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Audience Générale du Mercredi 5 Avril 2017

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 5 Avril 2017


Frères et sœurs, l’Apôtre Pierre nous invite avec force à adorer le Seigneur ressuscité et vivant dans nos cœurs. C’est là qu’il a fait sa demeure depuis notre baptême en nous comblant de son amour et de la plénitude de l’Esprit Saint. Voilà pourquoi nous sommes appelés à rendre raison de l’espérance qui est en nous. Car, notre espérance, c’est le Seigneur vivant et présent en nous et dans nos frères. Ainsi, si le Christ habite dans nos cœurs, nous devons apprendre à nous comporter comme lui, en témoignant d’humilité, de miséricorde, de respect et de bienveillance envers le prochain. Quand nous souffrons pour le bien, nous sommes en communion avec le Seigneur qui a souffert pour notre salut. Aussi, chaque fois que nous prenons le parti des petits et des marginaux, que nous répondons au mal en pardonnant et en bénissant, nous resplendissons comme des signes lumineux de l’espérance et nous devenons des instruments de consolation et de paix selon le cœur de Dieu.

Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes des collèges et des lycées ainsi que les fidèles des paroisses venus de France et de Belgique. Que le Seigneur ressuscité et vivant dans nos cœurs nous aide à être des signes lumineux de l’amour dont Dieu nous a comblés et de l’espérance qui est en nous, auprès de tous, en particulier des petits et des pauvres. Que Dieu vous bénisse!

 

 




Audience Générale du Mercredi 29 Mars 2017

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 29 Mars 2017


Frères et sœurs, Abraham, notre père dans la foi, est aussi, selon saint Paul, notre père dans l’espérance. En effet, le Dieu qui se révèle à lui est le Dieu qui sauve, qui appelle à la vie, qui nous arrache au désespoir et à la mort. Dans la vie d’Abraham tout est prophétique et le devient pour nous. Dieu a ressuscité Jésus, en sorte que nous puissions passer en lui de la mort à la vie. L’espérance d’Abraham s’enracine dans sa foi : une espérance capable d’aller au-delà de toute espérance, de se manifester là où, humainement, il n’y a plus d’espérance. Nous sommes invités à suivre l’exemple d’Abraham, en faisant confiance, non pas à nos sécurités, à nos raisonnements, à nos propres forces, mais au Dieu de la résurrection et de la vie qui maintient sa promesse à l’heure de l’épreuve et de la mort.

Alors que nous nous préparons à célébrer la mort et la résurrection de Jésus, ayons toujours la ferme espérance de ressusciter un jour avec lui. Que cette espérance nous donne la force de persévérer sur le chemin de notre vie.

Que Dieu vous bénisse.

 




Audience Générale du Mercredi 22 Mars 2017

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 22 Mars 2017


 Frères et sœurs, aujourd’hui je voudrais aborder deux attitudes importantes pour notre vie chrétienne : la persévérance qui est la capacité de demeurer fidèles, même quand nous sommes tentés de juger négativement et de tout abandonner ; et le réconfort – ou la consolation – qui est la grâce de savoir accueillir en toute situation la présence et l’action compatissante de Dieu. Saint Paul nous dit que persévérance et réconfort nous sont transmis particulièrement par les Ecritures. En effet, la Parole de Dieu nous conduit à tourner notre regard vers Jésus pour lui ressembler toujours davantage et elle nous révèle que le Seigneur demeure inlassablement fidèle à son amour pour nous. Celui qui en fait l’expérience dans sa vie est en mesure de demeurer proche de ses frères plus faibles et de se charger de leurs fragilités, devenant ainsi un semeur d’espérance. En effet, la Parole de Dieu nourrit une espérance qui se traduit concrètement par le partage et le service réciproque. Et tous nous avons besoin d’être chargés sur les épaules du Bon Pasteur et de nous sentir enveloppés de son regard tendre et prévenant.

Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française, en particulier les responsables de l’enseignement catholique du diocèse de Pontoise, avec l’Evêque Mgr Stanislas Lalanne, les fidèles venus de Belgique et de France ainsi que la communauté du Congo-Brazzaville d’Italie. Je vous invite à remercier Dieu pour le don de sa Parole, afin de devenir toujours plus conscients que notre espérance se fonde sur la fidélité de son amour.

Que Dieu vous bénisse !

 




Audience Générale du Mercredi 15 Mars 2017

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 15 Mars 2017


Frères et sœurs, notre vocation la plus haute est d’aimer Dieu et le prochain. Mais saint Paul nous met en garde contre un amour qui serait hypocrite, motivé par des intérêts personnels, pour nous mettre en avant et nous satisfaire. Or la charité ne vient pas de nous, mais elle est une grâce. Elle n’est pas l’occasion d’étaler nos capacités mais elle est un don que nous accueillons librement. Notre manière d’aimer est marquée par le péché, mais nous sommes appelés à l’espérance car Dieu nous ouvre une voie de salut. En entrant dans notre cœur il nous permet de connaître la compassion du Père. Savoir que nous ne vivons pas pleinement le commandement de l’amour est une grâce pour comprendre que nous avons besoin que le Seigneur renouvelle notre cœur afin d’aimer les autres comme il les aime, voulant leur bien, c’est-à-dire qu’ils soient des saints, des amis de Dieu.

