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« LA TRINITÉ, mystère d’amour » (D. Jacques Fournier)

Bonjour,

Je suis heureux de vous faire part de cette publication aux éditions « Domuni Press » ;

Site internet : www.domuni.eu     ISBN : 978-2-36648-172-3

Sur la base même des textes de la Bible,  et avec l’aide de seulement deux notions, celles de « personne » et de « nature », cette dernière apparaissant dans la seconde Lettre de Pierre (2P 1,4), il est possible de percevoir à quel point l’Amour et sa dynamique éternelle de Don « Inconditionnel » (cf. Pape François, 14/06/2017) est la clé du Mystère du Dieu Unique en Trois Personnes, et de la vocation de tout homme ici-bas, «  créé à’l’image ressemblance de Dieu » (Gn 1,26-28) et donc appelé à « participer l’Être et la vie du Dieu vivant » (P. C. Spicq), gratuitement, par amour… Le résultat est un Mystère de Communion dans l’unité d’un même Esprit (Ep 4,3), Mystère qui commence dès ici-bas, dans l’invisible de la foi certes, mais très concrètement, pour se déployer ensuite dans une Plénitude éternelle… 

Le plan suivi st le suivant :

I – Introduction

II – Le Symbole de Nicée – Constantinople (381 ap JC).

III – Le Crédo d’Israël et la foi au Dieu unique

          A) Dans l’Ancien Testament

          B) Dans le Nouveau Testament

IV – Les notions de « nature » et de « personne »

V – La Trinité, Mystère de Communion de Trois Personnes divines distinctes dans l’unité d’une même nature divine…

          A) « Moi et le Père, nous sommes un » (Jn 10,30).

          B) « Dieu est Amour » (1Jn 4,8.16)

          C) « Dieu est Lumière » (1Jn 1,5)

          D) « Dieu est Esprit » (Jn 4,24)

          E) Conclusions indirectes sur la nature divine.

          F) La troisième Personne divine : l’Esprit Saint

          G) « L’Esprit Saint – Personne divine », « l’Esprit Saint – nature divine ».

          H) Conclusion avec le Catéchisme de l’Eglise Catholique (& 200 ; 253 et 254)

          I ) Etude de quelques expressions bibliques à l’aide des conclusions précédentes

VI – Les relations éternelles d’origine entre le Père, le Fils

                         et l’Esprit Saint, et leurs conséquences immédiates.

          A) Le Fils est éternellement engendré par le Père

                    1 – L’engendrement du Fils exprimé avec la notion de « gloire ».
                   2 – L’engendrement du Fils exprimé avec la notion de « Nom ».
                   3 – Être Fils c’est, de toute éternité, « se recevoir » de l’Amour du Père
                   4 – Engendrement du Fils par le Père : la conception virginale du Fils en Marie
                   5 – La primauté d’amour du Père vis-à-vis du Fils

          B) L’Esprit Saint procède éternellement du Père et du Fils

                   1 – La primauté d’amour du Père sur l’Esprit Saint
                   2 – La primauté d’amour du Père sur l’Esprit Saint, avec la collaboration du Fils
                   3 – La primauté d’amour du Fils sur l’Esprit Saint, celle du Père étant fortement rappelée
                   4 – L’engendrement humain « à l’image et ressemblance de Dieu »

VII – Dieu à l’œuvre…

          A) Le principe

          B) Le Père fait tout par le Fils et par l’Esprit Saint

                   1 – Le Père crée tout par le Fils et par l’Esprit
                   2 – Le Père nous bénit, nous donne sa grâce par le Fils et par l’Esprit
                   3 – Le Père nous parle par le Fils et par l’Esprit
                   4 – Le Père nous sauve par le Fils et par l’Esprit Saint
                   5 – Le Père nous donne le Royaume des Cieux par le Fils et par l’Esprit Saint

 

          C) Le Fils fait tout par l’Esprit Saint

VIII – Nous recevons tout du Père et du Fils par l’Esprit Saint…

          A) L’Esprit se joint à la Parole et donne la vie…

          B) L’Esprit se joint aux Paroles de l’Eglise, dans les sacrements, et donne la vie…

