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Audience Générale du Mercredi 14 Mars 2018

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 14 Mars 2018


Frères et sœurs, les rites de la Communion, lors de la messe, commencent par la récitation communautaire du Notre Père, qui est la prière des enfants de Dieu. Il n’y a pas de meilleure prière que celle que Jésus nous a enseignée pour nous préparer à la communion sacramentelle avec lui. Dans cette prière, nous demandons « le pain quotidien » dans lequel nous voyons une référence particulière à l’Eucharistie et dont nous avons besoin pour vivre en enfants de Dieu. Alors que nous implorons le pardon de Dieu et que nous nous engageons à pardonner à ceux qui nous ont offensés, le Notre Père nous dispose à l’amour fraternel. Et enfin, nous demandons à Dieu de nous libérer du mal qui nous sépare de lui et de nos frères. Ce sont là des demandes très adaptées pour nous préparer à la communion. Le geste de paix qui suit est une sorte de sceau qui exprime la communion ecclésiale et l’amour réciproque avant de communier. Puis vient la fraction du pain eucharistique accompagnée de l’invocation « Agneau de Dieu ». Dans ce pain rompu pour la vie du monde, l’assemblée reconnaît le véritable Agneau de Dieu, le Christ Rédempteur, et le supplie : Prends pitié de nous… Donne-nous la paix !

Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones, venant en particulier de France et de Suisse. Je salue les membres de la Communauté de Taizé, les jeunes des collèges et lycées de France et les diocésains d’Angers et du Puy. En ce temps de préparation à la célébration de Pâques, je vous invite à enraciner la paix du Christ dans vos cœurs, afin de vivre la fraternité et de la guérir lorsqu’elle a été blessée. Que Dieu vous bénisse !

 




Audience Générale du Mercredi 7 Mars 2018

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 7 Mars 2018


Frères et sœurs, après le rite de la présentation du pain et du vin, la Prière eucharistique, moment central de la célébration de la Messe, nous associe à l’action de grâce et au sacrifice de salut de Jésus lui-même. Car « le sacrifice du Christ et le sacrifice de l’Eucharistie sont un unique sacrifice ». Ainsi, la préface est une action de grâce pour les dons de Dieu, et en particulier pour l’envoi de son Fils comme Sauveur. Puis, l’invocation de l’Esprit pour qu’il consacre par sa puissance le pain et le vin, et l’efficacité des paroles mêmes du Christ prononcées par le prêtre, rendent réellement présents son Corps et son Sang, son sacrifice offert sur la croix une fois pour toutes. L’Église offre ainsi au Père le sacrifice qui réconcilie le ciel et la terre, le sacrifice pascal du Christ, en s’unissant à son offrande et à son intercession, pour devenir son corps vivant aujourd’hui dans le monde. En communion avec l’Église universelle et l’Église particulière, la Prière eucharistique demande à Dieu de rassembler tous ses enfants dans la perfection de l’amour, n’oubliant rien ni personne, et ramenant toutes choses à Dieu. Bien comprise, elle nous apprend ainsi à « rendre grâce toujours et en tous lieux », à faire de notre vie un don d’amour, libre et gratuit, et à construire la communion concrète, dans l’Église et avec tous.

Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France, de Belgique et de divers pays francophones, en particulier les jeunes du Collège catholique Stanislas de Paris. Que le Seigneur nous aide à bien comprendre le sens de la Prière eucharistique, pour nous apprendre, peu à peu, à faire de toute notre vie une « eucharistie ». Que Dieu vous bénisse !