Soyons pleins d’espérance sur notre route de carême, certains que, même à travers nos échecs, l’amour de Dieu est le plus fort et nous donne l’occasion de renouveler notre cœur pour être à son service et au service de nos frères.

Que Dieu vous bénisse !




Audience Générale du Mercredi 1 Mars 2017

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 1 Mars 2017


Frères et sœurs, aujourd’hui, nous entrons dans le temps du Carême, qui est une période de pénitence, non pas comme une fin en soi, mais comme un chemin destiné à nous faire ressusciter avec le Christ, à renouveler notre identité baptismale, à renaître de l’amour de Dieu.  Pour cette raison, le Carême est un temps d’espérance. Le sens nous en est donné dans l’expérience fondamentale de l’exode des Israélites depuis l’Egypte vers la Terre promise. C’est un chemin de l’esclavage vers la liberté, un chemin d’espérance s’inscrivant dans le plan de salut de Dieu qui veut pour son peuple la vie et non la mort. Ainsi, la Pâque de Jésus, son exode, nous ouvre la route vers la vie éternelle : par le don de sa vie, nous sommes sauvés de l’esclavage du péché. Mais, le don de notre salut est une histoire d’amour, d’où la nécessité de notre « oui » et de notre participation. Si Jésus nous donne l’eau vive de son Esprit, il nous incombe d’aller boire à sa source dans les sacrements, dans la prière, dans l’adoration. Alors, à la lumière de l’espérance de la Vierge Marie qui, dans la nuit de la passion et de la mort de son Fils, continue à espérer en la victoire de l’amour de Dieu, commençons avec joie ce chemin d’espérance.

Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes de Paris, Pignan, Saint Cloud et de Suisse ainsi que les fidèles venant de Belgique. Que le Carême soit pour nous un chemin de joie et d’espérance, grâce à la force de l’amour miséricordieux du Seigneur et l’aide de la Vierge Marie, afin que nous puissions ressusciter avec le Christ. Que Dieu vous bénisse !

 




Audience Générale du Mercredi 15 Février 2017

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 15 Février 2017


Frères et sœurs, depuis notre enfance, nous savons qu’il n’est pas bien de se vanter : c’est à la fois une marque d’orgueil et un manque de respect envers les autres. Pourtant, l’Apôtre Paul nous exhorte à nous enorgueillir de l’abondance de la grâce dont nous avons été comblés en Jésus-Christ, au moyen de la foi. Nous sommes ainsi invités à reconnaître, dans la lumière de l’Esprit Saint, que tout est grâce, pour être en paix avec Dieu, avec nous-mêmes, et avec toutes les personnes rencontrées. L’Apôtre nous exhorte aussi à nous enorgueillir de nos épreuves. Car la paix que le Seigneur nous offre n’est pas synonyme d’absence de déceptions ou de souffrances. Elle est ce don extraordinaire qui permet de reconnaître que Dieu nous aime et qu’il est toujours à nos côtés. Et ce don produit en nous la patience car nous savons que rien ne pourra nous séparer de l’amour du Seigneur. Pour cette raison, l’espérance chrétienne est sûre et nous sommes appelés à nous en faire les « canaux » auprès de tous, avec humilité et simplicité. Car, notre plus grand orgueil est d’avoir comme Père un Dieu qui ouvre sa maison à tous les hommes, pour que nous apprenions en fils à nous réconforter et à nous soutenir les uns les autres.

Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes et les paroisses venant de France et de Suisse. Que l’Esprit Saint ouvre nos cœurs à l’amour dont Dieu nous a comblés pour que nous devenions en Jésus-Christ les témoins de l’espérance auprès de tous, en particulier des petits et des pauvres. Que Dieu vous bénisse !




Audience Générale du Mercredi 8 Février 2017

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 8 Février 2017

Frères et sœurs, l’Apôtre Paul nous enseigne que l’espérance chrétienne n’est pas seulement personnelle, mais aussi ecclésiale. Toute la communauté, en premier lieu les pasteurs, doit se faire proche des frères les plus éprouvés et qui perdent courage, par le réconfort de la consolation et de la compassion. On ne peut espérer tout seul. Pour se nourrir, l’espérance a besoin d’un « corps » dans lequel les membres se soutiennent les uns les autres. Mais seuls espèrent vraiment ceux qui font l’expérience de leur pauvreté et de leurs limites et restent confiants dans le Seigneur. Ce sont eux qui donnent le plus fort témoignage qu’au-delà de la tristesse et de la mort, le Seigneur aura le dernier mot. Ce témoignage d’espérance ne doit pas rester clos dans les limites de la communauté chrétienne. Il doit résonner au dehors comme un appel à construire des ponts et non des murs, à vaincre le mal par le bien, l’offense par le pardon.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de France. Je serai de tout cœur en communion avec les pèlerins qui, samedi, fêterons Notre Dame de Lourdes, en particulier les malades. Que la Vierge Immaculée leur donne le courage de l’espérance et les garde dans la paix.

