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Rencontre autour de l’Évangile (Mt 15, 21-28) – 20ième Dimanche du Temps Ordinaire

« Femme, ta foi est grande »

 

 TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Mt 15, 21-28)

Dans une discussion avec les pharisiens à propos de ce qui est pur et impur, Jésus a affirmé simplement que la pureté d’un homme ne vient pas du dehors, comme le contact avec des païens ou des choses qu’on mange, mais de son cœur qui peut être remplis de pensées mauvaises qui le poussent à faire le mal.  Justement, dans l’évangile de ce jour, Jésus va rencontrer une païenne.

Soulignons les mots importants

Jésus s’était retiré : Nous rappelons-nous ce que Jésus voulait faire avant la multiplication des pains ?

La région de Tyr et de Sidon : Est-ce que nous pouvons situer ces villes sur une carte du Moyen Orient ? Est-ce qu’elle fait partie du pays de Jésus ?

Cananéenne : Cette femme qui crie son appel au secours fait-elle partie du peuple d’Israël ?

Fils de David : Pourquoi ce titre donné à Jésus ?

Tourmentée par un démon : Que signifie cette parole ?

Jésus ne répondit pas : Que penser de l’attitude de Jésus ?

Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël : Pourquoi cette réponse de Jésus ?

Elle vint se prosterner devant lui : Que penser de l’attitude de cette femme ?

Le pain des enfants : A quoi nous fait penser ce pain ?

Petits chiens : Pourquoi cette parole dans la bouche de Jésus ?

Ta foi est grande …

 

Pour l’animateur  

  • Jésus s’était retiré, dans la région de Tyr et de Sidon, une belle région au bord de la mer. Ces deux villes faisaient partie de la Syrie (aujourd’hui du Liban) . Jésus avait besoin de se retirer au calme de temps en temps, pour prier, pour être avec son groupe, pour un peu de repos.

  • La cananéenne : Les Cananéens qui habitaient cette région étaient des païens, idolâtres, ennemis d’Israël depuis toujours. Ils étaient considérés par les juifs comme à jamais exclus de toute possibilité de conversion au Dieu d’Israël.

  • En appelant Jésus « Seigneur, Fils de David » on a l’impression que cette païenne connaît Jésus. On voit bien que c’est un titre employé dans la communauté chrétienne de Matthieu. L’Evangile est une « catéchèse » qui reflète la vie d’une communauté. Celle de Matthieu (années 80) est composée surtout de juifs devenus chrétiens.

  • Jésus ne répondit rien : Le cri de la prière de la Cananéenne finit par agacer les disciples qui demandent à Jésus de faire quelque chose. Jésus rappelle qu’il n’a qu’une mission : celle de Messie du seul peuple d’Israël, troupeau de brebis perdues. C’est pourquoi il répond aux disciples : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël ».

  • Pourtant Jésus finit par répondre à la femme qui vient se prosterner devant lui en bravant le silence de Jésus et l’agacement des disciples ; et sa supplication « Seigneur, viens à mon secours » est une invocation de la liturgie chrétienne « Seigneur, viens à mon aide »

  • A l’époque où Matthieu écrit son évangile, il y a des chrétiens d’origine juive qui sont opposés à la mission auprès des païens. Dans le récit, dans la réponse de Jésus à la femme païenne, l’expression même adoucie « petits chiens » a quelque chose de méprisant. Sans doute c’était un slogan utilisé par des chrétiens juifs et que Matthieu met dans la bouche de Jésus.

  • Mais Jésus finit par exaucer la femme, comme pour signifier que pour être admis à la table de l’Eglise et y recevoir le pain des enfants, il n’est pas nécessaire de faire partie du peuple Juif ; la seule exigence c’est la foi au Christ. En fait, la Cananéenne représente tous les païens que la mission de l’Eglise plus tard appellera à entrer dans l’Eglise du Christ. 

  • Justement Jésus exauce la femme parce que sa foi est grande et fait l’admiration de Jésus. Tout comme la foi du centurion romain  (Mt, 8, 13).

En fait Matthieu a fait de cet épisode une leçon missionnaire pour les chrétiens peu ouverts aux conversions.

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS :

Inviter le groupe à un moment de silence pour contempler Jésus, pour admirer avec lui la foi de cette femme. Pour ouvrir nos cœurs à l’accueil de ceux qui viennent vers le Christ et son Eglise.

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie

Nous rencontrons quelquefois des personnes qui ne sont pas chrétiennes, ou qui « ne pratiquent pas », et qui font notre admiration par leur générosité, leur dévouement, leur engagement pour la justice, pour des opérations humanitaires…

Savons-nous, comme Jésus, admirer la « foi des païens » ?

Notre communauté chrétienne est-elle ouverte à ces personnes ?

La Cananéenne est un exemple de foi pour les disciples et une occasion pour eux de découvrir en celui qu’ils suivent un rayonnement qui déborde les frontières d’Israël :

Sommes-nous prêts à admettre que Jésus-Christ n’est pas « enfermé » dans l’Eglise, que son rayonnement déborde les frontières visibles de l’Eglise, et qu’il est à l’œuvre par son Esprit-Saint partout dans le monde, dans le cœur des hommes et des femmes de bonne volonté ?

 

Jésus pourrait-il dire de moi : « Ta foi est grande » ?

 

 

Ensemble prions

Seigneur Jésus

Qui exauças la Cananéenne implorant la guérison de sa fille,

Avec elle, nous te prions : Seigneur, viens à notre secours.

Donne-nous le pain des enfants !

Sauve-nous, Seigneur, au nom de ton amour.

Seigneur Jésus,

Dieu de toutes les détresses et de toutes les miséricordes,

Toi qui passas sur notre terre en faisant le bien, nous te prions :

Donne à chaque personne humaine sa part de joie et de bonheur, pour qu’il puisse, sur le chemin de la vie, découvrir sans cesse ton amour, te bénir et te glorifier, et de parvenir à la joie parfaite qui est de vivre auprès de ton Père, avec toi et le Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Amen

 

 

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20ième Dimanche du Temps Ordinaire

 

 

 

 

 

 




Rencontre autour de l’Évangile – 19ième Dimanche du Temps Ordinaire (Mt 14, 22-33)

« Confiance !

C’est moi ; n’ayez pas peur »

 

 TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Mt 14, 22-33)

Le passage que nous méditons aujourd’hui vient juste après la multiplication des pains. Ne pas hésiter à faire lire deux fois le texte. Chacun note des mots qui lui paraissent importants. On se souviendra, en lisant ce texte, que Matthieu est l’évangéliste de l’Eglise.

Soulignons les mots importants

Chacun apporte ses mots. L’animateur peut compléter.

Jésus dans la montagne, à l’écart pour prier : Inviter le groupe à contempler Jésus, en prière, seul avec son Père.

La barque battue par les vagues : cette barque battue par les vagues, à quoi nous fait-elle penser ?

Vers la fin de la nuit  Jésus vint : ( penser aux apparitions pascales)

marchant sur la mer : si la mer est le symbole des forces de la mort, que signifie cette marche de Jésus sur la mer ?

les disciples bouleversés : penser, là aussi, aux apparitions pascales

Confiance, c’est moi, n’ayez pas peur. 

Si c’est bien toi 

Il eut peur

Seigneur sauve-moi

Jésus étendit la main

Homme de peu de foi. 

Le vent tomba : a quel moment le vent se calme ?