 




Audience Générale du Mercredi 28 février 2018

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 28 février 2018


 

Frères et sœurs, après la liturgie de la Parole, la Messe se poursuit par la liturgie eucharistique dans laquelle l’Eglise rend présent le Sacrifice de Jésus sur la Croix. Le prêtre qui représente le Christ accomplit ce que le Seigneur a fait et a confié à ses disciples lors de la Cène. Cette liturgie commence par la préparation des dons. Les fidèles sont appelés à faire d’eux-mêmes un sacrifice apprécié par le Père. Dans les signes du pain et du vin déposés sur l’autel par les mains du prêtre, la vie des fidèles, avec leurs souffrances, leurs prières, leur travail, est unie à celle du Christ et prend une valeur nouvelle. L’encens consumé par le feu et qui libère un parfum s’élevant vers le ciel, exprime bien le mouvement oblatif de ce moment. Enfin, dans l’oraison sur les offrandes le prêtre demande à Dieu d’accepter les dons que l’Eglise lui offre. Que nos vies soient transformées par l’Esprit Saint et deviennent avec le Christ une seule offrande à Dieu le Père !

Je salue cordialement les pèlerins de langue française en particulier les jeunes venus de plusieurs régions de France. Je vous invite à développer dans le quotidien de votre vie cette spiritualité du don de soi qui s’exprime pleinement dans l’offertoire de la messe, et qui nous porte à offrir au Seigneur nos activités, nos souffrances et nos relations avec les autres. Que Dieu vous bénisse.




Message de Carême – Pape François

Nous vous invitons à clique sur le titre ci-après pour accéder au message du Pape François en format PDF :

Pape François – Message de Carême 2018




Audience Générale du Mercredi 14 février 2018

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 14 février 2018


Frères et sœurs, au cours de la célébration de la Messe, après l’écoute des lectures bibliques, prolongée par l’homélie, un temps de silence permet d’assimiler ce que nous avons reçu et d’adhérer à ce que l’Esprit nous a suggéré. Après ce silence, par le Credo, nous manifestons notre commune réponse à ce que nous avons entendu de la Parole de Dieu. En effet, il y a un lien vital entre l’écoute et la foi. Par la récitation du Credo l’Assemblée médite et professe les grands mystères de la foi avant de les célébrer dans l’Eucharistie. Il nous est ainsi rappelé que les sacrements sont des « signes » de la foi ; ils la supposent et la suscitent. Sur la foi reçue des Apôtres se greffe la foi de chaque baptisé, dont l’union au Christ est actualisée par la célébration de l’Eucharistie. La réponse à la Parole de Dieu s’exprime ensuite par la Prière universelle, qui embrasse les nécessités de l’Eglise et du monde. Les fidèles font monter vers Dieu leur prière, confiants d’être exaucés. Les intentions présentées doivent exprimer des besoins concrets de la communauté ecclésiale et du monde, évitant de recourir à des formules conventionnelles et myopes. La prière « universelle » qui conclue la liturgie de la Parole nous exhorte à faire nôtre le regard de Dieu, qui prend soin de tous ses enfants.

J’accueille avec joie les pèlerins francophones, venant en particulier de France et de Belgique. Je salue les jeunes de Paris, de Saint-Cloud, d’Aix et de Périgueux. Aujourd’hui, nous commençons notre marche vers Pâques. Je vous invite à entrer dans ce temps de conversion en donnant plus de place dans vos vies à la prière et au partage avec les plus pauvres. A tous je souhaite un bon carême. Que Dieu vous bénisse !

 




Audience Générale du Mercredi 6 décembre 2017

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 6 décembre 2017


Frères et sœurs, je remercie le Seigneur pour mon Voyage apostolique au Myanmar et au Bangladesh. Au Myanmar, j’ai voulu exprimer la proximité du Christ et de l’Église à un peuple qui a souffert et qui chemine vers la liberté et la paix. Un peuple majoritairement bouddhiste où les chrétiens sont un petit troupeau, levain du Royaume de Dieu. A l’occasion de la Messe avec les jeunes, j’ai vu sur leurs visages l’avenir de l’Asie : celui des semeurs de fraternité. Au Conseil Supérieur des moines bouddhistes, j’ai exprimé ma confiance pour que chrétiens et bouddhistes puissent aider les personnes à aimer Dieu et leur prochain, en rejetant toute violence et en s’opposant au mal par le bien. Au Bangladesh, j’ai fait un pas de plus en faveur du dialogue entre le christianisme et l’islam, en rappelant l’exigence du peuple bengalais qui a voulu que la liberté religieuse soit toujours protégée. Et j’ai manifesté ma solidarité au Bangladesh dans son engagement à secourir les réfugiés Rohingya. Avec l’ordination de seize prêtres, j’ai rendu grâce à Dieu pour les vocations qui naissent dans des communautés vivantes. Et, à Dacca, j’ai souligné l’importance de l’ouverture du cœur comme fondement d’une culture de la rencontre, de l’harmonie et de la paix. Comme un signe d’espérance pour le Bangladesh, pour l’Asie et pour le monde, la dernière rencontre avec les jeunes en a aussi témoigné.

Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier la délégation de la Lorraine, ainsi que celle du scoutisme catholique. En ce temps de l’Avent, que le Seigneur nous aide, ainsi que les peuples du Myanmar et du Bangladesh, à ouvrir nos cœurs pour l’aimer et aimer notre prochain. Que Dieu vous bénisse !

 




Audience Générale du Mercredi 22 Novembre 2017

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 22 Novembre 2017


Frères et sœurs, la Messe est le mémorial du Mystère pascal du Christ. Elle nous rend participants de sa victoire sur le péché et sur la mort, et donne pleine signification à notre vie. Se faisant pain rompu pour nous, le Seigneur Jésus répand sur nous sa miséricorde et son amour, comme il l’a fait sur la croix, au point de renouveler notre cœur, notre existence et notre relation avec lui et avec les frères. Chaque célébration est un rayon de ce soleil sans déclin qu’est Jésus Christ ressuscité. Participer à la messe signifie entrer dans la victoire du Ressuscité, être illuminés de sa lumière, réchauffés de sa chaleur. L’Esprit nous rend participants de la vie divine qui est capable de transfigurer tout notre être mortel. Dans la Messe nous nous unissons au Christ. Son sang nous libère de la domination de la mort physique et de la mort spirituelle qu’est le mal, le péché. Il est la plénitude de la vie, qui a anéanti la mort pour toujours. Sa Pâque est la victoire définitive sur la mort, car il a transformé la sienne en un acte suprême d’amour. Dans l’Eucharistie, il nous communique cet amour victorieux. En le recevant avec foi, nous pouvons vraiment aimer Dieu et le prochain, aimer comme lui nous a aimés, en donnant sa vie. La participation à l’Eucharistie nous fait passer avec le Christ de la mort à la vie.

Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones, venant de France et de divers pays. Chers amis, je vous invite à donner une place importante dans votre vie à la participation à la messe, en particulier le Dimanche. Le Seigneur vient à votre rencontre pour vous donner son amour, afin que vous aussi vous le partagiez avec vos frères et vos sœurs. Que Dieu vous bénisse !

 

 

 




Audience Générale du Mercredi 15 Novembre 2017

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 15 Novembre 2017


Frères et sœurs, la Messe est une prière, elle est la prière par excellence. Celle-ci est avant tout dialogue, relation personnelle avec Dieu. Le livre de la Genèse nous dit en effet que l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, lequel est Père, Fils et Saint Esprit, relation parfaite d’amour qui est unité. Et nous ne pouvons trouver la plénitude de notre être que si nous entrons dans cette relation. Ainsi la plus grande grâce est de faire l’expérience que l’Eucharistie est le moment privilégié pour demeurer avec Jésus et, à travers lui, avec Dieu et avec les frères. A la suite des disciples qui lui demandent de leur apprendre à prier, Jésus nous montre que pour « demeurer» avec le Père, il nous faut être humbles, nous reconnaître fils, nous reposer dans le Père et nous confier à lui. A cette première attitude de confiance et d’intimité, s’en ajoute une autre, celle de l’émerveillement et de l’étonnement. Ces deux attitudes, propres aux enfants, sont la condition pour « renaître d’en haut ». En avons-nous le désir ? Si nous pouvons facilement perdre de vue ce désir, le Seigneur vient, dans l’Eucharistie, à la rencontre de notre fragilité pour nous ramener à notre premier appel, celui d’être à l’image et à la ressemblance de Dieu. C’est cela l’Eucharistie, c’est cela la prière.

