a jamais autant parlé d’amour. C’est une aspiration profonde de tout être humain. Mais que de déviances, que de malfaçons dans nos manières d’aimer ! Jésus est venu nous apprendre à aimer.

  • Comment vivre l’amour à la manière de Jésus ?

(Accueillir l’autre tel qu’il est, offrir un regard bon sur toute personne humaine, dire des paroles qui font du bien, pardonner, se réjouir avec ceux qui sont dans la joie, compatir avec ceux qui pleurent, servir, donner sa vie…)

  • Quand on parle de réussir sa vie, pour soi ou pour ses enfants, à quoi pense-t-on ? à une vie donnée et généreuse ? à quoi ?

  • Jésus donne comme premier signe de reconnaissance de ses disciples l’amour fraternel.

     Est-ce que nous prenons cela au sérieux ? Qu’en est-il dans nos paroisses, dans nos groupes d’Eglise, dans nos quartiers…(Jésus ne parle pas de gestes religieux, de pèlerinage, ou de quantité de prières ou de dévotions. « S’il me manque l’amour… » dit saint Paul. « Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour » (St Jean de la croix). 

  • Peut-on dire encore de nos familles, de nos équipes, de notre communauté chrétienne : « Voyez comme ils s’aiment ! « 

  • Que pouvons-nous faire pour que cela soit vrai ?

 

Ensemble prions 

Esprit de Jésus, tu verses l’amour de Dieu en nos cœurs,

Nous te prions :

embrase toute notre vie du feu de ton amour. (tous reprennent)

Esprit-Saint, tu ressuscitas  le Christ Jésus d’entre les morts,

Nous te prions :

Mets en nous le sceau de la vie éternelle.(tous)

Esprit de Jésus, toi qui es notre vie,

Nous te prions : donne-nous d’agir en fils et filles du Père,

De suivre le Christ Jésus, premier-né d’une multitude de frères. (tous)

 

 

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Audience Générale du Mercredi 13 Avril 2016

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 13 Avril 2016


 

Frères et sœurs, comme Matthieu le publicain, malgré nos péchés, nous pouvons tous nous approcher du Seigneur. Il ne regarde pas tant le passé du pécheur, mais il lui ouvre un avenir nouveau. Encore faut-il répondre à son invitation, le cœur humble et sincère, se reconnaître pécheur, accepter d’avoir besoin du pardon ; choses impossibles à l’orgueilleux. Jésus appelle les pécheurs à sa table. Il les nourrit de sa Parole – parfois dure à entendre – qui entre en profondeur dans les cœurs, illumine et purifie, donne force et espérance, et de son eucharistie, qui donne la vie même de Jésus et renouvelle sans cesse la grâce du baptême. Dieu attend de nous un cœur loyal, qui reconnaît ses péchés et se repent, qui cherche à retrouver l’alliance avec Dieu. Sans un cœur contrit toute action religieuse est inefficace.

 

Nous sommes tous invités à la table du Seigneur. Répondons à son invitation et, le cœur humble et contrit, approchons nous sans crainte afin de recevoir les bienfaits de sa miséricorde et de la vivre avec nos frères.

Que Dieu vous bénisse.