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Audience Générale du Mercredi 10 Avril 2019

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 10 Avril 2019


Frères et sœurs, de même que nous avons besoin de pain, nous avons besoin de pardon. Tel est le sens de cette parole du Notre Père que nous approfondissons aujourd’hui : « Pardonne-nous nos offenses… ». Toute prière suppose la conscience de cette vérité première que nous sommes des fils et que nous devons tout à notre Père, attitude contraire au sentiment d’orgueil de celui qui croit être meilleur que les autres, en règle avec Dieu. Nous sommes tous pécheurs devant Dieu, et nous sommes redevables envers lui. D’abord parce que nous avons beaucoup reçu de lui en cette vie, même si elle est parfois difficile. Ensuite, parce que nous ne sommes pas capables d’aimer par nos seules forces. Si nous aimons, c’est parce que quelqu’un, à côté de nous, nous a éveillés à l’amour, nous faisant comprendre que cela est le plus important de l’existence. Nous aimons parce que nous avons été aimés, nous pardonnons, parce que nous avons été pardonnés. Comment ne pas reconnaître, dans la chaîne d’amour qui nous a précédés, la présence providentielle de l’amour de Dieu ?

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes des diocèses de Rouen et du Havre accompagnés de leurs évêques respectifs, Monseigneur Dominique Lebrun et Monseigneur Jean-Luc Brunin, ainsi que les nombreux groupes de jeunes venus de France. Alors que nous allons bientôt célébrer la passion et la résurrection de Jésus, souvenons-nous que, sur la croix, Dieu nous a aimés plus que nous ne l’aimerons jamais, et demandons-lui d’avoir pitié de nous. Que Dieu vous bénisse !




Audience Générale du Mercredi 3 Avril 2019

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 3 Avril 2019


Frères et sœurs, je remercie le Seigneur pour mon voyage apostolique au Maroc, qui m’a permis de faire un pas de plus, à la suite de saint François d’Assise et de saint Jean-Paul II, sur le chemin du dialogue et de la rencontre avec les frères et sœurs musulmans, pour être « Serviteur de l’espérance ». Servir l’espérance aujourd’hui signifie surtout jeter des ponts entre les civilisations. C’est ce que nous avons fait avec le Roi Mohammed VI, en réaffirmant le rôle essentiel des religions dans la défense de la dignité humaine et la promotion de la paix, de la justice et de la protection de la création. Et, dans cette perspective, nous avons signé ensemble un Appel pour Jérusalem, pour que la Cité sainte soit préservée comme patrimoine de l’humanité et lieu de rencontre pacifique, notamment entre les fidèles des trois religions monothéistes. A l’occasion d’une rencontre avec les migrants, j’ai pu remercier l’Église au Maroc qui, par son engagement à leurs côtés, manifeste, au-delà des programmes d’assistance, cette ouverture aux différences sous le signe de la fraternité humaine, en mettant en œuvre la parole du Christ : « j’étais un étranger et vous m’avez accueilli » (Mt. 25,35). J’ai eu aussi la joie de visiter le Centre Rural des Filles de la Charité à Témara, qui offre divers services à la population locale, en accueillant notamment des enfants. Enfin, j’ai encouragé l’Église au Maroc, en soulignant que ce n’est pas la quantité qui compte, mais qu’il s’agit d’être un sel qui a de la saveur, une lumière qui brille, pour rendre témoignage au Christ là où nous sommes, en vivant de son amour les uns avec les autres. Et cette joie de la communion ecclésiale a trouvé son fondement et sa pleine expression dans la belle célébration eucharistique de dimanche, épiphanie du Peuple de Dieu !

Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et d’autres pays francophones, en particulier la Faculté de droit canonique de Leuven. Et Je salue aussi les nombreux jeunes présents. Que le Seigneur nous aide à être des serviteurs de l’espérance, là où nous vivons, en devenant des constructeurs de ponts entre les hommes. Que Dieu vous bénisse !

