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Rencontre autour de l’Évangile – 1er Dimanche de Carême

« Ce n’est pas seulement de pain

que l’homme doit vivre… »

 

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons  (Math 4, 1-11)

Aussitôt après son baptême, qui a été pour Jésus une révélation lumineuse de son identité de Fils bien-aimé du Père et de sa mission. De Serviteur, Jésus est poussé par l’Esprit-Saint au désert, et là, le Fils de Dieu fait homme est sérieusement mis à l’épreuve par l’Adversaire de Dieu.

 

 Et soulignons les mots importants

Après son Baptême : rappelons-nous ce qui s’est passé au baptême et la signification de la démarche de Jésus.

désert : Rappelons-nous l’histoire du peuple Hébreu au désert : a quelle tentation il avait succombé ? Quelle est la signification spirituelle du désert ?

pour être tenté : Quelle pouvait être la tentation principale de Jésus, lui le Fils du Dieu Saint ?

par l’Esprit : De quel Esprit s’agit-il ?

le démon : qui est ce personnage qui se met en travers de la route de Jésus ?

quarante : ce chiffre revient plusieurs fois dans la Bible : on peut chercher ensemble ?

Le tentateur: c’est le même que celui de la Genèse avec Adam et Eve. Son but avec Jésus est toujours le même : lequel ?

Si tu es le Fils de Dieu: Pourquoi le démon commence par ces mots

Il est écrit : Jésus cite les Ecritures. Le tentateur aussi. Pouvons-nous percevoir quelle est la différence d’attitude de l’un et l’autre par rapport aux Ecritures ?

Ce n’est pas seulement de  pain que l’homme doit vivre : Quel sens large pouvons-nous donner à ce mot  « pain »

Arrière, Satan ! Cette parole rappelle un passage de Jésus avec l’apôtre Pierre. A quel moment ?

Pour l’animateur

A son Baptême, rempli de l’Esprit-Saint, Jésus a eu une conscience claire de sa filiation divine. C’est par là que le tentateur va l’attaquer : « si tu es le Fils de Dieu » Jésus se voit ainsi tenté de vérifier à son profit la puissance qui est la sienne comme Fils de Dieu. C’est la tentation fondamentale de Jésus : au lieu de vivre sa mission de Fils de Dieu comme une soumission confiante au Père, en prenant le chemin du Serviteur, Jésus a été tenté de réaliser sa mission en utilisant sa puissance divine pour en tirer des avantages terrestres. Si Jésus est poussé par l’Esprit Saint, c’est que Dieu veut que son Fils commence sa mission en affrontant son adversaire pour le repousser.

Autrefois au cours des quarante années au désert le peuple d’Israël avait fait l’expérience d’un pain de misère pour qu’il ait faim de la Parole ; il avait fait également la triste expérience du doute à l’égard de la puissance divine et avait succombé à l’idolâtrie. Jésus cite précisément des paroles du Deutéronome (8, 3 et 6, 16) qui rappellent les tentations du peuple Hébreu, qu’il revit personnellement mais pour les repousser.

Mais tandis que Jésus cite les Ecritures par fidélité à la Parole de Dieu, le démon utilise les Ecritures dans une intention perverse, pour pousser Jésus à s’en servir de façon magique, à son profit : pour calmer sa faim, pour que Dieu vole à son secours, (piège du prestige) pour le pousser vers l’idolâtrie du pouvoir terrestre.

Jésus comme Fils de Dieu est « Messie Royal » : le diable lui fait l’offre d’un pouvoir et d’une puissance politiques. Tentation d’un messianisme politique et terrestre, que le Messie rejette comme une infidélité à son Père et une idolâtrie : il refuse de prosterner devant les forces ambiguës du pouvoir. C’est seulement de la main de son Père qu’il acceptera de recevoir tout pouvoir, quand il sera vainqueur de la mort.

Le tentateur, Satan, n’a qu’un seul but  depuis le début : tromper l’homme, le détourner de Dieu, l’entraîner sur le chemin de la suffisance et de l’orgueil, et ainsi d’essayer de faire rater le Projet de Dieu qui veut que l’homme réussisse sa vie en communion avec lui, dans l’humilité et la confiance. Jésus, l’homme-Dieu, déjoue les pièges de Satan.

La tentation du disciple de Jésus sera toujours de faire confiance à ses propres forces au lieu de s’en remettre à Dieu son Père. Tentation devenir esclave des nourritures terrestres (pain) (société de consommation et de confort) qui ne peuvent pas à elles seules combler le cœur de l’homme. Il lui faut le pain de la Parole de Dieu.

Il sera aussi tenté de mettre Dieu à l’épreuve pour vérifier si vraiment sa protection est assurée. « Je fais telle et telle démarche, je verrai bien si tu es vraiment Dieu ! »

Il sera aussi tenté de se prosterner devant le pouvoir humain  ou  tenté de tout sacrifier pour arriver au pouvoir et à la domination.

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

Jésus, tu es le Fils bien-aimé du Père. En toi, l’Esprit-Saint a toujours été à l’œuvre pour te rendre fort contre l’Adversaire et fidèle à la volonté du Père. Nous te rendons grâce, nous te bénissons pour ce chemin que tu ouvres pour nous, tes disciples, les enfants bien-aimés du Père. Garde-nous de cette tentation de vouloir abandonner cette vocation première qui est la nôtre pour prétendre trouver ailleurs la réussite de notre vie.

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

Comment se présentent dans nos vies, aujourd’hui, les trois tentations que Jésus a connues ? Autrement dit, comment notre vie de fils et de filles de Dieu sont mises à l’épreuve aujourd’hui ?

–  épreuve du matérialisme (tentation de chercher ses sécurités dans les choses, dans les biens matériels….oubliant que  « l’homme ne vit pas seulement de pain » (à l’opposé de la recherche du vrai sens de sa vie en se nourrissant de la Parole de Dieu)

–  tentation d’utiliser Dieu à son profit en voulant forcer son intervention en notre faveur moyennant des démarches religieuses intéressées. (à l’opposé de l’attitude filiale et confiante)

– tentation de vouloir réussir sa vie par la domination, tentation du pouvoir pour le pouvoir, de prétendre ne pas avoir besoin de Dieu… (à l’opposé de l’humilité et du service)

La tentation la plus grave : celle de désirer prendre un autre chemin que celui où le Seigneur nous a appelés : être ailleurs que dans mon Eglise si je suis chrétien, ailleurs que dans mon foyer, si je suis marié ; ailleurs que dans ma famille religieuse si je suis religieux ou religieuse, ailleurs que dans mon ministère si je suis prêtre …ailleurs que là où mes responsabilités me demandent d’être. Ce fut la tentation de Jésus : celle d’être sur un autre chemin que celui voulu par son Père : humble Serviteur et solidaire de ses frères.