Se prosternèrent 

Vraiment tu es le Fils de Dieu

 

Regardons ce qui se passe pour Pierre. Quels sont les divers sentiments qui l’animent ? En quoi il nous ressemble ? 

A quoi Jésus invite ses disciples ? 

Que signifie ce geste et la profession de foi des disciples réunis dans la barque ?

 

 

Pour l’animateur   

Jésus en prière : Comme lors de la transfiguration, Jésus se trouve en haut, dans l’intimité de son Père. 

  • La barque : Il faut se rappeler que Matthieu est l’évangéliste de l’Eglise ; il s’intéresse à la barque de Pierre, symbole de l’Eglise. Quand il écrit son évangile, la communauté-Eglise est secouée par les persécutions. 

  • Les mots employés par Matthieu rappelle ce qui s’est passé lors des apparitions pascales. («Vers la fin de la nuit », expression qui rappelle le matin du jour de la résurrection ( Mt 27, 1). Les disciples étaient secoués par la tempête de la Passion et les grandes eaux de la mort qui avaient englouti Jésus., Jésus vint vers eux, vainqueur de la mort. Ils étaient bouleversés en le voyant. 

  • La mer étant le lieu des forces du Mal, la marche de Jésus sur la mer est un signe de victoire sur le Mal et la Mort. C’est un signe qui annonce la victoire de la Résurrection. 

  • Pierre est animé par un sentiment de doute (« si c’est bien toi ») qui annonce le doute des disciples devant le Ressuscité (cf Mt 28, 17). Mais Pierre obéit à l’ordre de Jésus. Puis la peur l’emporte sur la foi ; mais sa foi reste suffisante pour qu’elle devienne prière: « Seigneur, sauve-moi ! ». 

  • Jésus sauve Pierre, et sa présence dans la barque de l’Eglise ramène le calme. Matthieu met Pierre en vedette, mais c’est pour souligner la fragilité de celui à qui le Seigneur va confier son Eglise, et aussi pour assurer que Jésus vient et viendra au secours de cette faiblesse. 

  • Le récit se termine par une adoration liturgique : c’est l’Eglise qui proclame sa foi en Jésus, le Fils de Dieu, son Seigneur, celui qui est vainqueur des forces du mal.

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS :

Seigneur Jésus, sans cesse, tu intercèdes pour ton Eglise auprès de ton Père. Quand elle est battue par les vagues et les vents contraires, tu l’invite à la confiance. Tu es le Seigneur ressuscité, vainqueur des forces du mal et de la mort. Comme celle de Pierre, notre foi est fragile. Mais comme pour Pierre, tu viens au secours de notre faiblesse.

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie

  • Jésus, le Fils du Père, prie pour ses disciples, pour son Eglise, pour nous nous sommes les fils et filles du Père : quel temps donnons-nous à la prière silencieuse et filiale ? Pour quoi et pour qui prions-nous ?

  • Quand l’Eglise est secouée par les vagues de l’incroyance, par les vents contraires des hostilités, des persécutions, des critiques, par les scandales causés par certains de ses membres…quelle est notre attitude ? Est-ce que le Christ ressuscité me rend capable de regarder tous ces obstacles avec sérénité ?

  • Quand notre barque (notre vie personnelle, notre famille, notre quartier, notre paroisse…) est battue par les vagues (une épreuve, une maladie grave, une division, un scandale, une méchanceté qu’on nous a faite…par le Mal, comme on dit) , vers qui nous nous tournons ? Quelle est notre prière ? 

  • A moi aussi, Jésus me demande de marcher sur la mer : accepter tel engagement au service de mes frères, vaincre mon découragement, renoncer à mes habitudes de péché, retrouver le chemin de la prière, briser ma suffisance, mon orgueil. Est-ce que je crois Jésus Christ capable de me faire faire l’impossible?

 

 

Ensemble prions

Seigneur, nous te prions pour tous les persécutés, pour tous les mal traités, pour ceux qui vivent dans la terreur, craignant d’être arrêtés, pour ceux qui sont déjà enfermés dans une cellule et qui, dans l’angoisse, craignent le pire, pour eux-mêmes et pour leurs bien-aimés. Fais-leur sentir ta présence.

Ô Seigneur, guéris-nous…sauve-nous 

Seigneur nous te prions pour tous ceux qu’on torture, moralement ou physiquement, ceux qu’on fait souffrir, que ce soit par les menaces ou le chantage, par la cruauté ou par la brutalité. Fais-leur sentir la douceur de ta présence !

Ô Seigneur, guéris-nous…sauve-nous

Seigneur, nous te prions pour les petits enfants qu’on torture en présence de leur mère, pour les femmes qu’on viole au corps de garde, pour tous ceux sur lesquels on s’acharne jour après jour, sans qu’ils puissent dormir, ni jamais se reprendre, et qu’on réduit à l’état de loques humaines. Fais-leur sentir ta présence vivifiante !

Ô Seigneur, guéris-nous…sauve-nous

 

 

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19ième Dimanche du Temps Ordinaire

 

 

 

 

 

 

 




Rencontre autour de l’Évangile – 17ième Dimanche du Temps Ordinaire (Mt 13, 44-52)

« Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché… à une perle de grande valeur… »

 

 TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Mt 13, 44-52)

Jésus continue d’annoncer le Royaume par des paraboles. Il le présente comme quelque chose de très grande valeur pour lequel il vaut la peine d’engager totalement sa vie en attendant le jugement de Dieu qui saura faire le tri entre ceux qui auront cherché ce Royaume à Dieu et ceux qui lui auront fermé leur cœur.

 

Soulignons les mots importants

 Un trésor caché : Est-ce que ce laboureur était à la recherche d’un trésor ?

Dans sa joie…   Pourquoi cette joie ? Que penser de sa décision ?

Un négociant qui recherche des perles fines : Cette recherche nous fait-elle penser à une parole de Jésus ?

Ayant trouvé une perle de grande valeur 

Il va vendre tout ce qu’il possède : est-ce raisonnable de tout liquider ainsi ? L’attitude de ce négociant vous rappelle-t-elle une rencontre de Jésus dans l’évangile ?

Un filet qu’on jette à la mer : A plusieurs reprises il est question de filet de pêche dans l’évangile : cherchons ensemble.

Ici dans quel sens Jésus utilise l’image du filet ?

On ramasse ce qui est bon, on rejette ce qui ne vaut rien…

Dans la fournaise  …Pleurs et grincements de dents : Est-ce que Jésus prononce ces paroles avec l’idée d’une condamnation ?

Scribe devenu disciple du Royaume des cieux : qu’est-ce qu’un scribe ?

Qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien : que veut dire Jésus ?

 

Pour l’animateur   

  • Un trésor caché: Le Royaume de Dieu, qui commence si petit comme la graine de moutarde,  qui a la puissance d’une pincée de levain cachée dans la pâte, est une réalité tellement précieuse, un trésor tellement grand, que celui qui l’a trouvé n’a pas le droit d’hésiter un instant pour en faire son bien le plus précieux. « Là où est notre trésor, là aussi sera notre cœur ».

  • Jésus est lui-même le Royaume présent parmi nous, le Salut de Dieu qui vient à nous, le trésor qui fait la joie du disciple. Certains l’ont trouvé un jour alors qu’ils ne le cherchaient pas, au hasard d’une conversation, d’une rencontre, d’une célébration, d’une lecture…

              D’autres, comme le négociant, se mettent assidûment à la recherche de Dieu et un jour, parfois au terme d’une vie,  ils découvrent la perle de grande valeur, Jésus et la  bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Jésus n’a-t-il pas dit : « Qui cherche trouve » ?