 




Audience Générale du Mercredi 27 Mars 2019

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 27 Mars 2019


Frères et sœurs, nous en venons aujourd’hui à la seconde partie du « Notre Père » dans laquelle nous présentons à Dieu nos besoins. Jésus nous enseigne à demander au Père le pain quotidien, en nous invitant à partir de cette évidence que nous ne sommes pas des créatures auto-suffisantes. Il nous enseigne à le faire, unis à tant d’hommes et de femmes pour qui cette prière est un cri qui accompagne l’inquiétude de chaque jour. C’est à ce niveau que commence la prière chrétienne : elle part de la réalité, du cœur et de la chair des personnes qui sont dans le besoin, ou de celles qui partagent leur condition. C’est pourquoi Jésus nous enseigne à demander ce pain, non pas seulement pour nous-mêmes, mais pour toute la fraternité humaine. Ainsi cette prière comprend une attitude de compassion et de solidarité. Et Jésus éduque son Église à porter à Dieu les besoins de tous. Car le pain que nous demandons au Seigneur a été offert pour l’humanité et il est destiné à être partagé. C’est ce que souligne le récit de la multiplication des pains, où le vrai miracle accompli par Jésus est celui du partage. Ainsi, l’enfant qui a offert ses cinq pains et ses deux poissons a compris la leçon du Notre Père, à savoir que la nourriture est un don de la providence à partager, avec la grâce de Dieu.

Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et d’autres pays francophones. Je salue en particulier les prêtres du diocèse de Cambrai, avec leur évêque Mgr Dollmann, les membres de la Faculté de Droit canonique de Paris, les pèlerins d’Angers, ainsi que les nombreux jeunes venus de Paris, Rueil-Malmaison, Dreux, Aix-en-Provence, et d’autres lieux. Que la prière du Notre Père nous aide à demander le pain quotidien pour tous. Et que dans la recherche du pain quotidien, nous puissions témoigner que seule l’Eucharistie est susceptible de rassasier la faim d’infini et le désir de Dieu présents en chaque homme. Que Dieu vous bénisse !

 




Audience Générale du Mercredi 20 Mars 2019

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 20 Mars 2019


Frères et sœurs, pour bien comprendre la troisième invocation du Notre Père – Que ta volonté soit faite – il convient de se rappeler que Dieu prend soin, sans jamais se fatiguer, des hommes et du monde. La volonté de Dieu, incarnée en Jésus, est de chercher et de sauver ce qui est perdu. Et nous, dans la prière, nous demandons que ce projet universel de salut s’accomplisse. Les fidèles connaissent le cœur de leur Père et sont certains de son dessein d’amour. Il ne s’agit pas de courber servilement la tête, de s’avouer vaincus devant un destin qui nous répugne et que nous ne pouvons pas changer. Il s’agit au contraire d’une prière pleine de confiance en Dieu qui veut pour nous le bien, la vie, le salut. Une prière courageuse, combative également, car il y a dans le monde, de trop nombreuses réalités qui ne sont pas selon la volonté de Dieu. Nous prions parce que nous croyons fermement que Dieu veut et peut changer la réalité en faisant vaincre le mal par le bien. A ce Dieu, il est possible d’obéir et de s’abandonner, même à l’heure de l’épreuve la plus dure.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le Séminaire de la Société Saint Jean Marie Vianney, les jeunes et toutes les personnes venant de France, de Monaco, de Suisse et de Belgique. En ce temps de carême, contemplons Jésus à Gethsémani, écrasé par le mal mais qui s’abandonne avec confiance à la volonté du Père. Dieu, peut nous conduire sur des sentiers difficiles et douloureux, mais – c’est une certitude – il ne nous abandonnera jamais. Que Dieu vous bénisse !

 

 




Audience Générale du Mercredi 27 février 2019

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 27 février 2019


Frères et sœurs, la prière du « Notre Père » est composée de sept demandes, facilement divisibles en deux sous-groupes. Avec les trois premières, Jésus nous fait entrer dans ses désirs, tous tournés vers le Père, alors que, dans les quatre autres demandes, c’est lui qui entre en nous et se fait l’interprète de nos besoins. Là se trouve la matrice de toute prière chrétienne : la contemplation de Dieu et de son mystère, d’une part, et de l’autre, une sincère et courageuse demande de ce qui nous est nécessaire pour vivre, et vivre bien. Point n’est besoin de vaines paroles pour parler avec Dieu : le premier pas de la prière chrétienne est toujours de s’en remettre à Dieu, à sa providence, car il connaît notre cœur mieux que nous-mêmes. Ainsi, la confiance nous conduit à demander ce dont nous avons besoin, sans angoisse ni agitation. C’est pour cela que nous prions en disant, « que ton nom soit sanctifié ». En demandant avec Jésus, que Dieu le Père soit reconnu par tous et adoré pour ce qu’il est vraiment, nous prions aussi pour que la sainteté de Dieu soit manifestée par notre vie et dans le monde. Car la sainteté de Dieu est une force en expansion ; elle s’élargit en cercles concentriques. Voilà pourquoi la prière chasse toute peur. Une chose est sûre : l’Esprit travaille en secret pour la rédemption du monde et les jours du mal sont comptés !