 

PRIONS

Père, ne nous laisse pas succomber aux tentations communes : celle que ton peuple a connues jadis au désert ; celles de Jésus après ses quarante jours de jeûne ; celles que nous connaissons à notre tour, quand nous piègent l’argent, le prestige ou le pouvoir.

Mais surtout garde-nous de la grande tentation de notre époque : l’athéisme qui ne pose guère la question de Dieu, le grand silence autour du Christ, de son Évangile et de son mystère pascal.

Éloigne de nous  aussi cette tentation d’appeler bien ce qui est mal et mal ce qui est bien, de l’assoupissement de notre conscience.

Garde-nous, Père de la tentation suprême : celle de l’homme qui s’est tellement grandi qu’il ne Te reste aucune place. Père, délivre-nous de l’orgueil. Amen (Cf Cardinal Daneels)

 

Chant : Le Seigneur est notre secours p.186 (carnet paroissial)

 

 

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Rencontre autour de l’Évangile – 7ième Dimanche du Temps Ordinaire (Mt 5, 38-48)

« Aimez vos ennemis…  »

 

 

 TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Ensemble lisons et comprenons les mots important (Mt 5, 38-48)

      Le discours de Jésus sur l’accomplissement de la Loi se poursuit et arrive ici à son sommet avec des invitations qui resteront toujours pour nous comme un horizon que nous n’atteindrons jamais. Mais le cap est donné, un cap à prendre et à reprendre, tout au long de notre vie… Ces pages nous offrent aussi, indirectement, une magnifique révélation de Dieu car il est toujours le premier à mettre en pratique, et notamment à notre égard, ce qu’il nous demande…

 

Soulignons les mots importants

  • En Gn 4, 23, Lamek déclare : « J’ai tué un homme pour une blessure, un enfant pour une meurtrissure». Que pensez-vous de la Loi du Talion, « œil pour œil, dent pour dent » (Ex 21,23-25) dans un tel contexte ?

  • Sans jamais rendre le mal pour le mal, Jésus nous invite à aller encore plus loin : comment qualifier une telle attitude ?

  • « Donne à qui te demande ; ne te détourne pas de celui qui veut t’emprunter ». Comparer avec ces deux exemples ; conclusion ?

            1 – Lc 12,13-14 : « Du milieu de la foule, un homme demanda à      Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre           héritage. » Jésus lui répondit : « Qui m’a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? »

            2 – Jn 6,14-15 : « A la vue du signe que Jésus avait accompli     (la multiplication des pains), les gens disaient : « C’est vraiment lui      le grand Prophète, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire      de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans      la montagne. »           

  • « Aimez vos ennemis »… Qui Jésus nous donne-t-il en exemple, et quand sommes-nous, à son égard, des « ennemis» ? Tout ennemi de Dieu est avant tout « qui» à ses yeux ? Et quel est le seul but que Dieu poursuit à son égard ? Quel qualificatif pouvons-nous donner à un tel Amour ? Et du côté de l’homme, par quelle attitude de vie ce but sera-t-il atteint ?

  • « Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ». Luc écrit : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6,36). De quelle perfection Jésus parle-t-il donc ?

       

Pour l’animateur 

  • A l’époque, la Loi du Talion était un progrès. Elle visait à donner des critères de justice qui réprimeraient les folies d’une vengeance incontrôlée.

  • Avant que les Evangiles ne soient rédigés tels que nous les connaissons, St Paul écrivait : « Veillez à ce que personne ne rende le mal pour le mal, mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous soit envers tous » (1Th 5,15 ; cf. Rm 12,17). Voilà donc un trait central de la vie chrétienne.

            En nous invitant à aller plus loin, Jésus nous trace le chemin de la Liberté. Personne ne prend, c’est nous qui donnons, avec surabondance, à l’exemple de Jésus : « Je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis… Personne n’a pu me l’enlever : je la donne de moi-même » (Jn 10,11.18).

            « Laisser son manteau » à qui veut « prendre ta tunique » suppose la certitude de foi que Dieu sera fidèle à sa Parole : « Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : ‘Qu’allons-nous manger ?’ ou bien : ‘Qu’allons-nous boire ?’ ou encore : ‘Avec quoi nous habiller ?’ Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus le marché » (Mt 6,31-33).

  • Cette invitation n’enlève pas la nécessité du discernement. Nous sommes tous pécheurs : nos demandes peuvent donc ne pas être en accord avec la volonté de Dieu. L’Esprit Saint est là pour nous aider à voir clair (1Th 5,16-22) et à tirer les leçons de nos expériences malheureuses.

  • Jésus nous donne en exemple le Père de tous les hommes, Lui qui ne cesse de nous aimer, que nous fassions le bien ou le mal, car nous sommes avant tout à ses yeux ses enfants. Et il ne poursuit à l’égard de tous que notre bien, notre plénitude, notre paix… Voilà un Amour totalement Pur ! Mais ce but ne sera atteint que si nous acceptons de nous tourner de tout cœur vers Lui, pour recevoir le Don qu’il désire nous communiquer : l’Esprit Saint qui ne pourra que nous entrainer à aimer comme Lui aime…

  • La perfection en question est celle de la Miséricorde. « Jésus n’interdit ni de s’opposer dignement aux attaques injustes, ni, encore moins, de combattre le mal dans le monde » (note Bible de Jérusalem), le chrétien ne peut que pardonner à celui qui, de tout cœur, lui demande pardon…

 

LA PAROLE DANS NOS MAINS

 » Vous serez parfaits ‘comme’ votre Père céleste est parfait  » (Mt 5, 48) ;  » Montrez-vous miséricordieux ‘comme’ votre Père est miséricordieux  » (Lc 6, 36) ;  » Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres ‘comme’ je vous ai aimés  » (Jn 13, 34). Observer le commandement du Seigneur est impossible s’il s’agit d’imiter de l’extérieur le modèle divin. Il s’agit d’une participation vitale et venant  » du fond du cœur « , à la Sainteté, à la Miséricorde, à l’Amour de notre Dieu. Seul l’Esprit qui est  » notre Vie  » (Ga 5,25) peut faire  » nôtre  » les mêmes sentiments qui furent dans le Christ Jésus (cf. Ph 2, 1. 5). Alors l’unité du pardon devient possible,  » nous pardonnant mutuellement ‘comme’ Dieu nous a pardonné dans le Christ  » (Ep 4, 32)… C’est là,  » au fond du cœur « , que tout se noue et se dénoue. Il n’est pas en notre pouvoir de ne plus sentir et d’oublier l’offense ; mais le cœur qui s’offre à l’Esprit Saint retourne la blessure en compassion et purifie la mémoire en transformant l’offense en intercession (Catéchisme de l’Eglise Catholique & 2842-2843).