  • Quand on l’a trouvé, ça vaut la peine d’engager totalement sa vie, mobiliser toutes ses forces pour l’avoir. On ne peut pas choisir le Christ un peu, à moitié… Devant l’amour fou de Dieu pour nous, le disciple qui l’a compris ne fait pas de calcul…il répond en renonçant à tout le reste. Cela peut paraître humainement déraisonnable.

  • A ceux qui hésitent, Jésus propose la parabole du filet et du tri. Les expressions « la fournaise, les grincements de dents » n’ont pas pour but d’annoncer leur condamnation, mais pour les mettre en garde, souligner la gravité de l’enjeu, et les encourager à entrer dans le parti des  « justes » pour ne pas manquer d’être définitivement accueillis dans le Royaume des cieux. (Il est bon de se rappeler le filet de la pêche miraculeuse, après la résurrection (Jn 20,6) : le succès de la mission quand on travaille pour le Royaume au nom de Jésus.)

  • Parmi les auditeurs de Jésus, il y avait des scribes (des experts qui copiaient et étudiaient les Ecritures). Ceux qui ont laissé la parole de Dieu façonner leur cœur reconnaissent Jésus comme le Messie et ainsi ont su tirer du trésor des Ecritures du neuf et de l’ancien. Car toutes les Ecritures l’Ancien Testament mènent à Jésus. Les scruter, les méditer façonne notre cœur et nous aide à nous attacher au Christ.

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS :

Seigneur Jésus, par ta présence au milieu de nous, le Royaume des cieux est là. C’est toi-même le trésor caché, la perle de grande valeur : tu te révèles à ceux qui ont le cœur ouvert. Tu te laisses trouver par ceux qui cherchent avec ardeur et persévérance.

Fais-nous la grâce de ne pas hésiter à engager toute notre vie pour être avec toi, même quand c’est difficile. Que notre vie soit un témoignage pour tous ceux qui hésitent à te suivre.

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie

  • Le Royaume des cieux…un trésor…une perle de grand prix!

Est-ce vraiment comme cela que le Royaume des cieux est perçu par nous, par les chrétiens d’aujourd’hui ?

Beaucoup de gens courent après le gros lot ! Tant de moyens sont proposés pour faire fortune !

  • Lorsque nous parlons du Royaume des cieux, de Jésus Christ, peu de gens se précipitent pour l’accueillir. Pourquoi ? Comment Jésus Christ est-il perçu autour de nous ? Est-il reconnu comme le bien le plus grand, la plus grande richesse de l’humanité. Lui avons-nous donné la préférence, comme cet homme qui vend tout pour acquérir la perle de grand prix ?

  • Répondons-nous sans hésiter aux appels du Christ, dans l’Evangile et dans l’Eglise, à travers les appels de nos frères… ? Le faisons-nous sans calcul ?

  • La Parole de Dieu que nous entendons chaque semaine est-elle une lumière qui nous aide à choisir les meilleurs comportements ?

 

 

Ensemble prions

Chant :

Seigneur Jésus, je te cherche p.361

 

Béni sois-tu Seigneur, notre Père,

Toi qui nous as donné ton Fils

Le trésor de notre vie.

Illumine les yeux de notre cœur

Pour que, dans chacune de nos joies et de nos peines

Nous sachions reconnaître sa présence,

Découvrir sa tendresse et demeurer dans sa paix.

 

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Rencontre autour de l’Évangile (Mt 13, 24-43)– 16ième Dimanche du Temps Ordinaire

« Le bon grain et l’ivraie,

la graine de moutarde et le levain… »

 

 

 TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Mt 13, 24-43)

Trois petites paraboles permettent à Jésus de présenter le Royaume de Dieu comme une force de vie qui fait pousser, qui fait grandir, qui fait monter…Mais le Royaume de Dieu, puissance de vie et de croissance, commence ‘petit’, modeste…Il rencontre aussi les forces du mal…Le croyant est invité à la patience et à s’en remettre à Dieu qui seul peut faire le tri, c’est à dire de juger

 

Soulignons les mots importants

Le Royaume des cieux : Cette expression revient souvent dans l’évangile de Matthieu.

Peut-on la remplacer par d’autres expressions ?

Le bon grain et l’ivraie (une mauvaise herbe qui gêne la croissance des céréales)  

Que représente cette ivraie ?

Un ennemi : En disant que c’est un ennemi qui a  semé l’ivraie, que nous apprend Jésus ?

Laissez-les pousser : En disant cela, qu’est-ce que Jésus nous apprend de Dieu ?

La Moisson : Que signifie le temps de la moisson dont parle Jésus ?

Les fils du Royaume et les fils du Mauvais : de qui parle Jésus ?

Graine de moutarde : que devient cette si petite graine ?

Les oiseaux du ciel : « Les oiseaux » sont le symbole du monde païen.( Dn4, 7-19)

Du levain qu’une femme enfouit dans trois grandes mesures : Trois « mesures » comprenaient 40 litres. Que veut nous faire comprendre Jésus en disant qu’une pincée de levure fait monter une si grande quantité de pâte ?

 

Pour l’animateur   

Le Royaume des cieux : l’évangile parle aussi du « Royaume de Dieu ». Saint Jean parle surtout de la « vie éternelle ». C’est aussi « le ciel » : En bon juif, Matthieu ne prononce pas le nom de « Dieu ». Il le remplace par « les cieux ». Quand nous disons : « Notre Père qui es aux cieux », cela veut dire exactement « notre Père qui est Dieu ». Ce Royaume du Père des cieux, ou la vie éternelle, ou le ciel commence ici-bas quand nous accueillons Jésus comme l’Envoyé du Père et que nous vivons de sa vie. Jésus, dans ces paraboles, nous aide à le comprendre.

L’ivraie représente tous les obstacles à l’avènement du Royaume de Dieu. Mais Dieu est patient. Mieux vaut supporter la présence du mal que d’arracher le bien lorsqu’on n’a pas les moyens d’un véritable discernement.  Il laisse chacun le temps de se convertir. Parfois nous aimerions que Dieu intervienne pour nettoyer notre monde et remettre de l’ordre dans son champ. L’ennemi, pas seulement le diable ! Hélas, il peut être chacun des nous !

Le Christ, en se faisant homme, a été solidaire de notre humanité de faiblesse et de péché : il a subi les conséquences du mal jusqu’à en être victime sur la croix. Dieu n’a pas fait de miracle pour sauver le Christ de la violence des hommes. En fait Dieu respecte notre liberté : c’est à nous de faire bon usage de notre liberté. 

Fils du Royaume et fils du Mauvais : Il ne faut surtout pas se représenter le monde avec d’un côté les gens parfaits et de l’autre les mauvais. Personne ne peut se vanter d’être totalement bon et personne n’est non plus totalement mauvais. En chacun de nous, il y a du Royaume et de l’anti-Royaume. Le bon grain et l’ivraie qui poussent ensemble, c’est l’image des hommes toujours partagés entre le mal et le bien qui coexistent en chacun de nous.

Le champ où l’ivraie et le bon grain poussent ensemble, nous aide à comprendre aussi que l’Eglise est un peuple mélangé de forts et d’infirmes, de bons et de méchants… le temps de l’Eglise, c’est le temps de la patience de Dieu qui veut laisser à chacun le temps de changer de vie.

Le grain de moutarde qui devient un arbre et qui abrite les oiseaux, signifie que le Royaume de Dieu qui commence petitement va pouvoir rassembler tous les hommes.