Conclusion

 

Excursus

La notion de « Gloire de Dieu »

Dieu révèle son Nom à Moïse : « JE SUIS » (Ex 3,14-15)

Le Nom divin appliqué en St Jean à Jésus : « JE SUIS »  

Tout homme vit du souffle de Dieu, l’Esprit Saint (Gn 2,4b-7)

« Dieu est Amour, et il n’est qu’Amour » (P. François Varillon)

« Dieu nous aime tous d’un amour inconditionnel »

                                   (Pape François, audience du mercredi 14 juin 2017 )

 




Les inscriptions au Cycle Long 2022 et aux Parcours FAC 2022 sont ouvertes !

Toute l’équipe du Sedifop est heureuse de vous faire part du redémarrage de la formation Cycle Long, ce parcours principal sur deux ans que nous proposons, une année consacrée au Mystère du Christ, l’autre à Celui de l’Eglise. En 2020, plus de 360 personnes s’étaient inscrites… La crise sanitaire a tout stoppé avec le confinement… Puis nous avions repris, avec une nouvelle organisation, pour à nouveau devoir tout arrêter suite à l’emballement de l’épidémie… La vaccination ayant été annoncée pour fin 2020, nous pensions pouvoir repartir après Pâques 2021. Mais son retard nous a obligés à différer encore… Nous espérions encore en un redémarrage avant la fin de l’année 2021, mais l’apparition du variant Omicrone a de nouveau tout bouleversé. Suite aux récentes déclarations de notre Préfet, nous pensons pouvoir enfin repartir en février 2022, tout en continuant bien sûr à être prudents et à mettre en oeuvre les mesures qui s’imposent : gel hydroalcoolique à l’entrée, port du masque, gestes adaptés pour le partage du petit déjeuner et des repas, etc, etc … Nous veillerons tous ensemble à ce que tout se passe dans la paix et la sérénité pour tous…

Si vous désirez plus de renseignements, vous pouvez cliquer sur le lien suivant :

https://www.sedifop.com/cycle-long/

Et pour celles et ceux qui ont déjà vécu le Cycle Long ou qui sont déjà bien enracinés dans la foi, nous sommes aussi heureux de vous faire part du redémarrage de la formation FAC en 2022. Si vous désirez prendre connaissance des différents parcours que nous vous proposons, il suffit de cliquer sur le lien suivant :

https://www.sedifop.com/parcours-fac/

Et si vous désirez télécharger l’affiche 2022, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-après :

AFFICHE PARCOURS FAC 2022 

Belle aventure à vous, à la Suite de Celui qui ne cherche, ne poursuit, ne désire que le meilleur pour chacun d’entre nous… « Enseigne moi, Seigneur, le chemin de tes ordres ; à les garder, j’aurai ma récompense. Montre-moi comment garder ta loi, que je l’observe de tout coeur. Guide-moi sur la voie de tes volontés ; là, je me plais » (Ps 119(118))… Ainsi est l’Amour qui se réjouit de la joie de celles et ceux qu’il aime, c’est-à-dire de toutes les femmes et de tous les hommes, sans aucune exception… « Dieu notre Sauveur, veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité. En effet, il n’y a qu’un seul Dieu ; il n’y a aussi qu’un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, le Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous » (1Tm 2,3-6)… 




Marie, Mère de Dieu et des hommes (1° janvier 2022 – D. J. Fournier)

L’Eglise fête aujourd’hui la Vierge Marie, « Mère de Dieu », car Celui qui se fit chair en elle (Jn 1,14) par « la puissance du Très Haut » (Lc 1,35) est le Fils du Père, l’éternel Engendré par le Père, puisqu’il est « né du Père avant tous les siècles ». Ainsi, depuis toujours et pour toujours, le Père, en se donnant à Lui en tout ce qu’il Est, lui donne d’être « Dieu né de Dieu, vrai Dieu né du vrai Dieu » (Crédo). Marie est ainsi, dans notre humanité, la Mère de Celui qui est Dieu de toute éternité, la « Mère de Dieu », de ce « Dieu Fils unique » (Jn 1,18 ; TOB) qui s’est fait homme pour tous nous rejoindre dans notre condition humaine de chair et de sang…