    

   

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

                                  l’exemple de Ste Thérèse de Lisieux

 

Il se trouve dans la communauté une sœur qui a le talent de me déplaire en toutes choses, ses manières, ses paroles, son caractère me semblaient très désagréables. Cependant c’est une sainte religieuse qui doit être très agréable au bon Dieu ; aussi ne voulant pas céder à l’antipathie naturelle que j’éprouvais, je me suis dit que la charité ne devait pas consister dans les sentiments, mais dans les œuvres ; alors je me suis appliquée à faire pour cette sœur ce que j’aurais fait pour la personne que j’aime le plus. A chaque fois que je la rencontrais je priais le bon Dieu pour elle… Je tâchais de lui rendre tous les services possibles et quand j’avais la tentation de lui répondre d’une façon désagréable, je me contentais de lui faire mon plus aimable sourire (Histoire d’une Âme)…

 

 

PRIONS

Dieu de Miséricorde infinie, tu veux que nous aimions ceux qui nous font souffrir ; apprends-nous à garder ton commandement nouveau en rendant toujours le bien pour le mal, en aidant les autres à porter leur croix. Nous te le demandons par Jésus, ton Fils, notre Seigneur. Amen.

                       

 

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Rencontre autour de l’Évangile – 6ième Dimanche du Temps Ordinaire

« Une invitation pressante à se repentir, 

et cela au plus profond du coeur.  »

 

 

 TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Ensemble lisons et comprenons les mots important (Mt 5, 17-37)

       L’Évangile de ce jour est parfois difficile. Il est comme un versant d’une montagne, inséparable du versant opposé.

       Face à un pécheur, le Dieu d’infinie Miséricorde n’a qu’un seul désir : lui pardonner, le relever, le combler et le fortifier, pour qu’il ne tombe plus et ne perde plus la Plénitude de la Vie, de la Paix, de la Joie. « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades ; je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs au repentir ». Et Dieu cherchera le pécheur « jusqu’à ce qu’il le retrouve » (Lc 5, 31-32 ; 15,4-7), pour son seul Bien. S’il accepte de se laisser reprendre, relever, combler, « heureux » sera-t-il. Cet appel au Bonheur, neuf fois répété (les Béatitudes), précède notre texte. Tel est un versant de la montagne.

       Pardonné, relevé, fortifié, accompagné, le pécheur est invité maintenant à tout faire, avec le soutien de la grâce de Dieu, pour ne plus retomber et rester debout sur le Chemin de la Vie, pour son seul Bien… Tel est l’autre versant de la montagne, l’Evangile de ce jour…

 

Soulignons les mots importants

  • La Loi était une étape du cheminement vers la vérité tout entière. Voilà pourquoi Jésus ne l’abolit pas mais l’accomplit. Relire « les Dix Paroles » (Ex 20,1-17) puis ce texte de St Paul. En souligner avec lui la conclusion (Rm 13,8-10) : « Ne gardez aucune dette envers personne, sauf la dette de l’amour mutuel, car celui qui aime les autres a parfaitement accompli la Loi. Ce que dit la Loi : Tu ne commettras pas d’adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas de vol, tu ne convoiteras rien ; ces commandements et tous les autres se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait rien de mal au prochain. Donc, l’accomplissement parfait de la Loi, c’est l’amour ».

  • Quand Jésus parle de « rejeter» et « d’enseigner» puis « d’observer » et à nouveau « d’enseigner », qu’est-ce qui est toujours premier : l’acte ou la parole ? Conclusion pour chacun d’entre nous…

            Noter toutes les fois où Jésus passe de l’action extérieure, visible, à ce qui en fut d’abord la source : le cœur profond de l’homme. Qu’est-ce qui est donc important à ses yeux ? Où notre conversion doit-elle s’exercer en premier lieu ?

  • Maudire, c’est « la géhenne de feu », l’enfer. Mais alors, qu’est-ce que « le Ciel » ?

           • Qu’est-ce qui est premier pour Jésus : le culte ou le pardon fraternel ?

  • Jésus qui a guéri tant de malades et de pécheurs peut-il nous pousser à nous amputer de l’un quelconque de nos membres si ce dernier est pour nous une occasion de chute ? Que souligne-t-il en fait ? A travers toutes ces recommandations, si fortes ici, que veut-il nous éviter à tout prix ?

  • Souvenons-nous des deux versants de la montagne : à travers ces paroles, à interpréter dans le contexte de l’époque, à quoi Jésus invite ici les époux ?

 

       

Pour l’animateur 

  • Celui qui aime accomplit la Loi. Tous créés à l’image et ressemblance de ce Dieu qui n’est qu’Amour (Gn 1,26-27 ; 1Jn 4,8.16), nous sommes invités à nous aimer les uns les autres « comme» Dieu nous aime (Jn 13,34 ; 15,12). Et Il nous aime, nous, pécheurs, avec une Miséricorde infinie. Alors « heureux les miséricordieux » (Mt 5,7) qui donnent l’amour comme Dieu le donne, gratuitement, avec joie. « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite. Que celui qui exerce la Miséricorde le fasse donc avec joie. Heureux les miséricordieux » (Ac 20,35 ; Jn 15,11 ; Rm 12,8).

  • L’agir est toujours premier. Conclusion : ne jamais enseigner ce que nous ne sommes pas capables nous-mêmes de mettre en pratique (Mt 23,1-4).

  • L’important pour Jésus, ce n’est pas ce qui se voit, l’extérieur, la façade ; l’important, c’est le cœur, ce cœur que Dieu connaît encore mieux que nous-mêmes ! C’est là où nous sommes invités avec le secours de sa grâce, de sa miséricorde et de sa force, à nous convertir de tout cœur en rejetant tout ce qui est mauvaise pensée, avant qu’elle ne devienne parole, mauvais désir avant qu’il ne devienne acte… L’aventure est possible car la Miséricorde de Dieu est infinie : avec Lui, nous pouvons toujours recommencer et recommencer encore !

  • Le Ciel, c’est bénir. Dieu ne fait que bénir. En effet, « Dieu est Amour ». Or « aimer, c’est tout donner et se donner soi-même », un principe à prendre pour Dieu au pied de la Lettre. Dieu ne cesse de donner ce qu’Il est en Lui-même… « Dieu est Esprit » ? Il donne l’Esprit… « Dieu est Lumière» ? Il donne la Lumière… « Dieu est Amour » ? Il donne l’Amour, et avec ce Don, la Force d’aimer comme Lui il aime. Et donner ainsi, gratuitement, par amour, c’est cela bénir… « Le Seigneur Dieu est un soleil, il donne la grâce, il donne la gloire » (Ps 84(83),12).