Le levain, qui, lui, reste enfoui, est un produit, imperceptible, mais particulièrement puissant. Jésus nous révèle l’extraordinaire puissance du Royaume de Dieu (la présence du Christ Ressuscité agissant par son Esprit-Saint) qui est à l’œuvre dans l’immensité de l’humanité pour la faire monter vers le Père. Le Royaume est une force cachée de croissance, trésor caché offert à tous ceux qui cherchent Dieu.

Dans ces petites paraboles, c’est le grand projet du Père que Jésus nous révèle.

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS :

Seigneur Jésus, c’est vraiment un grand secret que ce Royaume des cieux ! Mais tu nous le révèles en employant des images toute simples : tu nous demandes d’accepter que sur terre ce Royaume soit une communauté où se mêlent le bien et le mal. Le jugement dernier, ce sera l’affaire de Dieu. Nous acceptons les débuts humbles et parfois difficiles de ce Royaume. Nous admirons aussi à quel point il est une force de croissance et de fécondité pour faire monter notre monde vers le Père.

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie

* Ne sommes-nous pas tentés de vouloir une Eglise de purs, de chrétiens engagés…et de vouloir écarter les faibles, les ignorants,  les ‘pécheurs’ ?

Peut-être que nous oublions qu’en chacun de nous il y a du bon et du moins bon, le bon grain et l’ivraie poussent souvent ensemble : quels moyens prenons-nous pour laisser le Seigneur purifier notre cœur ?

* La parabole de l’ivraie et du bon grain nous révèle la patience et la miséricorde de Dieu à notre égard : qu’en faisons-nous ? Peut-être nous ne sommes pas pressés de répondre à ses appels à changer.

Ne sommes-nous pas portés à juger, à vouloir faire nous-mêmes le « nettoyage » des situations ? 

* Cependant n’avons-nous pas le devoir d’appeler « bien » ce qui est bien, et « mal » ce qui est mal ? Est-ce que nous ne manquons pas de courage parfois pour dénoncer ce qui est mal, sous prétexte que « tout le monde le fait » ou « pense comme ça » ?

Donc il ne faut pas ne pas confondre le blé et l’ivraie :

Si on n’arrache pas l’ivraie, est-ce qu’il ne faut pas cependant la repérer et la maintenir à sa place ? Cette parabole de la patience, n’est-elle pas aussi la parabole du courage ? 

Devant des « petits succès » de la Parole de Dieu, devant les débuts modestes de conversion que nous constatons, quelle est notre attitude : Patience ? Découragement ? Espérance ? Pessimisme ?

 

Ensemble prions

Chant : Dans le soleil ou le brouillard p.318

 

 

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Rencontre autour de l’Évangile – 15ième Dimanche du Temps Ordinaire (Mt 13, 1-23)

« Voici que le semeur est sorti pour semer. »

 

 

 TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Mt 13, 1-23)

Dans une série de paraboles, Jésus va révéler les secrets du Royaume. La première, qui est célèbre, la parabole de semeur va en quelque sorte introduire toutes les autres. Une parabole est un récit imagé qui décrit une situation qui permet à l’auditeur de réfléchir et de s’interroger. Quand on applique chaque terme d’une parabole à une situation (comme dans l’explication qui suit), la parabole devient une « allégorie ». Cela est clair dans l’allégorie de « la vigne » : Jésus est le cep, nous les sarments, le Père le vigneron.)

 

Soulignons les mots importants

 Le semeur est sorti.

Bord du chemin…sol pierreux…les ronces…bonne terre : Il est étonnant que le terrain n’ait pas été d’abord labouré ?

Cent, soixante, trente pour un : Qu’est-ce qui est mis en valeur avec ces chiffres ?

Celui qui a des oreilles, qu’il entende : quel est le sens de cet avertissement ?

« A vous il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux, mais à eux (aux foules) ce n’est pas donné » : Comment comprendre cette parole de Jésus concernant ses auditeurs ?

Le Mauvais survient.

La parole du Royaume : qui est-ce qui dit cette parole ?

« comprendre » : Que veut dire comprendre la parole ?

Pas de racines : C’est quoi ne pas avoir de racines ?

La bonne terre : Celui qui entend la Parole et la comprend.

 

Pour l’animateur   

+ Dans la Palestine d’autrefois, on semait d’abord, on labourait ensuite pour que la terre recouvre la graine. Cela explique ces différents terrains de la parabole. A noter également que le chemin dont il est question n’est pas un chemin qui borde le champ, mais un raccourci qui traverse le champ avant les semailles. Cela peut donner l’impression d’un gaspillage. Et pourtant, malgré cette impression d’échec massif, il y a au bout une belle récolte.

C’est là le message : pour celui qui regarde dans l’immédiat, l’expérience des semailles peut engendrer un sentiment de découragement. Le vrai paysan sait que la récolte est plus forte que l’apparent gaspillage.

Jésus a prononcé cette parabole à l’adresse de ses proches disciples lorsqu’ils avaient l’impression que son ministère ne rencontrait que des échecs répétés. Dans la parabole prononcée par Jésus, c’est sur la semence qu’il veut faire porter notre attention : la semence est porteuse de fécondité.

+ Dans l’explication de la parabole, qui sans doute a été ajoutée plus tard, l’attention se porte sur la qualité des terrains.

C’est le but de l’avertissement : « Celui qui a des oreilles, qu’il entende ». Autrement dit : attention ! Il y a à tirer de cette parabole bien plus que vous ne pensez !

Avant l’explication, Jésus distingue les auditeurs qui sont engagés à sa suite (ses disciples) : ils sont de la famille, et comprennent le sens profond des paraboles, alors que ceux du dehors, ne comprennent pas, parce qu’il leur manque une disposition fondamentale de disponibilité et d’ouverture. Dieu respecte les choix de l’homme. Les premiers chrétiens s’interrogeaient sur la fermeture des juifs face à l’Evangile.

L’explication de la parabole.

Un « prophète » chrétien composa un jour une homélie sur le semeur, en centrant sa réflexion sur les conditions d’accueil de la parole de Dieu. Pour ce faire, il prit dans un sens allégorique chacun des terrains mentionnés par le récit. Les évangélistes transmirent cette homélie, avec leurs propres retouches, comme explication de la parabole. Celle de la parabole s’adresse donc aux disciples, qui apparaissent disponibles à l’enseignement du maître.

La parole du Royaume, c’est la parole de Jésus, qui annonce et instaure le Royaume. Comprendre cette Parole, (pas de manière intellectuelle) c’est se savoir concerner par le message entendu, c’est s’ouvrir et se soumettre à ce qu’elle demande de faire.

L’homme sans racines personnelles, « l’homme d’un moment », qui ne prend pas le temps de laisser la Parole entrer profondément dans sa vie, craque à la moindre persécution ou opposition.

La bonne terre : c’est le coeur disponible au message, qui se laisse transformer par lui ; c’est faire que la Parole, selon les capacités de chacun, porte des fruits de bonté, d’amour, de justice…dans la vie de tous les jours.

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS :

Jésus, tu es le semeur du Royaume. Tu es sorti de Dieu pour ensemencer notre terre des semences de vie éternelle. Tu sèmes en abondance. Tu es venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. Que d’obstacles à ta Parole dans notre vie et dans le monde ! Le train-train de la vie, la recherche du confort, la course à l’argent, les doutes entretenus, l’indifférence qui nous entoure…

Viens à notre secours.

