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Audience Générale du Mercredi 10 Février 2016

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 10 Février 2016


 

Frères et sœurs, le Jubilé était une institution importante d’Israël, un événement de libération, où la miséricorde du Seigneur était invoquée sur le peuple. Il s’agissait, tous les 50 ans, d’une sorte de rémission générale des dettes, une restitution des terres qui aidait à combattre l’inégalité, en permettant aux pauvres de retrouver le nécessaire pour vivre. La terre appartient à Dieu, les hommes ne peuvent s’en attribuer une possession exclusive. Le Jubilé aidait le peuple à vivre une fraternité concrète. D’autres institutions permettaient d’expérimenter la miséricorde de Dieu : la « dîme » prévoyait que la dixième partie des revenus soit versée au pauvres, aux veuves et aux orphelins ; les « prémices », première partie des récoltes, étaient réservées aux prêtres et aux étrangers. Combien de situations d’usure, de nos jours, causent de la souffrance et de l’angoisse aux familles. Or, le Seigneur a promis sa bénédiction à celui qui donne avec largesse.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de Suisse et de France.

Nous entrons aujourd’hui en Carême. Je vous invite à prier les uns pour les autres en ce temps de conversion afin que nous puissions ensemble expérimenter la miséricorde du Seigneur et la transmettre aux plus pauvres d’entre nous.

Que Dieu vous bénisse.

 



 

 




Audience Générale du Mercredi 20 Janvier 2016

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 20 janvier 2016


 

Frères et sœurs, nous sommes dans la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens. Tous les chrétiens ont en commun le Baptême qui est, comme l’enseigne le Concile Vatican II, « le lien sacramentel d’unité existant entre ceux qui ont été régénérés par lui ». Et nous sommes tous appelés à redécouvrir ce don et les exigences qu’il comporte, au-delà de nos divisions. Partager le baptême signifie que tous – catholiques, protestants et orthodoxes – nous sommes pécheurs et nous avons besoin d’être sauvés. Nous partageons l’espérance de passer des ténèbres à la rencontre du Dieu vivant, plein de miséricorde. Le baptême crée entre tous les chrétiens un lien indissoluble qui les rend réellement frères, même s’ils ne sont pas encore un peuple pleinement uni. La miséricorde de Dieu, qui opère par le baptême, est plus forte que nos divisions, et nous avons pour mission commune d’annoncer cette miséricorde aux autres, en partant des plus pauvres et des plus abandonnés.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de France.

Je vous invite à vous unir à la prière de toute l’Église pour l’unité des Chrétiens, afin que nous trouvions les moyens de collaborer ensemble pour porter la miséricorde du Père par toute le terre.

Que Dieu vous bénisse !

 

 




Audience Générale du Mercredi 16 Décembre 2015

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 16 Décembre 2015
 


 

Frères et sœurs, dimanche dernier une Porte Sainte a été ouverte dans la cathédrale de chaque diocèse, afin que le Jubilé de la Miséricorde puisse être vécu par le plus grand nombre, et que l’Église soit, dans le monde, signe visible de l’amour et de la miséricorde du Père. La miséricorde et le pardon ne doivent pas rester de vaines paroles mais se réaliser dans la vie quotidienne. Nous devons aimer et pardonner comme Dieu aime et pardonne, ouvrir tout grand les portes de notre cœur au Christ qui nous pousse à le porter aux autres. La confession des péchés est un autre signe important du Jubilé, car, dans le sacrement par lequel nous sommes réconciliés avec le Père, chacun fait l’expérience directe de sa miséricorde. C’est seulement en recevant le pardon de Dieu que nous devenons capables de pardonner aux autres.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de Nouvelle Calédonie. Alors que Noël se fait proche, je vous confie à l’intercession de la Mère de Jésus et je vous invite, en recevant le sacrement de réconciliation, à préparer votre cœur pour recevoir le Seigneur dans votre vie.

Que Dieu vous bénisse.

 

 




Audience Générale du Mercredi 10 Décembre 2015

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 10 Décembre 2015
 


 

Pourquoi un jubilé de la Miséricorde

Frères et sœurs, après avoir ouvert la Porte Sainte du Jubilé de la Miséricorde, je voudrais répondre à la question : pourquoi un jubilé de la Miséricorde ? Célébrer ce Jubilé c’est mettre au centre de notre vie personnelle et de nos communautés le contenu spécifique de la foi chrétienne. L’Année Sainte nous est offerte pour faire l’expérience dans notre vie du pardon de Dieu, de sa présence à nos côtés et de sa proximité quand nous en avons le plus besoin. C’est un moment privilégié où l’Eglise apprend à choisir ce qui plaît le plus à Dieu : pardonner à ses enfants, leur faire miséricorde pour qu’ils puissent à leur tour pardonner à leurs frères. Rien n’est plus important que de choisir ce qui plaît le plus à Dieu, sa miséricorde. Cela est urgent partout, dans la société, dans les institutions, dans le travail et aussi dans la famille. A la racine de l’oubli de la miséricorde, il y a toujours l’amour propre, la recherche exclusive de son propre intérêt, des honneurs, des richesses, souvent travestie en hypocrisie et en mondanité. Aussi est-il nécessaire de se reconnaître pécheurs pour renforcer en nous la certitude de la miséricorde divine.