Je suis heureux de saluer les pèlerins francophones, ceux venus de Belgique, de Suisse, de France, et en particulier les jeunes du Collège Notre Dame de Sion de Paris. Que le Seigneur nous aide, au moyen de la prière et de l’Eucharistie, à pouvoir trouver la plénitude de notre être dans la rencontre avec lui. Que Dieu vous bénisse !

 

 




Audience Générale du Mercredi 25 Octobre 2017

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 25 Octobre
  2017


Frères et sœurs, « Paradis » est l’une des dernières paroles de Jésus sur la croix, adressée au bon larron. Au Calvaire, Jésus atteint le sommet de sa solidarité avec nous pécheurs. Et c’est là qu’il a son ultime rendez-vous avec un pécheur pour lui ouvrir, à lui aussi, les portes de son Royaume. C’est à un « pauvre diable » que Jésus promet le paradis, à quelqu’un qui n’avait rien, mais qui se confie à lui. Une humble parole de repentir suffit pour toucher le cœur de Jésus. Devant Dieu, nous nous présentons tous les mains vides. Chaque fois qu’un homme découvre que ses manques dépassent de beaucoup ses œuvres bonnes, il ne doit pas se décourager, mais se confier à la miséricorde de Dieu. Il est Père et jusqu’au bout il attend notre retour. Le paradis est le lieu de la tendresse de Dieu. Jésus nous y introduit avec le bien que nous avons fait dans notre vie et avec tout ce qui en nous a encore besoin d’être racheté. Le but de notre existence c’est que tout s’accomplisse et soit transformé en amour. Si nous croyons cela, la mort ne nous fera plus peur et nous pourrons partir de ce monde sereinement et avec confiance. Celui qui a connu Jésus ne craint plus rien.

Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones, venant de Suisse, de Belgique et de France, en particulier les pèlerins de Coutances, Bayeux-Lisieux et Saint-Flour accompagnés de leurs évêques, ainsi que l’aumônerie Tamoule Indienne de France. Chers amis, je vous invite à mettre toute votre confiance dans la miséricorde et la tendresse de Dieu pour chacun et chacune de vous. Il n’abandonne jamais ses enfants.  Que Dieu vous bénisse !

 

 




Audience Générale du Mercredi 18 Octobre 2017

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 18 Octobre
  2017


Frères et sœurs, aujourd’hui je vous parlerai de l’espérance chrétienne devant la mort. De nos jours, la mort est une réalité que notre civilisation moderne tend toujours plus à cacher, alors que les hommes d’autrefois la regardaient en face. La mort nous fait découvrir notre néant, elle révèle nos manques d’amour, la vanité de notre orgueil ; par contre, elle met en lumière le bien que nous avons semé. Jésus a éclairé le mystère de la mort lorsque, pleurant son ami Lazare, il le fait sortir du tombeau. La Parole que Jésus dit à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. Crois-tu cela ? », il nous la redit chaque fois que la mort vient déchirer le tissu de notre vie et de nos affections. Nous sommes faibles et sans défense devant la mort ; mais c’est une grande grâce, en cet instant ultime, que de garder la foi. Voilà notre espérance. Elle ouvre grand une porte devant nous : Jésus nous prendra par la main et nous dira à nous aussi : relève-toi !

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes des collèges et lycées venus de France ainsi que les personnes venues de Suisse.

Lorsque nos vies connaissent des épreuves et des deuils, Jésus nous dit à nous aussi : « Je suis la résurrection et la vie ».  Je prie pour que votre pèlerinage à Rome vous aide à garder dans votre cœur la flamme de la foi et de l’espérance.

Que Dieu vous bénisse.