  • Le pardon fraternel est premier. Être chrétien n’est pas une « étiquette» : c’est une réalité de cœur qui engage toute la vie (Pape François).

  • Non, bien sûr, Jésus ne peut nous inviter à nous amputer, Lui qui veut que l’homme soit pleinement lui-même, dans toutes les dimensions de son être ! Il insiste ici avec force sur la nécessité de la conversion, car le péché nous prive de la Plénitude de la Vie et du Bonheur, pour nous plonger dans la géhenne de feu : « Souffrance et angoisse pour toute âme humaine qui fait le mal» (Rm 2,9). C’est cela que Jésus ne veut pas, de toute la force de son Cœur ! 

  • Dieu invite ceux qu’il a unis dans son Amour par le sacrement du mariage, à tout faire, avec le soutien de sa grâce, pour rester fidèles l’un à l’autre, dans l’amour. Premier versant de la vie chrétienne. Mais si nous tombons, il fera tout pour nous relever et nous relancer. Tel est l’autre versant de la vie chrétienne, celui de la Miséricorde infinie de Dieu avec qui tout est toujours possible…

LA PAROLE DANS NOS MAINS

« Voici que Dieu est maintenant le seul qui compte. Il est au centre du monde… Il m’envahit tout entier et ma pensée ne peut plus éviter Sa rencontre. Une main puissante m’a retourné. Où est-elle, que m’a-t-elle fait ? Je ne sais, car son action n’est pas comme celle des hommes, elle est insaisissable et elle est efficace ; elle me contraint et je suis libre, elle transforme mon être et je n’ai pourtant pas cessé de devenir ce que je suis. Puis la lutte est venue, silencieusement tragique entre ce que je fus et ce que je suis devenu. Car la créature nouvelle qui a été greffée en moi implore de moi une réponse à laquelle je reste libre de me refuser. J’ai reçu le principe, il me faut passer aux conséquences. Mon regard a changé, mais mes habitudes de pensée et de conduite n’ont pas changé : Dieu les a laissées là où elles étaient. Il me faut abattre, adapter, reconstruire les installations intérieures et je ne puis être en paix que si j’accepte cette guerre. Je suis moi-même émerveillé et étonné du changement que la grâce a opéré en moi. Comme le dit Claudel, « l’état d’un homme qu’on arracherait d’un seul coup de sa peau pour le planter dans un corps étranger, au milieu d’un monde inconnu », est la seule comparaison que je puisse trouver pour exprimer cet état de désarroi complet. J’ai trouvé la paix, mais en même temps la lutte, lutte perpétuelle qui me fait progresser et plus je progresse, plus je m’aperçois de ma misère et du chemin infini qu’il me reste à parcourir. Si je reste stationnaire, je redescends. Dans cette expérience principale qui vient de bouleverser ma vie, je découvre pour finir une exigence permanente de réforme spirituelle. La conversion engendre un esprit, et cet esprit m’apprend que la religion n’est pas le confort, mais qu’elle sera toujours en un sens une conversion. Mais Dieu est là ; en Lui, j’ai la force d’apercevoir et d’accomplir ce que je dois être, à son image. »           

                              Jacques Fesch, condamné à mort et exécuté le 1° octobre 1957

 

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6 Dimanche ordinaire A

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Rencontre autour de l’Évangile – 5ième Dimanche du Temps Ordinaire (Mt 5, 13-16)

« Vous êtes le sel de la terre

Vous êtes la lumière du monde  »

 

 

 TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Ensemble lisons et comprenons les mots important (Mt 5, 13-16)

Ce texte vient juste après les Béatitudes : ce sont elles qui vont donner tout leur poids aux paroles que Jésus adresse à ses disciples dans le passage court mais important que nous allons méditer.

 

Soulignons les mots importants

Les disciples rassemblés autour de Jésus : Quel nom pouvons-nous donner à ce groupe ?

Le sel : A quoi sert-il ? (faire chercher toutes les vertus du sel dans l’expérience humaine)

Vous êtes le sel de la terre : Jésus ne dit pas « vous devez être » le sel, mais « vous êtes » : à quelle condition les chrétiens sont-ils sel ?

La lumière : au temps de Jésus, on parlait de « lampe », une lampe à huile qui brille dans la nuit : à quelle condition ?

Vous êtes la lumière du monde : Pareillement il ne dit pas « vous devez être » la lumière, mais « vous êtes » : à quelle condition les chrétiens sont-ils lumière ?

Que votre lumière brille devant les hommes : Selon Jésus, de quelle manière les chrétiens peuvent « briller » devant les hommes ?

Ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux : être sel et être lumière dans quel but ?

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

 

Vatican II l’Eglise N°31. «… le monde ne peut se transfigurer et être offert à Dieu en dehors de l’esprit des Béatitudes. La vocation propre des laïcs consiste à chercher le règne de Dieu précisément à travers la gérance des choses temporelles qu’ils ordonnent selon Dieu. Ils vivent au milieu du siècle, c’est-à-dire engagés dans tous les divers devoirs et travaux du monde, dans les conditions ordinaires de la vie familiale et sociale dont leur existence est comme tissée. A cette place, ils sont appelés par Dieu pour travailler comme du dedans à la sanctification du monde, à la façon d’un ferment, en exerçant leurs propres charges sous la conduite de l’esprit évangélique, et pour manifester le Christ aux autres avant tout par le témoignage de leur vie, rayonnant de foi, d’espérance et de charité. C’est à eux qu’il revient, d’une manière particulière, d’éclairer et d’orienter toutes les réalités temporelles auxquelles ils sont étroitement unis, de telle sorte qu’elles se fassent et prospèrent constamment selon le Christ et soient à la louange du Créateur et Rédempteur.

Seigneur, que ces paroles inspirées par ton Esprit aux Pères du Concile,  soient gravées dans nos cœurs.

 

       

Pour l’animateur 

 Jésus a voulu regrouper ses disciples : c’est l’Eglise. Si Jésus a voulu son Eglise, c’est pour qu’elle brille au-dehors, comme une ville sur une montagne ou une lampe sur le lampadaire. Sinon, elle est inutile, car elle ne peut plus conduire les hommes à reconnaître Dieu comme leur Père.

Aujourd’hui comme hier, le sel est un condiment indispensable du repas ; il rend les aliments savoureux et les conserve.