Et l’Evangile de ce jour nous entraine aux côtés de Marie, juste après le récit de l’Apparition de « l’Ange du Seigneur aux bergers qui, dans la même région » où le Christ était né, « gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la nuit… Enveloppés de sa clarté, ils furent saisis d’une grande crainte. Mais l’Ange leur dit : « Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie qui sera celle de tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David », « qui s’appelle Bethléem » (cf. Lc 2,4). « Et soudain se joignit à l’Ange une troupe nombreuse de l’armée céleste qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur la terre, paix aux hommes qu’il aime »… Puis, ils les quittèrent pour le ciel » (Lc 2,8-15)…

« Alors ils se dirent : « Allons jusqu’à Bethléem, et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître. Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant »… Marie, elle, n’était pas avec eux lorsque l’Ange leur était apparu… Ce jour-là, elle ne l’a pas vu, elle n’a pas entendu… Elle ne pouvait que se souvenir de la visite de « l’ange Gabriel » qui, neuf mois auparavant, lui avait annoncé qu’elle « mettrait au monde un Fils et qu’elle l’appellerait du nom de Jésus » (Lc 1,26-38). Et maintenant, l’enfant était là, sous ses yeux, avec ces bergers qui racontaient tout ce qu’ils venaient de vivre… Elle les regardait, elle les écoutait, avec attention, et, nous dit St Luc, « elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur ». Sa foi était en éveil… Littéralement, St Luc a écrit : « Marie ‘gardait ensemble’ toutes ces choses, les ‘mettant ensemble’ dans son cœur ». Elle se rappelait ces « grandes choses » que « le Tout Puissant avait faites pour elle » (Lc 1,49), ces Paroles « qui lui avaient été dites de la part du Seigneur » (Lc 1,45) et qu’elle relisait maintenant à la lumière de celles que les bergers lui transmettaient… Dieu lui avait parlé, directement, par un Ange ; aujourd’hui, il lui parlait encore, mais cette fois, par ces humbles bergers… Et tout concourait à l’accomplissement d’une seule et même œuvre : la salut du monde, par son Fils venu nous « visiter dans les entrailles de miséricorde de notre Dieu » (Lc 1,78).

Oui, vraiment, Dieu « s’est souvenu de sa miséricorde », cette « miséricorde qui s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Lc 1,50-54), offrant inlassablement, jour après jour, « le pardon des péchés » à toutes celles et ceux qui consentent à le recevoir, passant ainsi, grâce à lui, des « ténèbres » à la Lumière, de « l’ombre de la mort » à une Paix qui est Plénitude de vie (Lc 1,78-79 ; Jn 10,10)… « Moi, Lumière, je suis venu dans le monde pour que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » (Jn 12,46), mais « ait la lumière de la vie » (Jn 8,12). Alors, si « notre Père qui est dans les cieux » (Mt 6,1) est « bouleversé » (Os 11,8) de compassion devant toutes ces « souffrances » que le mal que nous commettons sème en ce monde (Rm 2,9), quel bonheur pour lui, quelle « joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent » (Lc 15,7), qui accueille son pardon et passe ainsi de la captivité à « la délivrance », de l’oppression à « la liberté », de « l’aveuglement » à la lumière (Lc 4,18-19), de « la mort » à « la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rm 6,23)…

Bonne année 2022 à vous, dans l’accueil, instant après instant, de l’inlassable Bienveillance du Christ à notre égard, Lui dont la Présence et la Lumière changent tout…

                                                                                                      D. Jacques Fournier

 




Joyeux Noël à vous, belle fête de la Nativité du Christ, et heureuse année 2022 à sa Lumière…

Joyeuses fêtes de Noël à vous, à vos familles, à vos proches, à vos amis… et très bientôt, 2022 sera là. Traditionnellement, nous offrons des cadeaux à Noël, en espérant semer du bonheur, et lors du Nouvel An, nos vœux ne sont également que des souhaits de bonheur… Le Christ, Lui, ne s’est pas arrêté à ces deux seules occasions pour nous adresser ses meilleurs vœux… C’est ce qu’il n’a cessé de faire à chacune de ses rencontres : un appel au bonheur, en toute vérité, mais en nous invitant également à assumer aussi notre vie en toute vérité, avec ses joies et ses inévitables difficultés, ses incontournables souffrances. L’épidémie de Covid 19 que nous vivons actuellement ne nous le rappelle que trop bien… Ces vœux de bonheur inaugurent ainsi son ministère en St Matthieu (Mt 5,1-12), donnant le ton à tout ce qui suit… Laissons les également nous préparer à Noël et à cette nouvelle année qui vient…

 

« Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.

Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.

Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.

Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.

Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.

Heureux êtes-vous si l’on vous insulte,

si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,

à cause de moi.

Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,

car votre récompense est grande dans les cieux ! »

            « Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix.

            Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage !

            Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16,33).

            « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous,

                        et que votre joie soit parfaite » (Jn 15,11).

            Seigneur, « heureux les hommes dont tu es la force :

            des chemins s’ouvrent dans leur cœur !

            Quand ils traversent la vallée de la soif, ils la changent en source…

            Seigneur, Dieu de l’univers, heureux qui espère en toi ! » (Ps 84,83)

            « C’est en toi que nos pères espéraient, ils espéraient et tu les délivrais.

            Quand ils criaient vers toi, ils échappaient ;

            en toi ils espéraient et n’étaient pas déçus » (Ps 22(21),5-6).

Qu’il en soit de même, pour chacun d’entre nous, le plus intensément possible… Belle et heureuse fête de Noël, dans l’accueil du Seigneur qui, en naissant vrai homme, de chair et de sang, s’est fait encore plus proche de chacun d’entre nous. Et cette Présence ne s’arrête pas à la Croix, et à la mort… Ressuscité, il nous dit encore : « Je suis avec vous, tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20), avec nous pour nous, sur nos chemins, tels qu’ils sont… Alors belle et heureuse année 2022 avec Lui…

                                                                                               D. Jacques Fournier




Témoignage de Robert Capaldi, membre de l’équipe Sedifop de 2012 à 2017, ordonné diacre le 13 juin à Bordeaux…

Je ne pouvais pas imaginer en juillet 2007 quand je suis arrivé aux Avirons pour enseigner aux primaires, que Dieu allait me conduire jusqu’au Diaconat. Dans la voiture qui m’emmenait route du Tévelave, je ne cessais de remercier notre Seigneur car c’était la concrétisation d’un vieux rêve à mon épouse Françoise et à moi et la beauté des lieux me portait naturellement à la louange et à l’action de grâce. Notre fille Audrey, la dernière de nos enfants, nous accompagnait et c’était une grande joie.

Nous avons habité au Tévelave où j’accompagnais ma famille à la messe chaque dimanche. Un jour, c’était en 2010, le Père Laurent Maunier, mon Curé a commencé à faire des annonces pour rénover la sacristie. J’ai tardé un peu à répondre mais je sentais que je devais m’impliquer. Je n’avais pas prévu de prendre de responsabilités particulières mais je voulais proposer un peu de mon temps.

Quand je me suis décidé, je me suis rendu à une réunion des « forces vives ». Hélas pour la peinture, les travaux étaient terminés depuis quelques temps déjà. Cependant, on avait besoin d’un responsable pour préparer les Adorations et comme personne ne se proposait, l’attention des participants s’est portée sur moi et après quelques hésitations, j’ai accepté. Je n’avais pas idée de ce qu’il fallait faire mais on me proposait l’aide d’une équipe dont j’ai animé les rencontres pendant plusieurs années.

Je me suis donc mis au service de l’Église. Mais quand même, si ce jour-là je n’ai pas repeint la sacristie, plus tard, j’ai repeint tout le chœur de l’église en blanc…

Ce fut un temps d’apprentissage ; de la préparation des adorations certes mais surtout de la vie en Église, un temps ou tous ensembles avec la compagnie de saint Joseph, nous avons vécu en famille, travaillant et faisant face aux difficultés, cherchant à nous soutenir les uns les autres.