Je suis heureux de saluer les pèlerins venus du Canada, de Suisse et de France. Je salue les groupes de plusieurs diocèses et de paroisses françaises, en particulier ceux du diocèse de Belley-Ars et de Brazzaville avec Mgr Roland, du diocèse de Poitiers avec Mgr Wintzer, de la paroisse de Porto-Vecchio ; en outre, je salue tous les jeunes présents, en particulier ceux du diocèse de Créteil avec Mgr Santier. Demandons à l’Esprit Saint de nous aider à manifester par toute notre vie la sainteté de Dieu et à rendre son nom présent dans le monde. Que notre prière nous permette ainsi de grandir dans la confiance en Dieu, en sa providence. Que Dieu vous bénisse !

 




Audience Générale du Mercredi 20 février 2019

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 20 février 2019


Frères et sœurs, comme toute prière chrétienne, le Notre Père nous introduit dans le mystère de la paternité de Dieu. Lorsque nous parlons de Dieu comme Père, nous pensons à l’image de nos parents, surtout s’ils ont été bons et nous on fait du bien. Mais nous devons aller au-delà : Dieu est un Père qui est aux cieux. Il est l’amour total, alors qu’en cette vie, nous ne goûtons l’amour que de manière imparfaite et transitoire : il n’est souvent qu’une promesse qui a du mal à tenir, une quête qui bien vite se dessèche et s’évanouit. Mais il existe un autre amour : celui du Père qui est aux cieux. Personne ne doit douter d’être destinataire de cet amour. Même si notre père et notre mère ne nous ont pas aimés ici-bas, il y a au ciel un Père qui nous aime comme personne ne pourra jamais le faire sur la terre. Ne craignons donc pas : à personne n’est refusée l’expérience fondamentale de la foi chrétienne, celle de se savoir enfant aimé de Dieu. Rien ne peut éteindre cet amour passionné qu’il a pour chacun de nous.

Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier les jeunes venus de France et les pèlerins venus de Suisse et de Monaco. Je vous invite, à l’occasion de votre pèlerinage à Rome, à refaire l’expérience de cet immense amour paternel que Dieu a pour nous afin de le faire découvrir aux autres. Que Dieu vous bénisse !

 




Audience Générale du Mercredi 30 janvier 2019

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 30 janvier 2019


Frères et sœurs, je souhaite rendre grâce avec vous pour le voyage que je viens de faire à Panama à l’occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse, qui ont été un don du Seigneur à l’Eglise et au peuple de ce pays. Avant que n’arrivent à Panama des jeunes du monde entier d’autres appartenant aux peuples indigènes ou d’origine africaine s’étaient déjà réunis, manifestant la diversité de l’Eglise en Amérique centrale. Le thème de ces journées était la réponse que la Vierge Marie fit à l’Ange : « Qu’il me soit fait selon ta parole ». De fait, tant que se lèveront de nouvelle générations capables de répondre à Dieu : me voici, le monde aura un avenir. En Amérique centrale, beaucoup de jeunes vivent dans des conditions difficiles, victimes de toutes sortes de servitudes et de pauvretés. A cet égard, le Chemin de croix et la liturgie pénitentielle, célébrée dans une maison de rééducation pour mineurs, ont été significatifs. Pendant la veillée, j’ai voulu proposer aux jeunes la Vierge Marie comme celle qui, dans sa petitesse, a le plus influencé l’histoire du monde. Et lors de la Messe, le Christ ressuscité les a de nouveau invités à vivre aujourd’hui l’Evangile car ils sont l’aujourd’hui de l’Eglise et du monde.

Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les prêtres du diocèse de Versailles, accompagnés de leur Evêque Monseigneur Aumonier. Je vous invite, chers frères prêtres, à la suite de ces journées Mondiales de la Jeunesse, à toujours sentir avec l’Eglise, dans la proximité des jeunes, des pauvres et de tout le peuple fidèle, afin de puiser dans l’Esprit Saint, une fécondité toujours nouvelle. Que Dieu vous bénisse.