Que Dieu vous bénisse.





Audience Générale du Mercredi 11 Janvier 2017

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 11 Janvier 2017

 Frères et sœurs, les Saintes Écritures nous mettent en garde contre les fausses espérances en dénonçant, en particulier, les idoles en lesquelles nous sommes tentés de mettre notre confiance. Face aux difficultés de la vie, l’homme fait l’expérience de la fragilité de sa foi et sent le besoin de certitudes diverses, de sécurités et de consolations concrètes qui semblent remplir le vide de la solitude et adoucir la peine à croire. Au lieu de favoriser la vie elles conduisent à la mort. Telles sont les idéologies avec leur prétention d’absolu, les richesses, le pouvoir et le succès avec leur illusion d’éternité et de puissance, la santé et la beauté physiques auxquelles tout est parfois sacrifié. Il est nécessaire, bien que demeurant dans le monde, de nous défendre de ces illusions du monde, et de nous en remettre à Dieu qui, seul, donne sa bénédiction. Espérer en Dieu nous fait partager sa vie et fait de nous ses enfants ; nous recevons sa bénédiction et nous sommes sauvés.

Le temps de Noël qui vient de s’achever a réveillé notre espérance. Que cette espérance entre maintenant dans notre vie de tous les jours, qu’elle nous soutienne dans les difficultés et donne sens à notre existence.

Que Dieu vous bénisse !





Audience Générale du Mercredi 4 Janvier 2017

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 4 Janvier 2017


 

Frères et sœurs, le prophète Jérémie nous présente Rachel, l’ancêtre du peuple de Dieu, comme un modèle d’espérance dans les larmes. Rachel a perdu pour toujours ses enfants, ils « ne sont plus ». Elle représente la souffrance de toutes les mères du monde et de tous les temps, les larmes de tous ceux qui vivent une perte irréparable. Rachel refuse d’être consolée, refus qui exprime l’amertume de ses larmes et la profondeur de sa souffrance. De fait, pour parler d’espérance à une personne désespérée il faut d’abord partager sa souffrance et s’unir à ses larmes. Le Seigneur répond à celles de Rachel par une promesse qui, maintenant, peut être la cause d’une vraie consolation : le peuple reviendra d’exil et vivra, libre dans la foi. Saint Matthieu applique ce texte de Jérémie à la persécution des Innocents, tués à cause de Jésus. Le Fils de Dieu est entré dans la douleur des hommes, il l’a portée jusqu’au bout. Née dans les larmes, sa parole est pour toujours parole de consolation. Les pleurs de Marie également, comme ceux de Rachel, ont suscité l’espérance et la vie nouvelle.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française.

La lumière de Noël éclaire désormais toute notre existence. Même si la vie est parfois difficile et les difficultés et les inquiétudes ne manquent pas, je forme le vœu que le Seigneur Jésus vous garde tout au long de cette année dans l’espérance de la foi et qu’il vous accorde la vraie joie des enfants de Dieu.

Que Dieu vous bénisse.

 

 

 

 




Audience Générale du Mercredi 14 décembre 2016

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 14 décembre  2016


Frères et sœurs, à l’approche de Noël le prophète Isaïe nous ouvre à l’espérance du salut. Le Seigneur veut libérer Jérusalem : « Me voici ! ». Il se fait proche du « petit reste » d’Israël qui, à travers les épreuves, résiste dans la foi et verra bientôt les merveilles de Dieu : « Comme ils sont beaux, sur les montagnes, les pas du messager qui annonce la paix ». C’est l’annonce joyeuse du Règne de Dieu qui se penche sur les hommes pour leur offrir sa miséricorde, Règne instauré en Jésus Christ. Lorsque tout semble perdu et que la foi chancelle face à tant de réalités négatives, cette joyeuse nouvelle de Noël retentit : Dieu vient, et il refait toute chose nouvelle ; le mal ne triomphera pas toujours, le désespoir est vaincu. Chacun de nous est à son tour appelé à se réveiller, à l’invitation du prophète, et à devenir, pour les autres, messager de paix, de justice et de vérité.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française venus de différents pays.

Je vous souhaite un bon pèlerinage à Rome et je vous invite, devant la crèche, à vous laisser toucher par Dieu qui pour nous s’est fait enfant, un Dieu qui abandonne sa grandeur pour se faire proche de chacun de nous.

Que Dieu vous bénisse !