De plus pour les anciens,  le sel donne du goût à l’existence : « Ayez du sel en vous même et vivez en paix les uns avec les autres » (Mc 9,50) et qualifie le langage fraternel : « Que votre langage soit toujours aimable, assaisonné de sel » (Col 4,6).

Jésus, en quelque sorte,  dit aux chrétiens : vous êtes mes disciples, vous êtes « enfants de Dieu » (1Jn 3,1) donc vous êtes sel et lumière. C’est votre identité et votre mission. Mais vous ne pouvez êtes sel et lumière que si vous vivez les Béatitudes.

En vivant selon l’esprit des Béatitudes, les chrétiens, sans faire de bruit, comme le sel, donnent au monde qui les entoure le goût des valeurs de l’Evangile : partage, humilité et pureté du cœur,  non-violence, compassion et pardon, fraternité, amour de la justice etc… Ils donnent saveur au monde et le conserve devant Dieu.

Jean-Paul II disait aux Réunionnais, le 2 mai 1989 dans son homélie : « Le sel est précieux. Quand Jésus déclare « vous êtes le sel de la terre : si le sel s’affadit avec quoi le salera-t-on ? », il veut dire : ce que vous avez reçu vous rend précieux pour le monde ; rien ne peut remplacer ce que vous apportez. Il vous appartient d’être ici-bas ceux qui empêchent la vie de perdre son goût. »

Vous êtes la lumière du monde : c’était la vocation de Jérusalem, ville-lumière placée sur la Montagne pour attirer les peuples vers Dieu, vocation d’Israël. (annoncée par Isaïe 42, 6), figure de l’Eglise qui a pris le relais.

Comme la lampe qui brille dans la maison et qui attire, chaque chrétien personnellement, et les communautés d’Eglise, aident les hommes à reconnaître que Dieu est amour et Père, en faisant du bien de mille manières. L’Eglise existe pour servir la croissance du Royaume de Dieu. Par enfouissement comme le sel et par rayonnement comme la lumière, elle transforme le monde « comme du dedans » et l’attire vers Dieu. (voir texte de Vatican II, ci-contre).

 

LA PAROLE DANS NOS MAINS

Nous savons ce que c’est qu’une personne qui n’a plus le goût de vivre, qui ne trouve plus de sens à son existence. Nous est-il arrivé de redonner la joie de vivre à quelqu’un, d’illuminer son cœur, lui faire retrouver, grâce à Jésus-Christ, le sens de son travail, de son foyer, de sa souffrance ? 

Etre sel de la terre et lumière du monde, c’est vivre selon l’esprit des Béatitudes. Après le partage de dimanche dernier, nous avons choisi de vivre une Béatitude : chacun est invité à dire ce qu’il ou elle a essayé de vivre.

II arrive que par peur ou par tiédeur, nous ne rendons pas à l’Evangile un témoignage suffisant : pouvons-nous redire les uns aux autres quelle est la mission du fidèle laïc dans le monde ?


Pour que notre lumière brille devant les hommes, non pas pour nous mettre en valeur, mais pour témoigner de l’amour du Père, qu’est-ce que nous pourrons « faire de bien » cette semaine ?

Ensemble prions

Chant : Peuple de lumière (carnet p.320) Couplets 1, 2, 4, 5

 

Notre Père

 Oraison : Seigneur Jésus, nous sommes vraiment enfants de Dieu. C’est pourquoi tu nous dis « vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde ». Nous te prions pour tous les baptisés. Accorde-leur la grâce de découvrir leur véritable identité et leur dignité ; et que partout où il y a des chrétiens, leur lumière attire les hommes vers le Père et le monde retrouve le goût de Dieu. Nous te le demandons à Toi, la Lumière du monde pour les siècles des siècles. Amen. 

 

 

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Rencontre autour de l’Évangile – 3ième Dimanche du Temps Ordinaire

« Venez derrière moi,

et je vous ferai pêcheurs d’hommes.»

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons  (Mt 4, 12-23)

Après avoir repoussé le Tentateur qui voulait lui faire prendre d’autres chemins que celui de son Père pour sa Mission de Sauveur, Jésus commence son ministère en Galilée, où il s’est retiré après la mort de Jean Baptiste par Hérode Antipas.

 

 Et soulignons les mots importants 

Galilée : Comment Isaïe appelle cette région ? Est ce que cela nous donne une indication sur la mission de Jésus ?

Il quitta Nazareth  pour Capharnaüm au bord du lac : Quel sens  Mathieu donne-t-il à ce déplacement de Jésus ?

Convertissez-vous : Cet appel précède l’annonce du Royaume : pourquoi ?

Le Royaume des  cieux est tout proche. Comment dire en quelques mots ce qu’est le « Royaume des cieux ».

Jésus vit deux frères…il vit deux autres frères. « Venez derrière moi…Il les « appela » : Quelle est la vocation fondamentale de tout homme ? Dans toute vocation, qui est-ce qui a l’initiative ?

Pêcheurs d’hommes : Que veut dire Jésus ?

Laissant leurs filets…laissant leur barque

Ils le suivirent : Dans l’évangile, l’expression « suivre le Christ » veut dire quelque chose de précis : le savons-nous ?

Jésus enseignait : C’était une part importante du ministère de Jésus.

La Bonne Nouvelle du Royaume : En quoi le Royaume est une Bonne Nouvelle pour les hommes ?

Guérissait toute maladie et toute infirmité : Quelle est la signification de toutes ces guérisons  dans l’annonce du Royaume de Dieu.

Pour l’animateur 

Jésus se retire en Galilée, carrefour des nations païennes. Il s’installe à Capharnaüm, ville de pêcheurs : la maison de Pierre devient un peu sa maison. Nazareth était le village de son « Incarnation », de son « enfouissement » dans la vie humaine ; Capharnaüm devient la base de son ministère de missionnaire du Royaume. Mathieu voit dans ce déplacement la réalisation de la prophétie d’Isaïe.

Convertissez-vous : Jésus commence par faire cet appel, parce que l’efficacité du Règne de Dieu dépend de l’accueil que l’homme lui réserve. La proclamation de la Bonne Nouvelle du Royaume  des cieux (ou du Règne de Dieu) sera le cœur, l’objet et la raison d’être de tout le ministère de Jésus : sa prédication, ses enseignements, ses attitudes, ses choix, ses gestes, ses miracles, sa Passion et sa mort. En sa personne, le Règne de Dieu s’est approché.