 




Audience Générale du Mercredi 16 janvier 2019

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 16 janvier 2019


Frères et sœurs, après avoir connu Jésus et écouté sa prédication, le chrétien ne considère plus Dieu comme un tyran à craindre, il n’a plus peur mais il entend faire germer en son cœur la confiance en lui : il peut parler avec le Créateur en l’appelant « Père ». L’expression est tellement importante pour les chrétiens que souvent on l’a conservée intacte dans sa forme d’origine « Abba ». Dans la première parole du Notre Père nous trouvons la nouveauté radicale de la prière chrétienne. Dire « Abba » c’est bien plus intime et émouvant que d’appeler simplement Dieu « Père ». C’est l’appeler « papa », à l’image d’un petit enfant complètement enveloppé par le baiser d’un père qui éprouve une infinie tendresse pour lui. Le Notre Père prend tout son sens si nous apprenons à le prier après avoir lu la parabole du père miséricordieux qui accueille son enfant prodigue en lui faisant comprendre combien il lui a manqué. Dans cette expression Abba, il y a une force qui attire tout le reste de la prière. Dieu te cherche même si tu ne le cherches pas. Dieu t’aime même si tu l’as oublié. Dieu est comme une mère qui ne cesse jamais d’aimer sa créature. Pour un chrétien, prier c’est simplement dire « Abba ».

Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones, en particulier les jeunes de Bordeaux et de Lyon. A la veille de l’ouverture de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, je vous invite à nous tourner ensemble vers notre Père commun, en lui disant nous aussi Abba ! Que Dieu vous bénisse !

 

 




Audience Générale du Mercredi 9 janvier 2019

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 9 janvier 2019


Frères et sœurs, la catéchèse de ce jour se réfère à l’évangile de saint Luc qui présente Jésus essentiellement comme un priant. Chaque pas de sa vie est comme porté par le souffle de l’Esprit qui le guide dans toutes ses actions. Et la prière de Jésus semble même atténuer, à l’heure de sa passion, les émotions les plus violentes et les désirs de vengeance. Elle réconcilie l’homme avec son ennemi le plus implacable : la mort. C’est ce climat qui a conduit l’un des disciples à demander à Jésus de leur apprendre à prier. Dans son enseignement, grâce notamment à la parabole de l’ami importun, Jésus fait comprendre qu’aucune prière ne restera lettre morte, que Dieu répond toujours, parce qu’il est Père et qu’il n’oublie aucun de ses enfants qui souffrent. Même si nous avons souvent demandé sans obtenir, Jésus nous recommande d’insister, car la prière transforme toujours la réalité : si les choses ne changent pas autour de nous, nous, au moins, nous changeons. Et il a promis le don de l’Esprit Saint à celui qui prie. Aussi n’y-a-t-il rien de plus sûr : le désir de bonheur que nous portons tous dans le cœur, un jour s’accomplira. Et la prière est, dès à présent, la victoire sur la solitude et sur le désespoir.

Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier les séminaristes et leurs formateurs de l’Archidiocèse de Paris et du diocèse aux Armées, accompagnés de Mgr Aupetit, Archevêque de Paris, et de ses Auxiliaires, et de Mgr de Romanet, Évêque aux Armées. Je salue aussi le groupe des Apprentis d’Auteuil. Que l’Esprit Saint nous aide à être insistants dans la prière et à ne jamais nous donner comme perdants. Nous pouvons être sûrs que Dieu répondra à notre prière, parce qu’il est notre Père et qu’il nous attend avec les bras grands ouverts. Que Dieu vous bénisse !

 




Audience Générale du Mercredi 12 décembre 2018

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 12 décembre 2018


Frères et sœurs, nous poursuivons notre catéchèse sur le Notre Père commencée la semaine dernière. Jésus met sur les lèvres de ses disciples une prière audacieuse. Les invitant à s’adresser à Dieu sous le nom de « Père », il leur dit de s’approcher de lui avec confiance, faisant tomber les barrières de la peur. En nous invitant à demander le pain quotidien, Jésus nous enseigne que la prière s’enracine dans la vie concrète de l’homme : ses besoins, ses combats, ses souffrances, sa recherche de bonheur. Il ne veut pas refreiner nos demandes mais veut que toute souffrance toute inquiétude se tourne vers le ciel. La prière de demande non seulement précède le salut mais le contient déjà, car elle libère du désespoir éprouvé par celui qui ne croit pas à une sortie de situations insupportables. Cette prière de demande n’est donc pas une forme affaiblie de la foi, elle n’est pas moins authentique que la pure louange, elle aussi cependant nécessaire. Dieu est un Père : dans son immense compassion pour nous, il veut que nous lui parlions sans crainte de tout ce qui fait notre vie.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de Quimper. Alors que nous nous préparons à fêter la venue du Seigneur parmi nous, ne craignons pas, frères et sœurs, de nous adresser à Dieu avec confiance dans toutes les circonstances de notre vie quotidienne. Nous sommes ses enfants, et il nous a promis d’être avec nous, tous les jours jusqu’à la fin de notre vie. Que Dieu vous bénisse.