Je suis heureux d’accueillir les personnes de langue française, en particulier les pèlerins du diocèse de Rennes, accompagnés de leur Archevêque, Mgr D’Ornellas, ainsi que ceux venant de France, de Suisse, du Liban et du Gabon. Je souhaite qu’en cette Année Sainte, chacun de vous fasse l’expérience de la miséricorde de Dieu pour en être des témoins convaincus et efficaces. Que Dieu vous bénisse !

 

 




Audience Générale du Mercredi 2 Décembre 2015

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 2 Décembre 2015
 


 

Frères et sœurs, je veux rendre grâce pour le voyage que je viens de faire en Afrique. Il a commencé par le Kenya, où j’ai voulu encourager toutes les personnes que j’ai rencontrées à être solides dans la foi, à ne pas avoir peur, et à savoir profiter des richesses naturelles et spirituelles de ce pays ; en particulier la sagesse de son peuple et sa jeunesse. En Ouganda, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la canonisation des martyrs ougandais, chacun selon sa mission a été appelé à être, par la force de l’Esprit, témoin du Christ et levain pour la société tout entière. Je me suis rendu enfin en Centrafrique, pays qui cherche à sortir d’une période difficile de violences et de souffrances pour toute la population. J’ai eu l’occasion de rencontrer les communautés évangélique et musulmane. A Bangui j’ai ouvert la Porte Sainte du Jubilé, en signe de foi et d’espérance pour les Centrafricains, et pour tous les peuples d’Afrique. Le Seigneur est présent à son peuple, il le guide pour le faire passer sur l’autre rive.

 

Je salue cordialement les pèlerins de langue française. Nous sommes entrés dans le temps l’Avent. C’est un temps d’espérance que le Seigneur nous propose de vivre pour mieux nous disposer à le recevoir dans notre vie et dans notre monde. Que la Vierge Marie vous accompagne sur votre route et vous conduise à son Fils.

Que Dieu vous bénisse.

 




Audience Générale du Mercredi 18 Novembre 2015

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 18 Novembre 2015
 


 

Frères et sœurs, arrivés au seuil du Jubilé, devant nous se tient la grande porte de la Miséricorde de Dieu qui accueille notre repentir et nous offre la grâce de son pardon. Cette porte nous est généreusement ouverte, mais nous devons courageusement en franchir le seuil. En ces temps difficiles, l’Église est encouragée à ouvrir ses portes pour sortir avec le Seigneur à la rencontre de ses enfants. De même les familles chrétiennes doivent ouvrir leur porte au Seigneur qui attend d’entrer, avec sa bénédiction et son amitié. Il ne force pas la porte, il demande la permission d’entrer. En de nombreux endroits les portes blindées sont devenues normales. Une Église inhospitalière, ou une famille renfermée sur elle-même humilient l’Évangile et endurcissent le monde. La porte dit beaucoup de chose de la maison, comme de l’Église. Jésus est la vraie porte, qui nous fait entrer et sortir. Nous devons passer sans crainte par cette porte et écouter la voix de Jésus. L’Église doit être reconnue partout comme un signe de l’accueil d’un Dieu qui ne te ferme jamais la porte avec l’excuse que tu n’es pas de la maison !

 

Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française. Je souhaite que vos familles fassent toujours du seuil de leurs maisons un signe de la Porte de la Miséricorde que Jésus ouvre à tous. Que Dieu vous bénisse !




Audience Générale du Mercredi 4 Novembre 2015

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 4 Novembre 2015
 


 Frères et sœurs, dans un monde qui est souvent aride et qui manque d’amour, les familles nous parlent du don et du pardon réciproques et elles nous y entraînent. On ne peut pas vivre sans se pardonner, surtout en famille, car des torts partagés provoquent des blessures réciproques tous les jours. Il est très important de les guérir au plus vite, car, si l’on attend trop, tout devient plus difficile. Par le pardon mutuel, la famille se fortifie et devient de plus en plus solide. Mais pardonner est une grâce ; et c’est en recevant le pardon de Dieu que l’on peut à son tour pardonner aux autres. Le pardon vécu en famille – et c’est l’une de ses vocations – rend capable d’aider la société à être moins cruelle et moins mauvaise. Les familles aident aussi l’Église elle-même à rendre témoignage de la force rénovatrice du pardon de Dieu, et à progresser sur la voie des Béatitudes.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le collège Fénelon-Sainte Marie, de Paris, et les autres personnes venues de Suisse et de France.