Ensuite est venu le jour où le Père Laurent m’a proposé de m’occuper de la projection chaque dimanche et comme j’étais à côté de la chorale, j’ai fini par chanter avec elle.

Au fil du temps, nous avons constitué une équipe liturgique et nous préparions en plus de l’Adoration, la fête de saint Joseph, la messe du mercredi, la prière universelle des dimanches. Plus tard, avec cette équipe, je me suis mis au service des familles en deuil avec la prière pour les défunts ; une expérience poignante entre toutes.

Au Tévelave, nous avons pu bénéficier d’une formation sur l’Évangile de saint Jean sur trois ans avec le diacre Jacques Fournier, une fois par mois, le vendredi soir. C’était l’occasion pour Françoise et moi de rencontrer le Christ de façon plus personnelle, plus intime et souvent, comme pour les compagnons d’Emmaüs, je repartais le cœur tout brûlant de sa Parole.

Vers la fin de cette formation, Jacques nous a proposé de continuer avec le Cycle Long organisé par le Sedifop sur les mystères du Christ et les mystères de l’Église. Nous y sommes allés de bon cœur pendant deux ans. Actualiser ses connaissances, approfondir sa foi a été un vrai bonheur.

Après ces deux années d’étude, nous sommes entrés au service du Cycle Long comme serviteurs. C’était en 2012. Outre la satisfaction des besoins matériels, je montrais aux participants comment utiliser la liturgie des heures avec la Prière du Temps Présent et comment bien élaborer et structurer une prière universelle ; nous préparions aussi la messe du dimanche. Après, nous avons participé à l’équipe du Sedifop chargée, au Cycle Long et dans les paroisses qui le désirent, de présenter « la Liturgie des Heures » et d’apprendre à prier avec elle…

Au centre de la photo, en bleu, Robert Capaldi, avec à sa droite sa fille Audrey, et encore à droite, Françoise son épouse… A partir de la gauche, Josie Gasp et Jack Dambreville.

 

Malgré la fatigue parfois, être au service de la famille chrétienne a toujours été une grande joie. C’est bien cette façon d’être à son prochain qui s’enrichit et grandit au fil du temps et qui procure cette grande joie.

Avec Jacques Fournier, j’ai pu réaliser un vieux rêve en suivant deux ans de grec ancien dans le cadre des parcours FAC (Formations pour les Anciens du Cycle Long)…

Plus tard, je me suis engagé davantage au service de la paroisse en entrant au CPAP (Conseil Paroissial d’Animation Pastorale) à la demande du Père Laurent. Là, j’ai appris le fonctionnement en paroisse et pas seulement en quartier.

Ce que je ne savais pas, c’est que, depuis le début, le Père Laurent me mettait à l’épreuve pour discerner ma vocation et un jour, il m’a demandé si je voulais être diacre. J’étais étonné et je n’ai pas dit oui car tous ces cadeaux du ciel que j’avais reçus de mes frères et sœurs ne me suffisaient pas encore pour que je comprenne pourquoi tout cela m’avait été donné. Alors, Dieu s’est manifesté à moi d’une autre façon car il n’y avait pas plus sourd que le pauvre serviteur que j’étais.

P. Laurent Maunier avec Jacques et Noéline Fournier

Cela a commencé à la fête du doyenné de Saint Louis. Alors que je me promenais parmi les stands, une dame que je ne connaissais pas, s’adressa à moi pour me dire qu’elle m’avait observé plusieurs fois et qu’elle voulait savoir si j’étais diacre ou prêtre. Une autre m’a salué comme si j’en étais un. Ensuite, alors que je m’approchai d’un groupe d’hommes, pour demander un renseignement, ceux-ci m’intégrèrent à leur conversation sur ce qu’il advient avant que la goutte d’eau qui tombe dans le calice ne rejoigne le vin qui s’y trouve. J’étais troublé qu’un groupe de prêtres que je reconnus à la petite croix que chacun portait me traitât comme l’un des leurs. M’avaient-ils pris eux aussi pour un prêtre ou m’avaient-ils senti digne de participer à leurs mystères? C’est ainsi que les appels du Seigneur se sont manifestés pour la première fois. Mais par la suite, ils se sont multipliés.