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie

La parole de Dieu, l’Evangile, est une semence de qualité que Jésus sème : quelle est l’importance de la Parole de Dieu pour moi ? Quelle place je lui donne à la lecture de l’évangile dans ma semaine ? Quelle attention je porte à la lecture de la Parole à la messe ? Est-ce que j’essaie de retenir quelque chose pour ma vie ?

Proposer aux participants de redire de mémoire une parole de Jésus, une phrase d’évangile qui revient souvent à notre cœur : ce sont des semences de vie que Jésus a semées dans nos cœurs et qui nous font vivre. Partageons-les.

Qu’est-ce qui risque d’ôter de nos cœurs la Parole de Dieu ?

Quelles épines risquent de l’étouffer ?

Quelles épreuves risquent de la déraciner ?

Quels moyens prenons-nous pour « comprendre » la Parole ?

Le terrain où germe la Parole de Dieu, c’est aussi le cœur de nos frères. Avons-nous le souci de cultiver ce terrain ?

 

Ensemble prions

Chant : Sur les chemins du monde p.182 c.1 et 2

Pour que ta parole en nous Seigneur,

ne tombe pas sur le bord du chemin,

de peur que Satan ne l’enlève de notre cœur,

nous te prions.

 

 Ref : Seigneur, écoute-nous, Seigneur exauce-nous.

 

Pour que ta Parole en nous, Seigneur,

Ne tombe pas sur un sol pierreux,

De peur que nous ne soyons inconstants

Dès la première tentation, nous te prions.

Pour que ta Parole en nous, Seigneur,

Ne tombe pas dans les épines

De peur que ne l’étouffent les soucis de la vie

Et les séductions de la richesse, nous te prions.

Pour que ta Parole en nous, Seigneur,

Tombe dans une terre belle et féconde

Afin que nous portions des fruits en abondance, nous te prions

Seigneur Jésus semeur de tout le bien qui est dans le monde,

fais en nous des semailles de bonté et de justice.

Que se lève sur notre terre une moisson d’amour fraternel. Amen

 

 

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15ième Dimanche du Temps Ordinaire

 

 

 

 

 

 

 




Rencontre autour de l’Évangile (Jn 6, 51-58) – Le Saint Sacrement

« Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel.

Qui mange de ce pain vivra pour toujours. »

 

 

 

 TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Jean 6, 51-58)

Ce passage d’évangile fait partie du grand discours de Jésus sur le Pain de Vie, au chapitre 6. Après la multiplication des pains, qui a enthousiasmé la foule, Jésus s’est retiré seul dans la montagne pour prier, car les gens voulaient « le prendre de force et faire de lui leur roi. » (Jn 6, 15). Puis Jésus revient à Capharnaüm, et la foule le rejoint. C’est là que Jésus essaie de leur révéler qui il est.

 

Soulignons les mots importants

Relire à la suite la première et la dernière phrase : quel est donc l’enseignement principal de Jésus ?

« Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel »

Si quelqu’un mange de ce pain : compter le nombre de fois que ce mot est prononcé. Qu’est-ce que Jésus veut nous faire comprendre ?

Le pain, c’est ma chair : le mot chair revient souvent

Manger la chair du Fils de l’homme 

Boire son sang : Comment réagissons-nous à ces paroles de Jésus ?

A partir de quel moment ces paroles, incompréhensibles durant la vie de Jésus, sont devenues, possibles et évidentes ?

Relevez les paroles de Jésus qui expriment les dons produits en nous quand nous mangeons le pain du ciel (la chair du Christ) ?

Pour l’animateur   

* Dire de quelqu’un : « c’est un être de chair et de sang », c’est affirmer qu’il est homme, avec toutes les faiblesses et les limites humaines. En disant que sa chair et son sang sont une nourriture qui donne la vie, le Christ se présente dans son humanité : c’est le Fils de Dieu devenu homme par son incarnation qui apporte la vie au monde. Jésus demande à ses auditeurs de faire un acte de foi : il faut se nourrir de son enseignement et boire ses paroles parce qu’elles sont celles du Fils qui apporte la vie du Père. C’est là tout ce que ses auditeurs juifs pouvaient comprendre. C’est seulement plus tard que Jean, témoin de l’institution de l’Eucharistie, a compris que Jésus parlait aussi de donner sa chair et son sang en nourriture. Ce discours annonçait l’eucharistie.

* Dans ce passage tout l’enseignement de Jésus sur la nécessité de « manger sa chair et de boire son sang » est encadré entre la première et la dernière phrase.

L’enjeu, c’est la vie éternelle, c’est-à-dire participé à la vie du Christ ressuscité dès maintenant, et après notre mort de façon définitive.

* Le mot manger qui revient 9 fois : et le mot grec employé signifie « croquer » : cela montre le réalisme de l’incarnation et de la communion eucharistique : en croquant le pain, c’est vraiment le Corps du Seigneur que « nous mangeons » : c’est à dire que son Corps transformé par l’Esprit-Saint dans la résurrection, devient pour nous la vraie nourriture pour notre vie de fils et de fille de Dieu. Il en est de même pour le vin de l’eucharistie.

* Ces paroles tellement « crues » de Jésus ne pouvaient pas être comprises avant l’institution de l’eucharistie, à la Cène : et c’est surtout après la résurrection que les apôtres ont compris cet enseignement de Jésus quand ils « rompaient le pain » en mémoire de lui.

Jésus nous donne les trois dons principaux qu’il nous fait lorsque nous mangeons son Corps dans la communion :

  • vie éternelle dès maintenant,

  • le gage de la résurrection de notre corps,

  • demeurer en permanence en lui,

  • vivre de sa vie et par lui vivre de la vie du Père.

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS :

Nous te rendons grâce, Dieu notre Père, pour ton Fils Jésus, le pain de vie qui apaise notre faim : c’est vraiment lui, personnellement, avec son corps d’homme ressuscité, que nous recevons quand nous mangeons le Pain de l’Eucharistie.

Tu es le pain vivant venu du ciel, Seigneur Jésus. Qui mange de ce pain vivra pour toujours. Nous le croyons. Tu as les paroles de la vie éternelle.

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie

Quelle est notre foi en la présence réelle du Christ en personne dans l’eucharistie ?

Quand Jésus dit : « Je suis le pain de vie, descendu du ciel », il est nourriture pour notre foi, d’abord par sa Parole. Plus nous communion fréquemment, plus nous devons nourrir notre foi par la Parole. Est-ce que nous mangeons suffisamment de cette nourriture pour notre foi ?

Quand nous communions, nous « mangeons » le Corps du Christ : quelle attitude cela exige de notre part ?

Et quand nous passons devant le tabernacle, quelle est notre attitude ?

Quelle place donnons-nous à l’adoration du Christ présent dans le Saint-Sacrement ?

 

Ensemble prions

Je crois en l’Eucharistie, le sacrement du Christ ressuscité,

source d’un monde nouveau,

nourriture pascale d’un peuple en marche vers son Royaume,

force des baptisés qui ne croient plus en la fatalité du mal.

Je crois en l’Eucharistie, sacrement de l’amour librement offert,

source de toute vie donnée,

nourriture d’un peuple qui apprend à aimer,

force des témoins de la puissance cachée de l’amour.

Je crois en l’Eucharistie,

sacrement de la réconciliation, source de la paix,

nourriture d’un peuple qui préfère le dialogue à la guerre,

force des témoins qui inventent les paraboles vivantes de pardon.