Jésus commence par « appeler » des hommes à le suivre. Dans toute la Bible, Dieu a l’initiative de l’alliance : il appelle (Abraham, Moïse, les prophètes…et finalement tout le peuple) et son appel met en mouvement. Jésus, l’Envoyé du Père, appelle : appel à la conversion, appel à le suivre, appel à collaborer à la venue du Règne de Dieu. Quelle puissance de séduction devait avoir le regard de Jésus et son appel, pour que des  hommes acceptent de tout quitter, ce qu’ils ont de plus cher, (« leur père ») pour le suivre. Ils laissent leurs filets, leur barque,  c’est à dire leur outil de travail pour devenir des « pêcheurs d’hommes » : C’est une annonce discrète de la mission chrétienne, l’engagement au service du Règne de Dieu parmi les hommes. Suivre le Christ, c’est devenir son disciple. C’est dans la mesure où l’on est disciple que l’on peut se prétendre missionnaire.

Ce Règne de Dieu pour autant n’était pas clair dans les esprits : de nombreux juifs du temps de Jésus espéraient que le Messie allait restaurer la royauté de la descendance de David en soumettant les peuples ennemis, d’autres espéraient que le Règne de Dieu viendrait des cieux dans un monde à venir car le monde présent est mauvais ; pour d’autres, la venue du Règne de Dieu supposait la conversion à la Loi.

Jésus apparaîtra tout au long de l’évangile de Mathieu comme le Maître qui enseigne, le nouveau Moïse. Les paraboles du Royaume seront nombreuses pour essayer de la faire comprendre.

Jésus annonce le Royaume et il fait des gestes qui font reculer tout ce qui fait du mal à la personne humaine : maladie et infirmité doivent disparaître totalement dans le Royaume de Dieu. Dès maintenant, il faut lutter contre toutes les misères humaines. Dieu Règne quand les hommes sont libérés de toutes les formes de mal.

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

Seigneur Jésus, avec toi, le Royaume des cieux s’est approché de nous. Change toi-même nos cœurs pour que le Règne de Dieu ton Père s’installe au plus profond de nous.  Fais de nous tes disciples, prêts à répondre à ton appel. Remplis nous de ton audace et de ton courage pour que nous proclamions, envers et contre tout, par nos paroles et par nos gestes, que Dieu aime tous les hommes et veut leur bonheur.

 

TA PAROLE DANS NOS MAINS

La Parole aujourd’hui dans notre vie 

Nous vivons dans une société qui est de plus en plus un carrefour de croyants de toutes sortes, de toutes convictions, et aussi d’incroyants : une terre de mission.

Et nous sommes les disciples de Jésus dans notre famille, notre quartier, notre travail : comment avoir  la même audace que Jésus pour annoncer l’Evangile ?

Croyons-nous que le Christ continue d’appeler des hommes à le suivre ? Nous mettons-nous à son service pour cette tâche ?

Quels sont les gestes que nous pouvons poser pour faire avancer le Royaume faces aux « maladies et aux infirmités » de notre monde.

Quelle est notre préoccupation pour les vocations : de prêtres, de religieux et religieuses, de laïcs engagés au service du Royaume ?

 

ENSEMBLE PRIONS 

  • Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité : pour que l’Evangile pénètre nos vies  et nous aide à trouver le vrai visage du Christ, Prions le Seigneur.

  • Pour que les peuples, avec leur culture, puisse reconnaître comme Sauveur, Jésus Fils de Dieu. Prions.

  • « Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est là. » Pour que nous aidions les autres à découvrir le Christ dans tout ce qui est bon et bien. Prions.

  • Pour que nous nous engagions dans la mission de l’Eglise avec assez d’enthousiasme pour dépasser les échecs, prions.

 

 

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Rencontre autour de l’Évangile – 2ième Dimanche du Temps Ordinaire

« Oui, j’ai vu, et je rends ce témoignage :

 c’est lui le Fils de Dieu.»

 

 

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons  (Jn 1, 29-34)

Nous quittons un moment l’Évangile selon saint Mathieu pour lire dans l’Évangile selon saint Jean le témoignage de Jean-Baptiste. Le passage que nous méditons se situe après le baptême de Jésus que Jean ne raconte pas, mais qu’il évoque devant ses disciples.

 Et soulignons les mots importants 

Voici l’Agneau de Dieu : Nous connaissons bien cette parole de Jean Baptiste. Où est-ce que nous l’entendons ? Pourquoi Jésus est-il présenté comme « l’Agneau de Dieu » ?

Le péché du monde : En quoi consiste « le » péché du monde ?

Derrière moi vient « un homme » : Les yeux de chair de Jean Baptiste voient un homme : qu’est-ce qui lui permettra de voir en Jésus le Fils de Dieu ?

Avant moi il était  : Que veut dire cette expression  en parlant de Jésus ?

Je ne le connaissais pas : Deux fois Jean affirme qu’il ne connaissait pas Jésus. Pourtant Jean devait connaître Jésus qui était son cousin.  De quelle connaissance il s’agit ici ?

J’ai vu l’Esprit descendre comme une colombe : Dans l’Evangile de Mathieu, qui est-ce qui voit l’Esprit descendre ? Qui est-ce qui révèle à Jean Baptiste la véritable identité de Jésus ?

Demeurer sur lui : Ce mot demeurer est cher à saint Jean. Que veut-il souligner ici par rapport à Jésus ?

C’est lui le Fils de Dieu : Est-ce que Jean-Baptiste était capable d’une telle profession de foi ?

Pour Saint Jean, le verbe voir est très important et revient souvent dans son évangile. Combien de fois  est employé le verbe « voir » dans ce passage ? Le témoin, n’est-ce pas celui qui a vu ? Et alors quand nous disons que nous sommes « témoins » du Christ, quelle différence ?

Pour l’animateur 

Jésus est identifié comme « l’Agneau de Dieu » : nous pensons à l’agneau dont parle Isaïe 53,7  « comme un agneau traîné à l’abattoir, comme une brebis muette devant ceux qui la tondent » : Jésus est le Serviteur souffrant qui prend sur lui la condition pécheresse du monde. On peut penser aussi à l’agneau immolé de l’Apocalypse, capable d’être victorieux du péché (Ap.5, 6 ; 14,10) ou encore à l’agneau pascal (Jean 19,14) : Jésus est sacrifié à l’heure où les prêtres commencent à sacrifier les agneaux pour la fête de Pâques. Il ne faut pas oublier que l’évangéliste écrit après Pâques pour les croyants, pour nous.

Notons que l’agneau et la colombe sont deux images de non-violence et de douceur qui correspondent bien à la personne de Jésus.

Le péché du monde dont Jésus nous libère, c’est l’état de rupture du monde dans sa relation à Dieu, rupture due à l’orgueil de l’homme qui refuse de reconnaître son Créateur, qui veut être lui-même son dieu. Jésus, par son obéissance jusqu’au don de sa vie,  est venu remettre notre monde dans la grâce de Dieu.