Au Tévelave, plusieurs personnes ont demandé à des jours différents si c’était moi le Père. Comme je m’occupais de la projection lors de la messe et que nous formions une communauté bien soudée, je saluais mes amies de la chorale liturgique par une bise. Un jour, une personne de l’assemblée s’est scandalisée en me voyant faire et a demandé si c’était bien normal qu’un prêtre fasse la bise à ses paroissiennes avant la messe. Une autre fois, à une réunion du Prado qui rassemblait plusieurs groupes paroissiaux, une personne a demandé : « Celui que vous appelez Robert, c’est bien un prêtre non ? »

Après tous ces événements, je me suis dit : « Dieu me fait signe car avant l’intervention du Père Laurent, cela n’arrivait pas. Alors je vais dire « oui » de bon cœur, « oui » de tout mon cœur ». Mais j’avais dépassé la limite d’âge pour la Réunion…

De retour en Gironde en 2017, je me suis rendu à la fête paroissiale où j’ai raconté un peu de ce qui s’était passé au Père Éric Schirck mon nouveau Curé. Encouragé par nos échanges, j’ai demandé à Monseigneur Jean-Pierre Ricard s’il me voulait comme candidat au diaconat. C’est lui qui m’a permis d’entrer en formation diaconale. Ensuite Monseigneur Jean-Paul James m’a confirmé dans ma vocation en m’appelant au diaconat.

En fait, je n’ai pas décidé un jour que je voulais être diacre, j’ai juste dit « oui » à Dieu. Ma vocation religieuse m’a été révélée petit à petit par ceux qui m’entouraient au Tévelave et au Sedifop. Ensuite Dieu m’a rappelé en Gironde. Si tu pars, m’avait dit une amie, c’est que Dieu a une mission pour toi là-bas.

Ma vocation religieuse, je crois que je la portais en moi sans le savoir. Je me souviens de mon père qui disait parfois quand j’étais enfant, qu’on allait faire de moi un prêtre. Je ne voyais pas la raison de cette affirmation et de toute façon, je n’y pensais même pas. J’étais trop occupé à grandir ; probablement avait-il perçu quelque chose dans mon attitude qui m’échappait complètement.

Aujourd’hui, si je suis appelé au diaconat, c’est grâce à ma famille qui me soutient, grâce à tous mes amis du Sedifop, des Avirons et du Tévelave, à ceux de Gironde et de la formation diaconale qui m’ont accompagné doucement vers le lieu où Dieu voulait que je me tienne car notre Seigneur sait bien mieux que nous ce qui correspond à chacun.

Je vous remercie du fond du cœur pour tous ces cadeaux bénis et je vous invite à prier avec moi le jour de mon ordination au diaconat, le dimanche 13 juin 2021 à 18 heures (heure de la Réunion) pour que tous ceux que Dieu m’enverra puissent repartir le cœur tout brûlant de sa parole comme moi, je l’ai fait en votre compagnie. C’est ainsi que le Royaume qui est paix et joie dans l’Esprit Saint s’établira pour toujours sur la Terre.

Robert Capaldi

Et Françoise, son épouse, nous a adressé ces quelques lignes :

J’aime dire qu’à la Réunion, le Seigneur a fait pour nous des merveilles.

Il nous a donné de vivre dans la fraternité de la communauté chrétienne du Tévelave et des Avirons puis du Sedifop avec l’enseignement de Jacques Fournier et de Claude Won Fah Hin.

Claude Won Fah Hin

Au début, nous avions des amis surtout dans un seul village et ensuite dans toute l’île grâce au Sedifop : une vraie vie fraternelle en communion avec notre Seigneur. C’était un peu du ciel sur la terre.

J’ai dit « oui » au Père Laurent quand il a demandé pour Robert. Pour l’ordination, je redirai « oui » Ce ne sera pas seulement le mien mais ce sera aussi le « oui » de tous ceux qui nous ont accompagnés dans notre cheminement.

Marie-Françoise

Toute l’équipe du Sedifop se réjouit donc de l’ordination de Robert qui aura lieu ce dimanche 13 juin à 18h 00, heure de la Réunion, par Mgr Jean Paul JAMES, archevêque de Bordeaux, en la cathédrale Saint André.