Je crois en l’Eucharistie, sacrement qui fait l’Église;

source d’une nouvelle communion,

nourriture d’un peuple sans frontières,

force des témoins de l’universalité du Christ Seigneur.

 

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Rencontre autour de l’Évangile – La Sainte Trinité (Jn 3, 16-18)

« Dieu a tant aimé le monde

qu’il a donné son Fils unique »

 

 

 TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Jean 3, 16-18)

Ce court passage d’évangile fait partie de l’entretien de Jésus avec le pharisien Nicodème. Jésus lui a fait comprendre que pour accueillir le Royaume de Dieu « il faut naître d’en haut », c’est-à-dire accueillir dans la foi celui qui vient de Dieu, et qui seul connaît vraiment « les choses du ciel ». Il serait bon de lire à partir du verset 11 pour comprendre comment le Christ est le don du Père pour sauver les hommes.

 

Soulignons les mots importants

Dieu a tant aimé le monde : Remplacer le mot « Dieu » par son vrai « Nom. »

Il a donné son Fils unique : à quel moment le don du Fils s’est réalisé ? Que signifie « aimer » pour Dieu ? Jusqu’où ira la manifestation de l’amour de Dieu ?

Tout homme qui croit en lui 

Aie la vie éternelle : la croix de Jésus est source de vie. Comment ?

Non pas pour juger le monde 

Que le monde soit sauvé : Ces paroles de Jésus dénoncent une fausse idée de Dieu que se font beaucoup de chrétiens. Laquelle ?

Celui qui ne veut pas croire est déjà jugé : Que nous enseigne Jésus dans cette parole ?

Croire au nom du Fils unique de Dieu : que veut dire croire au nom du Fils ?

Pour l’animateur   

  • « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » : cette phrase résume la révélation.

  • Aimer le monde pour Dieu, c’est se donner aux hommes en la personne de son Fils. Ces verbes « aimer » et « donner » disent ce qu’est la Trinité pour nous. Dieu est Amour. Dieu est Don. Ce mouvement d’amour du Père au Fils et du Fils au Père, c’est la Personne de l’Esprit-Saint. Saint Paul dira : « L’Amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné ». (Rm 5,5)

  • Le mot « Dieu » dans ce texte, comme pratiquement dans tout le Nouveau Testament,  signifie « le Père ». En se faisant connaître comme « le Fils », Jésus nous révèle que Dieu est « le Père ».

  • C’est au moment de l’Incarnation que le don du Fils s’est réalisé dans notre histoire. L’amour infini du Père pour le monde se révélera principalement sur la croix, « scandale pour les juifs, folie pour les païens. » (1Co, 1, 23). L’Incarnation est cette manifestation d’amour qui a son sommet sur la croix.

  • La Croix n’est pas source de salut par le sang et la souffrance : c’est parce qu’elle exprime l’amour total de Dieu qu’elle peut être pour les croyants source de vie. Nous sommes loin de certaines visions de la croix comme lieu de la colère de Dieu, de l’abandon du Fils par son Père pour racheter le péché des hommes. Sur la croix, le Père et le Fils sont unis dans le même amour pour le monde.

  • Devant ce geste d’amour du Père en la personne de Jésus, désormais tout homme est appelé à prendre position. Accueillir le Christ comme Sauveur, c’est être sauvé. Le refuser, c’est se condamner soi-même. Le Dieu de Jésus Christ ne condamne pas : ce sont les hommes qui portent sur eux-mêmes le jugement.  Un regard d’amour et de foi vers Jésus élevé sur la croix sauvera les hommes de la mort. C’est donc devant la croix de Jésus que chacun décide de son propre jugement final.

  • Croire au nom du Fils unique de Dieu : c’est reconnaître et invoquer avec confiance la personne du Fils. Le nom c’est la personne. La foi c’est l’adhésion au Christ que l’on reconnaît comme Fils de Dieu et comme révélateur du Père et de son amour.

TA PAROLE DANS NOS CŒURS :

Nous te rendons grâce, Seigneur notre Dieu, pour ton Fils Jésus-Christ : tu as tellement aimé le monde que Tu nous l’as donné. Il nous révèle que tu es Père, et ton Esprit le murmure sans cesse au fond de nos cœurs. Fais-nous la grâce d’avoir les yeux toujours fixés sur lui.

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie

« Dieu  a tellement aimé le monde… »

Quel est notre regard sur le monde ? Un regard négatif ? Qui juge ?  

Un regard lucide ? Bienveillant ?

Ce monde que Dieu a pris dans son Amour, il l’a remis entre nos mains.

Qu’est-ce que nous pouvons faire pour le transformer par l’amour de Dieu qui est en nous ?

Toute communauté chrétienne est comme un miroir où l’amour de la Famille Divine devrait se refléter : quelle est la qualité de notre amour fraternel dans notre paroisse ?

« La famille chrétienne est une communion de personnes, trace et image de la communion du Père et du Fils dans l’Esprit-Saint. » Voilà ce que nous dit le Catéchisme de l’Eglise catholique.

A quoi cela devrait se voir dans nos familles ?

 

Ensemble prions

Dieu Père nous te louons et nous te bénissons parce que tu es le Père de Jésus.

Dieu Fils, nous te louons et nous te bénissons parce que tu es le Fils de son amour.

Dieu Saint-Esprit, nous te louons et nous te bénissons parce que tu es l’amour du Père et du Fils.

Dieu Père, Fils et Saint-Esprit, nous te louons et nous te bénissons.

A toi notre amour pour les siècles.

 

 Pour lire ou imprimer le document en PDF cliquer ici : Sainte Trinité

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Rencontre autour de l’Évangile – La Pentecôte

« Ils furent tous remplis de l’Esprit Saint. »

 

 

 TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Ac 2, 1-11)

Comme nous avons déjà partagé sur l’évangile proposé pour ce jour (Jn 20), exceptionnellement nous méditerons le récit de la Pentecôte, en le mettant en lien avec l’Evangile. Lisons ensemble, pour mémoire Jn (20, 19-23), en soulignant que le Christ ressuscité communique son Esprit aux apôtres dès le soir du jour de Pâques.

Lisons maintenant le récit des Actes.

 

Soulignons les mots importants

La Pentecôte

Ils se trouvaient réunis tous ensemble

Vint du ciel un bruit

Violent coup de vent

Une sorte de feu

Se partageait en langues

Se posa sur chacun d’eux

Tous remplis de l’Esprit Saint

Parler en d’autres langues 

Juifs fervents de toutes les nations

Chacun entend dans sa langue maternelle

Les merveilles de Dieu

Pour l’animateur   

+ La fête juive de la Pentecôte était célébrée cinquante jour après la Pâque : au temps de Jésus cette fête célébrait le don de la Loi et le renouvellement de l’Alliance conclue avec la communauté d’Israël au Sinaï. La Pentecôte chrétienne, c’est l’alliance nouvelle avec la Loi (l’Esprit) écrite dans les cœurs. «  Je mettrai en vous mon Esprit » (Ez 36)

+ Les Douze ne sont pas seuls à vivre l’événement : la communauté des disciples étaient réunis en prière avec eux autour de Marie.