Jean Baptiste avec ses yeux de chair voit Jésus, un homme, son cousin, qu’il connaît de manière humaine comme le fils de Marie. Mais il ne connaissait pas sa véritable identité. Il a fallu une révélation venant du Père qui par son Esprit lui a ouvert les yeux du cœur (c’est Jean baptiste qui voit l’Esprit descendre) : il a vu en Jésus le Fils de Dieu, celui qui existe depuis toujours, en qui l’Esprit habite. Ce que Jean Baptiste a vu, c’est ce qu’il a cru ;  pour saint Jean, voir, c’est voir avec le cœur ou croire.

Bien des gens ont vu le Christ durant sa vie terrestre, les pharisiens ont mangé avec lui… Mais ils ne l’ont pas rencontré. Pour qu’il y ait rencontre avec le Christ, il faut que le cœur ait le désir profond de la vie divine.

Nous aussi nous pouvons être témoins de ce que nous avons « vu » : en voyant des vrais croyants, de vraies communautés chrétiennes, nous « voyons » le Christ vivant, c’est à dire que nous croyons qu’il est là (« lorsque deux ou trois…) et nous sommes ouverts à sa présence. Nous pouvons dire à ceux qui nous interrogent « venez et voyez ».

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

Jésus, tu es le Fils de Dieu. Avec Jean Baptiste et toute l’Eglise, nous reconnaissons en toi  « l’Agneau de Dieu », qui a été immolé, le Serviteur Souffrant sur qui l’Esprit demeure, qui a pris sur lui toute l’humanité pécheresse, l’Agneau vainqueur.

Prends pitié de nous pécheurs. Tu as dit « je vous envoie comme des agneaux au milieu de loups », « soyez candides comme des colombes ». Donne-nous de pouvoir témoigner aujourd’hui par toute notre vie : «  Jésus est le Fils de Dieu ».

TA PAROLE DANS NOS MAINS

La Parole aujourd’hui dans notre vie 

Il y a bien des façons de connaître Jésus. Un personnage de l’histoire. Un sage. Un grand qui fait des miracles…

Il y a une manière de le connaître qui consiste à entrer le plus possible dans le mystère de sa personne.

Quel Jésus connaissons-nous ?

Qui peut nous aider à entrer dans une véritable connaissance de Jésus ?

Nous récitons facilement des formules apprises au catéchisme : Jésus est le Fils de Dieu, il est venu nous sauver, etc… Mais qu’est-ce que nous connaissons de sa présence et de son action dans notre vie et dans le monde ?

Pouvons-nous dire comme Jean Baptiste : « J’ai vu et rends ce témoignage : c’est lui le Fils de Dieu » ?

 (Inviter les membres du groupe à partager une expérience où ils ont été témoins de Jésus comme d’une Bonne Nouvelle ?)

« Quand Jésus-Christ survient dans la vie d’un homme, il comble toutes ses aspirations au bonheur, à la joie et à la sainteté » (Jean Lafrance « Demeurer en Dieu »)

 

 

ENSEMBLE PRIONS 

Puisque tu as été baptisé dans la Pâque du Christ,

sois attentif aux murmures de son Esprit qui habite ton cœur.

C’est lui qui est ta lumière et ta vigilance intérieure

et qui fait de toi un veilleur dans la nuit.

 Ecoute l’Esprit, sois un veilleur:

tu accueilleras les sources de la vie,

de la paix et de la joie

et tu discerneras la face cachée et lumineuse des êtres et des choses.

 Ecoute l’Esprit, sois un veilleur:

tu entendras, dans le jardin de ton cœur, les pas discrets du Seigneur qui te cherche et tu pourras entrer dans son amoureuse Alliance dans la nouveauté de chaque matin.

 

 

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2ième Dimanche du Temps Ordinaire

 




Rencontre autour de l’Évangile – 4ième Dimanche de l’Avent (Mt 1, 18-24)

« Tu lui donneras le nom de Jésus

c’est à dire le « Seigneur sauve »…

Elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d’Emmanuel,

« Dieu-avec-nous »

 

 

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons  (Mt 1, 18-24)

Nous revenons au début de l’Évangile de Matthieu. Dieu confie à Joseph la responsabilité de l’enfant de Marie et le charge de l’appeler Jésus, c’est à dire « Dieu sauve ».

Nous lirons attentivement cette page très importante de l’Evangile : c’est un texte fondateur de notre foi. Regardons chaque personnage et leur rôle.

 

Et soulignons les mots importants 

L’origine de Jésus Christ : Comment pourrait-on qualifier cette origine ?

Accordée en mariage : Qu’est-ce cette expression nous apprend sur la position de Marie ?

Enceinte par l’action de l’Esprit-Saint : Quel est le sens de cette expression ?

Un homme juste : que veut dire ce mot en parlant de Joseph ? Que penser de l’attitude de Joseph

L’Ange du Seigneur : Qui est ce personnage ?

Lui apparut en songe On dit ensuite lorsqu’il « se réveilla » : Comment comprendre ce que vit Joseph ?

Fils de David : Pourquoi ce nom donné à Joseph est-il important ?

Jésus : C’était un nom courant. Par qui et pourquoi est-il donné à Jésus ?

Emmanuel : Quel rapport y-a-t il entre la signification du nom de Jésus et celle du nom d’Emmanuel ?

Pour l’animateur  

« L’origine de Jésus Christ » : Elle ne se comprend pas seulement dans la succession généalogique. Cet Evangile dit la foi de l’Eglise dès le début : Jésus a une double origine, une origine céleste : conçu par l’action de l’Esprit Saint (« Dieu avec nous ») et une origine terrestre : Jésus, né de Marie. L’Eglise s’appuie sur ces paroles pour dire sa foi en la conception virginale du Christ.

« Accordée en mariage » : Marie n’est pas que la fiancée de Joseph (comme on le dit parfois) ; elle est réellement son épouse. Le texte d’ailleurs le dit « Ne crains pas de prendre chez toi Marie ton épouse ». Dans la tradition juive, le mariage se célébrait en deux temps : d’abord selon l’accord entre les deux familles, il y avait une alliance qui engageait les deux époux ; puis, plus tard, l’époux venait chercher son épouse et l’amenait dans sa maison et on célébrait la fête des noces. Marie était sans doute très jeune au moment de son mariage. L’Evangile ne dit pas combien de temps s’est écoulé entre les deux moments du mariage : c’est précisément durant cette période, « avant qu’ils aient habité ensemble » que l’Esprit-Saint intervient dans la vie de ce couple au destin extraordinaire. Cette intervention est un acte de création (Esprit Créateur)

Joseph un homme « juste » : Joseph mène la vie d’un juif pieux et respectueux de la loi, et son cœur veut être en accord avec la volonté de Dieu. Il se refuse à assumer une paternité qui n’est pas la sienne. Il ne veut pas non plus faire un geste qui va déshonorer son épouse. II décide de rompre en secret. Il faudra la révélation pour qu’il accepte d’assumer cette paternité et d’entrer dans le Projet Dieu par la foi.