 

Et nous lui souhaitons beaucoup de joie, dans ce service du Christ, et cela pour le bonheur éternel du plus grand nombre…

 




« Oui, Mère bénie, un glaive a transpercé Ton âme »

Voici la Prière « Oui, Mère bénie, un glaive a transpercé Ton âme » de Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153) qui entra au Monastère de Cîteaux en 1112 pour devenir le « Chantre de la Vierge Marie », le « Chevalier de Notre Dame » pour qui la Très Sainte Vierge Marie est avant tout notre Mère de la Miséricorde, Médiatrice entre le Christ et ses membres.

 Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction et toi, ton âme sera traversée d’un glaive : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre » (Lc 2, 34-35).

« Oui, Mère bénie, un glaive a transpercé Ton âme : il n’aurait pu, sans transpercer Celle-ci, pénétrer dans la Chair du Fils.

C’est vrai : ce Jésus qui est le Tien — qui est à tous, certes, mais à Toi tout particulièrement —, après avoir remis Son esprit, ne fut pas atteint dans Son âme par la lance meurtrière sans épargner un mort, auquel elle ne pouvait pourtant plus faire de mal, elle Lui ouvrit le Côté ; mais c’est Ton âme qu’elle transperça.

La Sienne assurément n’était plus là mais la Tienne ne pouvait s’enfuir.

Ton âme, c’est la force de douleur qui L’a transpercée, aussi pouvons-nous très justement Te proclamer plus que Martyre, puisque ta Souffrance de compassion aura certainement dépassé la souffrance qu’on peut ressentir physiquement. »

Ainsi soit-il.

Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)

« Homélie de S. Bernard pour le Dimanche après l’Assomption




Qui donc pourra de Ta miséricorde, ô Bénie, mesurer la longueur et la largeur, la sublimité et la profondeur ? »

Voici une Méditation sur la Miséricorde de la Très Sainte Vierge Marie qui remplit toute la terre « Qui donc pourra de Ta miséricorde, ô Bénie, mesurer la longueur et la largeur, la sublimité et la profondeur ? » de Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153), le « Chantre de la Vierge Marie », le « Chevalier de Notre Dame » pour qui la Très Sainte Vierge Marie est avant tout notre Mère de la Miséricorde, Médiatrice entre le Christ et ses membres.

 « Qu’on ne parle plus de Ta miséricorde, Vierge bienheureuse, si quelqu’un se rappelle T’avoir invoquée dans ses difficultés sans que Tu sois venue à son secours.

Nous, Tes petits serviteurs, nous Te félicitons de Tes autres Vertus, mais de ta Miséricorde, nous nous en félicitons nous-mêmes.

La Virginité, nous La louons, l’humilité, nous L’admirons, mais la Miséricorde a, pour des malheureux, une saveur plus douce.

La Miséricorde, nous L’étreignons avec plus de tendresse, nous nous en souvenons plus souvent, nous L’appelons avec plus de fréquence.

C’est Elle, en effet, qui obtint que le monde entier fût restauré, qui arracha par ses prières le salut de tous les hommes.

Il est bien évident qu’elle était en souci pour le genre humain tout entier, Celle à qui il fut dit : Ne crains pas, Marie, tu as trouvé la grâce, celle précisément que tu cherchais.

Qui donc pourra de Ta miséricorde, ô Bénie, mesurer la longueur et la largeur, la sublimité et la profondeur ?

Sa longueur, jusqu’à la fin du monde, se porte au secours de tous ceux qui l’invoquent ; sa largeur enveloppe le globe terrestre au point que, de ta Miséricorde à Toi aussi, la terre est toute remplie.

Ainsi encore sa sublimité a provoqué la renaissance de la cité céleste et sa profondeur a obtenu le rachat de ceux qui sont assis dans les ténèbres et les ombres de la mort.

C’est par Toi que le ciel se remplit, que l’enfer se vide, que la Jérusalem céleste se relève de ses ruines, que la vie perdue est rendue aux malheureux dans l’attente.