Le violent coup de vent qui vient du ciel et le feu rappellent les signes de la manifestation de Dieu au Sinaï (Exode 19,18)

Les apôtres ont reçu en vision le signe symbolique des langues de feu (comme la vision de la colombe par Jésus)

+ L’Esprit Saint est un feu, (symbole ardent de l’amour de Dieu et de sa force purificatrice), comme l’avait annoncé Jean Baptiste (Lc 3,16)

+ La maison fut remplie par le Vent ( le souffle) :  Jésus répandu sur ses apôtres son souffle ( son Esprit, cf dans l’évangile)

+ Les apôtres furent remplis de l’Esprit-Saint : le verbe « remplir »  évoque un liquide ( un verre rempli). L’Esprit Saint est aussi symbolisé par l’eau : cf l’eau vive dont parle Jésus à la samaritaine). L’Esprit Saint, c’est la Vie en abondance, la vie en plénitude, que Jésus ressuscité communique à son Eglise.

+ Le premier rôle de l’Esprit Saint sera de faire parler ceux qui le reçoivent. (les langues de feu) : le premier signe donné de l’action de l’Esprit Saint, c’est le don des langues.

+ Les apôtres qui parlaient l’araméen annoncent la Résurrection « en d’autres langues », c’est-à-dire les langues étrangères qui étaient parlées et comprises par les juifs pieux qui résidaient dans les pays du Moyen Orient et qui étaient venus en pèlerinage à Jérusalem. Le Saint Esprit fait parler et fait entendre.

+ Ce miracle de la Pentecôte est un signe que la Bonne Nouvelle est pour tous. La foi chrétienne n’est pas attachée à une ethnie, à une culture. Elle doit pouvoir s’exprimer dans toutes les cultures. La Bible aujourd’hui est traduite en plusieurs centaines de langues. Alors que la Tour de Babel (racontée dans la Génèse) qui symbolisait l’orgueil de la construction d’un monde qui prétendait détrôner Dieu : les langues sont alors brouillées et c’est la division de l’humanité), à la Pentecôte, l’Esprit Saint est source d’unité dans la diversité. La Pentecôte est avant tout le miracle d’une communication réussie.

TA PAROLE DANS NOS CŒURS :

Esprit du Seigneur, tu remplis l’univers. Répands tes dons sur l’immensité du monde.

Ouvre nos communautés d’Eglise à tous ceux du « dehors » qui cherchent la vérité. Fais nous trouver les voies pour une communication réussie de l’Evangile. Ouvre les cœurs de tous les hommes afin qu’ils le comprennent et l’accueillent dans leurs langues et leurs cultures. Fais que tous les croyants n’aient qu’un cœur et qu’une âme.

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie

  • A notre Confirmation, nous avons été remplis de l’Esprit Saint qui nous rend capables de parler de Jésus, de témoigner de notre foi en lui, de vivre l’Evangile dans notre vie de tous les jours : qu’avons-nous fait de notre Confirmation ?

  • Autour de nous il y a des gens qui ont un autre langage que nous, une autre culture. Ce sont nos frères. Quel accueil leur faisons-nous ? Sommes-nous attentifs à leurs conditions de vie ? à leurs besoins ?

  • A la Réunion, il y a un effort pour que les chrétiens et les autres croyants se rencontrent, dialoguent, parfois se mettent ensemble pour prier : comment réagissons-nous par rapport à ce dialogue inter-religieux ? Dans notre voisinage peut-être, en faisant nos courses ou d’autres démarches, nous arrive-t-il de rencontrer des personnes qui croient autrement que nous : comment cela se passe ?

Ensemble prions

Chant : Donne à ceux qui demandent (p.233 carnet des paroisses)

 

  • Sanctifie ton grand nom que notre vie a profané.

Mets en nous, Seigneur, un Esprit nouveau !

  • Fais éclater ta sainteté

afin que le monde te reconnaisse comme Dieu

  • Rassemble dans l’unité tes enfants que le péché a dispersés.

  • Verse sur nous une eau pure,

purifie-nous de toutes nos idoles.

  • Enlève de nous le cœur de pierre, donne-nous un cœur nouveau.

  • Répands sur nous ton Esprit

pour que nous marchions selon ta volonté.

  • Tu es notre Dieu, Seigneur :

fais que nous soyons ton peuple!

 

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Rencontre autour de l’Évangile – 7ième Dimanche de Pâques

« La vie éternelle, c’est de te connaître,

toi le seul Dieu, le vrai Dieu,

et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ. »

 

 

 

 TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Jean 17, 1-8)

Saint Jean est le seul à nous rapporter cette grande prière de Jésus, au moment où il va entrer dans sa Passion et sa mort pour passer de ce monde à son Père. C’est la prière sacerdotale de Jésus. Il se tourne vers son Père en faisant comme un bilan de sa mission terrestre, et il s’en remet à lui avec confiance.

 

 

Soulignons les mots importants

Père : Dans la bouche de Jésus, ce mot exprime une relation particulière qu’il vit avec Dieu : laquelle ?

L’heure est venue : De quelle « heure » Jésus parle-t-il ? Rappelons-nous ce qu’il répond à sa mère aux noces de Cana.

« Glorifie ton Fils, comme ton Fils te glorifie » : La gloire du Fils et la gloire du Père dépendent l’une de l’autre : c’est la vie éternelle communiquée aux hommes par la victoire du Fils sur le péché et la mort.

La vie éternelle : quelle est cette vie dont parle Jésus ?

Te « connaître» et « connaître » celui que tu as envoyé : Que veut dire connaître quelqu’un ? Comment connaître le vrai Dieu et Celui qu’il a envoyé ? Qu’est-ce que cela doit changer dans notre vie ?

L’œuvre que tu m’as confiée : Quelle a été l’essentiel de l’œuvre accomplie par Jésus ?

Avant le commencement du monde : En tant que Fils de Dieu, Jésus existe depuis toujours. Quel est ici le sens du mot « monde »

J’ai fait connaître ton « nom » : De quel nom Jésus parle-t-il ?

Quels sont les mots ou les expressions employés par Jésus pour dire la foi de ses apôtres ?

Le mot « monde » : Jésus dit qu’il ne prie pas pour « le monde » et pourtant ses disciples sont envoyés « dans le monde ». Essayons de comprendre ce que veut dire Jésus.

Pour l’animateur  

– Père : La prière de Jésus commence par une invocation filiale : le mot « abba », c’est un terme familier de l’araméen, la langue de Jésus, pour dire papa.

– L’Heure  de Jésus. Dans l’évangile de Jean il est souvent question de « l’heure ». A Cana, il dit à Marie :  « Mon heure n’est  pas encore venue »

L’heure d’un général, c’est le moment où il défile avec son armée victorieuse. L’heure d’une mère, c’est le moment où elle met au monde son enfant.

Jésus révèle qu’aucun croyant ne peut faire une expérience directe de Dieu. Le Père se rencontre dans la foi en Jésus et l’écoute de sa Parole. Philippe est invité à croire, c’est-à-dire à reconnaître dans l’homme Jésus la manifestation du Père parmi les hommes. L’heure de la religieuse ou du prêtre, c’est le moment du pas décisif qui change l’orientation de leur vie …

Toute la vie de Jésus a été tendue vers « son heure » : C’est l’heure décisive : à la fois l’heure de sa mort et de sa victoire sur la mort ; l’heure de son humiliation et de sa glorification par le Père. L’heure du passage de ce monde vers le Père. L’heure où Jésus sauve toute l’humanité en la faisant passer en lui de la mort à la vie éternelle.

– La vie éternelle : c’est précisément le fruit, le résultat, la conséquence de cette  « Heure ». C’est la vie même de Dieu qui transforme totalement l’humanité de Jésus dans la Résurrection et que Jésus, solidaire de toute l’humanité, veut communiquer à tous ses frères. Cette vie éternelle est donnée dès maintenant sur terre.