Chères familles, je souhaite que vous puissiez redécouvrir, à l’occasion de l’Année de la Miséricorde, le trésor du pardon réciproque, et je prie pour que vous en soyez toujours les joyeux témoins.

Que Dieu vous bénisse !




Audience Générale du Mercredi 21 octobre 2015

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 21 Octobre 2015
 


 Frères et sœurs, la réalité de la famille est fondée sur la promesse de fidélité que se font les époux. De nos jours, cette promesse de fidélité se trouve très affaiblie dans la société. D’une part en raison d’un droit mal compris à la liberté et à la recherche de la satisfaction personnelle ; d’autre part parce qu’il semble que la liberté de l’amour soit incompatible avec un engagement définitif. Personne ne veut être aimé par obligation. Or liberté et fidélité ne s’opposent pas mais se soutiennent mutuellement. La fidélité grandit dans la libre obéissance à la parole donnée, et elle ne peut pas être gardée sans sacrifices. Elle est une confiance qui « veut » être réellement partagée, une espérance qui « veut » être cultivée ensemble. Il est urgent de revaloriser la fidélité de l’amour, inscrite par Dieu dans la création comme une bénédiction durable à laquelle est confié le monde. La fidélité à nos promesses s’en remet toujours à la grâce et à la miséricorde de Dieu.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de Normandie et du diocèse de Créteil, la Communauté apostolique Saint-François Xavier et les jeunes venant de Suisse.

Demandons à Dieu d’accorder à chacun de rester fidèle à ses promesses, que nous confions aux secours de sa grâce et de sa miséricorde.

Que Dieu vous bénisse, qu’il bénisse vos familles.

 

 

 

    

 

 

 

 




Audience Générale du Mercredi 14 octobre 2015

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 14 Octobre 2015
 


 Frères et sœurs, il est important de réfléchir aux promesses que nous faisons aux enfants, les promesses les plus importantes, celles qui concernent leur avenir, leur relation avec Dieu, la confiance qu’ils auront plus tard envers les autres personnes. L’homme et la femme font la promesse à leur enfant de l’aimer, dès qu’ils le conçoivent dans leur pensée. L’amour est la manière la plus juste d’accueillir un être humain. Malheur à ceux qui trahissent cette confiance et cette attente des enfants envers les adultes, alors que Dieu ne cesse jamais de penser à eux. La relation tendre et mystérieuse entre Dieu et l’âme des enfants ne devrait jamais être violée, pas plus que la confiance spontanée qu’ils ont envers lui ne devrait être blessée. Par l’amour qu’ils reçoivent de leurs parents, les enfants apprennent aussi la beauté des relations humaines, l’acceptation de la diversité et le respect envers les autres.

Je salue les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de République démocratique du Congo et de France, ainsi que les frères du Sacré-Cœur. Alors que se déroule le Synode des Évêques sur le thème de la famille, je prie pour toutes vos familles, en particulier pour les enfants, afin que nous soyons attentifs à susciter en eux l’amour de Dieu et de leurs frères.

Que Dieu vous bénisse !

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 




Audience Générale du Mercredi 7 Octobre 2015

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 7 Octobre 2015
 


 Chers frères et sœurs, depuis quelques jours, le synode des Évêques a commencé ses travaux sur « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde d’aujourd’hui ». Un regard attentif sur la vie quotidienne des hommes et des femmes montre le besoin d’un véritable esprit familial. Et pourtant, dans l’organisation politique et économique de la société, on ne donne pas à la famille le poids, la reconnaissance et le soutien qui lui sont dus. Pour l’Église, « l’esprit de famille » est quelque chose de constitutif. Elle est et doit être la famille de Dieu. Quand Jésus a appelé Pierre il lui a dit qu’il le ferait « pêcheur d’hommes ». On pourrait dire qu’aujourd’hui les familles sont l’un des filets les plus importants pour la mission de Pierre et de l’Église. Non pas un filet qui rend prisonniers, mais qui libère des eaux mauvaises de l’abandon et de l’indifférence. Les familles savent bien ce qu’est la dignité de se sentir enfants et non esclaves.  Puisse l’enthousiasme des Pères synodaux, animés par l’Esprit-Saint, attiser l’élan d’une Église qui abandonne les vieux filets et se remette à pêcher en se confiant à la parole de son Seigneur ! Prions intensément pour cela.   

 

Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française venant de France et de Suisse. Je salue chaleureusement toutes les familles, particulièrement les familles de réfugiés venant d’Irak, présentes à cette audience. Je vous invite à accompagner de votre prière et de votre attention les travaux du synode ! Que Dieu vous bénisse !