Ainsi la charité toute-puissante et toute aimante abonde tout à la fois en compassion affective et en assistance effective, elle se montre aussi riche d’un côté que de l’autre. Ainsi soit-il. »




« Ô notre Médiatrice, recommandez-nous à votre Fils »

Voici une Prière d’intercession à Notre-Dame, notre Avocate et notre Médiatrice « Ô notre Médiatrice, recommandez-nous à votre Fils » extraite du deuxième Sermon de l’Avent de Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153), Moine cistercien de Cîteaux à l’âge de 22 ans et Abbé de Clairvaux à 25 ans qui est le Fondateur de l’Ordre des Cisterciens.

« Donnez-nous accès auprès de votre Fils, Vous, Bénie, Vous qui avez trouvé Grâce, Mère de la Vie, Mère du salut ; qu’Il nous reçoive de Vous, Celui qui par Vous nous a été donné.

Que votre Intégrité soit l’excuse de notre souillure ; que votre Humilité, si agréable à Dieu, obtienne le pardon de notre vanité ; que Votre abondante Charité couvre la multitude de nos péchés, et que Votre glorieuse Fécondité nous procure la plénitude des mérites.

Ô Notre Dame, notre Médiatrice, notre Avocate, réconciliez-nous avec votre Fils, recommandez-nous à votre Fils, présentez-nous à votre Fils. Faites, ô bénie Vierge, par la Grâce que Vous avez trouvée, par la prérogative que Vous avez méritée, par la Miséricorde dont Vous êtes la Mère, que Celui qui par Votre moyen a daigné se faire participant de notre infirmité et de notre misère, nous rende, par votre Intercession, participants de sa Gloire et de sa Béatitude ».

Ainsi soit-il.

Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153) – L’Année Liturgique : « Le Temps de l’Avent » de Prosper Guéranger, pages 143-144, chez Julien Lanier Cosnard et Cie éditeurs (1858)




Retraite en ligne pour le temps de l’Avent et de Noël, du 28 novembre au 2 janvier…

Toute l’équipe est heureuse de vous proposer un temps de retraite pour l’Avent qui commencera ce dimanche 28 novembre… Une méditation est envoyée chaque jour par émail, sous forme écrite et sous forme audio… Si vous désirez la recevoir, il suffit d’aller sur notre site jevismafoi.com et de vous inscrire en suivant la procédure qui vous est indiquée… Promis : votre adresse mail ne quittera pas notre fichier ! « Je suis venu pour qu’on ait la vie et qu’on l’ait en surabondance… Je vous laisse la paix, c’est ma paix que je vous donne… Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous at que votre joie soit complète (Jn 10,10 ; 14,22 ; 15,11). Alors, que toutes ces Paroles s’accomplissent le plus pleinement et le plus concrètement possible pour chacun d’entre nous ! Bon temps de l’Avent à vous, et déjà, autant que les circonstances de cette vie puissent le permettre, belles et heureuses fêtes de Noël…

D. Jacques Fournier




« Ô Reine bénie, Vous avez porté, allaité et adoré le Roi du Ciel »

Voici une Prière à la Mère de Dieu « Ô Reine bénie, Vous avez porté, allaité et adoré le Roi du Ciel » de Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153) qui entra au Monastère de Cîteaux en 1112 pour devenir le « Chantre de la Vierge Marie », le « Chevalier de Notre Dame » pour qui la Très Sainte Vierge Marie est avant tout notre Mère de la Miséricorde, Médiatrice entre le Christ et ses membres.

 « Vous avez porté, Vous avez allaité, ô Reine bénie, Celui qu’adore et honore la triple Machine du monde.

Vous adoriez en L’allaitant ce Dieu fait homme qui nous a purifiés et nous a sauvés en répandant son Sang.

Vous Le pressiez contre Votre sein quand Il pleurait pour être allaité.

Il remplissait les devoirs du serviteur et Vous ceux de la servante. Que d’angoisses, que de douleurs a éprouvées Votre âme, lorsque le plus pervers des peuples a élevé sur la Croix le souverain Maître ! Que de pleurs, que de souffrances, que de gémissements lorsque le Roi du Ciel a été livré à une mort si cruelle ! »

Ainsi soit-il.

Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)