– C’est le sens du mot « connaître » = naître avec. Être uni, être dans l’intimité du Père en étant uni à Jésus. C’est une expérience intime et forte. Comme deux époux se connaissent.

– L’œuvre du Fils c’est justement de faire connaître le Père : c’est son Nom.

– Pour un chrétien, avoir la foi c’est : vivre une expérience personnelle de relation avec le Christ et en lui avec le Père qui l’a envoyé. C’est cela « connaître Dieu ». C’est la foi des apôtres : garder fidèlement la Parole du Père ;  reconnaître que les paroles de Jésus sont les paroles du Père et les accueillir ; reconnaître que Jésus vient du Père.

– Dans la prière de Jésus, le mot monde veut dire tantôt « la création » Jésus comme Fils du père existe « avant le commencement du monde » ; tantôt, le mot monde désigne tout ce qui entraîne le monde loin de Dieu « je ne prie pas pour le monde » ; tantôt  c’est  le monde des hommes que Dieu aime. « Dieu a tant aimé le monde… » (Jn3, 16)

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS :

Jésus, fais-nous entrer dans ta prière filiale. Fais-nous entrer avec toi dans l’intimité du Père. Apprends-nous à prier avec tout ce qui fait notre vie, comme toi. Rends-nous accueillants à tes paroles, car elles sont les paroles du Père qui t’a envoyé. Tu as les paroles de la vie éternelle.

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie

Þ Comment cette prière filiale de Jésus peut-elle nous aider à renouveler notre manière de prier ?

Þ Comment notre vie peut-elle « glorifier » le Père.

Þ Si nous appartenons à Jésus et si Jésus nous a donné la vie éternelle, qu’est-ce que cela change ou doit changer dans notre vie de tous les jours ?

Þ Gardons-nous fidèlement la Parole du Christ ? Quelle place donnons-nous à la lecture personnelle de l’Evangile pour approfondir notre connaissance du Christ et du Père ?

Þ Sommes-nous dans le monde les témoins du seul et vrai Dieu ? Qu’est-ce que nous faisons pour aider nos frères à le connaître ?

 

 

Ensemble prions

Chant : O Père, je suis ton enfant (Carnet des paroisses p.287)

Dieu Père,

nous te louons et nous te bénissons parce que tu es le Père de Jésus,

et que tu veux être aussi notre Père selon ton amour et ta miséricorde.

Dieu Fils,

nous te louons et nous te bénissons

parce que tu es le Fils de son amour,

et que tu veux être aussi le frère premier-né de tous les enfants de Dieu.

Dieu Saint-Esprit,

nous te louons et nous te bénissons

parce que tu es l’amour du Père et du Fils jaillissant comme un feu de leur tendresse, et que tu veux aussi habiter en nos cœurs comme un brasier d’amour.

Dieu Père, Fils et Saint-Esprit, nous te louons et nous te bénissons

parce que tu es le Dieu au-delà de toute louange et que tu acceptes cependant les balbutiements de notre adoration.

A toi notre amour pour les siècles des siècles. Amen

 

 

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7ième Dimanche de Pâques

 

 

 

 

 

 

 

 




Rencontre autour de l’Évangile – 6ième Dimanche de Pâques

« Moi, je prierai le Père et il vous donnera un autre Defenseur, qui sera toujours avec vous. »

 

 

 

 TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons (Jean 14, 15-21)

Cet évangile fait suite aux confidences que Jésus a faites à ses disciples sur l’unité tout à fait particulière qu’il vit avec son Père. Aujourd’hui Jésus leur fait la promesse d’une autre forme de présence qui lui permettra d’être au milieu d’eux : c’est l’Esprit-Saint.

 

 

Soulignons les mots importants

Si vous m’aimez vous resterez fidèles à mes commandements : quels commandements ?

Je prierai le Père :

Il vous donnera un autre Défenseur : Pourquoi un « autre » Défenseur ?

Qui sera pour toujours avec vous : Se rappeler la promesse de Jésus « Et moi, je suis avec vous tous les jours… »

Il est en vous : Saint Paul dira que notre corps est « le Temple du Saint Esprit »

Je reviens vers vous : de quelle manière ?

Vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi et moi en vous : où « habite » le chrétien ?

Celui qui reste fidèle à mes commandements, c’est celui-là qui m’aime.

Celui qui m’aime sera aimé de mon Père

Moi aussi je l’aimerai

Pour l’animateur   

  • Dans la première partie du chapitre 14, Jésus invitait ses disciples à croire en lui. Dans ce passage, il demande à ses disciples de l’aimer.

  • Aimer Jésus, c’est d’abord être fidèle à ses commandements. Jésus le dit au début (dans une forme positive) et le redit à la fin de ce passage (dans une forme négative) : comme pour insister et encadrer tout le reste. Aimer Jésus, ce n’est pas seulement une affaire de sentiment. En fait, il y a un unique commandement : « Croire en Jésus et s’aimer les uns les autres » (1Jn 3, 23)

  • Cette fidélité n’est possible que par le don du Défenseur, l’Esprit de vérité. Il sera « un autre Défenseur», qui va assister les apôtres qui n’auront plus la présence terrestre et sensible de leur premier défenseur Jésus. Ce que Jésus faisait pour les guider, les enseigner, c’est le Saint Esprit qui va le faire. Il les conduira à la vérité toute entière. Et il leur fera comprendre tous les enseignements de Jésus.

  • Je reviens vers vous: Jésus parle ici de sa présence permanente invisible à sa communauté après sa Résurrection. Et c’est en mettant en pratique les commandements de Jésus, que le croyant fera l’expérience de sa présence.

Durant tout le temps de l’Eglise chaque croyant aura l’assurance d’être aimé du Père et de Jésus.

  • « Vous reconnaîtrez que je suis en mon Père que vous êtes en moi et moi en vous » : Le temps de l’Eglise est pour tout croyant une vie d’intimité avec le père, le Christ et c’est cela l’œuvre de l’Esprit Saint en chaque croyant.

   

TA PAROLE DANS NOS CŒURS :

Inviter les participants à redire (en écho) l’une ou l’autre parole de Jésus, afin de les aider à entrer le mieux possible dans la pensée de Jésus et à accueillir tout ce qu’il nous révèle pour notre vie de baptisés.

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie

Jésus nous demande de l’aimer : comment vérifier si nous l’aimons vraiment dans notre vie quotidienne ?

Faisons-nous l’expérience de la présence de l’Esprit comme Défenseur à nos côtés dans les moments de « brouillard », de découragement, de tentation ?

Malgré l’absence sensible du Ressuscité, savons-nous le rencontrer par la foi dans nos frères, dans la communauté des croyants, dans la lecture de sa Parole ?

 

Sommes-nous assez simples pour parler à notre Père comme des enfants, en toutes circonstances ?

 

 

Ensemble prions

Chant : En marchant vers toi Seigneur (carnet des paroisses : p.256)

Nous te rendons grâce, Dieu notre Père, pour la communion d’amour qui te lie de toute éternité à ton Fils Jésus Christ.

Nous te rendons grâce pour sa présence, invisible, mais réelle au milieu de nous.

Ecoute sa prière quand il te prie pour nous et donne-nous le Défenseur, l’Esprit de vérité, pour qu’il nous garde dans la fidélité ; qu’il nous aide à aimer Jésus, non pas en paroles, mais en mettant en pratique chaque jour le commandement de l’amour. Amen

 

 

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