Justement, la révélation des grands secrets de Dieu pour notre salut, se fait toujours par un messager, l’Ange du Seigneur » : c’est lui qui est intervenu dans l’annonce à Zacharie, dans l’annonce à Marie, dans l’annonce aux bergers, dans l’annonce de la résurrection. C’est lui qui révèle à Joseph le sens de l’événement qu’il vit. L’Ange du Seigneur, dans la bible, parfois veut dire  Dieu lui-même qui intervient (Ex14,19)

Le songe : dans la bible, est un genre littéraire pour dire que c’est Dieu qui intervient, gratuitement, c’est lui qui a l’initiative, sans l’intervention de l’homme.

Matthieu dit plus loin :  «  Quand Joseph se réveilla » : c’est le mot employé pour parler aussi de la résurrection. Joseph fait un passage, une « pâque » : il passe de son projet humain de fonder une famille humaine au Projet de Dieu qui fera participer son couple à la nouvelle alliance, le mariage de Dieu avec l’humanité,  que le Messie accomplira.

Comme Joseph est le descendant de David, c’est par lui, que Jésus entre légalement dans la lignée de David et sera appelé Fils de David, réalisant ainsi la promesse faite par Dieu.

En même temps Jésus réalise la prophétie d’Isaïe : il est l’Emmanuel. La meilleure manière pour Dieu de nous sauver (Jésus) ce fut de faire l’un de nous (Emmanuel) en la personne de son Fils.

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

Joseph, Marie, l’Ange du Seigneur, Jésus, Emmanuel : des noms qui chantent dans notre cœur de croyant chrétien. Ils évoquent pour nous, Dieu notre Père, ton intervention merveilleuse dans l’histoire des hommes. Ils nous rappellent que tu as tellement aimé le monde  que tu lui as donné ton propre Fils. Tu l’as donné pour tous !

Que représentent ces mots pour beaucoup de nos contemporains ? Tant d’hommes et de femmes croient « autrement » : ils n’ont pas encore reçu la pleine révélation de ton Nom de Père., parce qu’ils ne connaissent pas Jésus. Et tant d’autres, sont de ton Eglise pourtant, mais pour eux ces noms n’évoquent plus grand chose ! Et il y a encore ces millions d’hommes et de femmes qui n’ont même jamais entendu le nom de Jésus.

Et voici encore une fois Noël !

TA PAROLE DANS NOS MAINS

La Parole aujourd’hui dans notre vie 

Nous faisons des projets légitimes…pour notre famille, pour un enfant, un jeune, pour la paroisse…il arrive qu’un événement, un succès ou un échec imprévu, une donnée nouvelle, un appel entendu, une Parole de Dieu…viennent bouleverser nos plans : quelles sont alors nos réactions de croyants ? (on peut inviter le groupe à donner l’un ou l’autre témoignage)

Dieu appelle parfois à collaborer avec lui d’une façon qui déroute !

Joseph a respecté l’action de Dieu en Marie : Savons-nous respecter l’action de Dieu dans le cœur de ceux dont nous sommes responsables (les enfants, les jeunes, tous ceux qui nous sont confiées, ceux avec qui nous vivons) tout en collaborant avec ce Dieu qui est au travail par l’Esprit-Saint ?

L’Annonce faite à Marie en st Luc et cette révélation faite à Joseph, sont des textes qui sont à la source de notre foi chrétienne : en quoi notre foi en Dieu est différente de la foi des autres croyants (par ex. des musulmans)

 

ENSEMBLE PRIONS 

Que te glorifient pour nous, Seigneur, la Vierge Marie qui t’a enfanté et Joseph, son époux, le charpentier qui t’a accueilli. Tous : Gloire à toi dans les siècles.

En toi, Jésus, conçu du Saint Esprit,

amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent.

En toi, Jésus, conçu dans le sein de la vierge Marie,

la vérité germe de la terre et des cieux se penche la justice.

Sur cette terre qui maintenant est devenue tienne,

fais que dans notre vie amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent.

 

Chant : Viens Emmanuel  (Carnet des paroisses p.158)

 

 

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4 DIMANCHE AVENT

 




Rencontre autour de l’Évangile – 3ième Dimanche de l’Avent

« Es-tu celui qui doit venir,

ou devons-nous en attendre un autre ? »

 

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons  (Mt 11, 2-11)

Jean Baptiste a été emprisonné par Hérode dans une forteresse du désert. Il a entendu dire que l’enseignement et l’action de Jésus ne correspondent pas aux prédications et avertissements sévères qu’il a adressés aux foules. Cela a fait naître le doute dans son esprit et c’est pourquoi il veut en avoir le cœur net : il envoie des messagers à Jésus pour lui poser une question nette et précise.

 

Et soulignons les mots importants 

Es-tu celui qui doit venir ? Quel genre de Messie attendait Jean Baptiste ?

Comme d’habitude Jésus ne répond pas directement : quelle réponse donne-t-il aux messagers de Jean Baptiste ?

Ce que vous entendez et voyez : Qu’est-ce que les gens voient en regardant ce que Jésus fait ? Et qu’est-ce qu’ils entendent dans sa prédication ?

La Bonne nouvelle…aux pauvres : Quelle Bonne Nouvelle ? Qui sont ces pauvres ?

Qui est Jean pour Jésus? Il n’est pas un roseau fragile qui se plie à tous les vents. Il n’est pas non plus un de ces personnages mondains aux allures efféminées.

Un prophète ! Plus qu’un prophète ! Pourquoi ?

Selon l’histoire humaine il n’y a pas de plus grand personnage que lui.

Mais pourquoi le plus petit des chrétiens est plus grand que lui ?

Pour l’animateur  

« Celui qui doit venir » : Cette expression désignait le Messie annoncé par les prophètes et qui était dans l’espérance du peuple. Jean-Baptiste attendait un Messie Libérateur, mais la façon dont Jésus se présente et agit pour réaliser sa mission le déroute. Jésus n’agit pas à la manière forte. Il est accueil, miséricorde, pardon. Un message exigent, certes, mais un message qui révèle le Père « qui fait tomber la pluie sur les bons et sur les méchants. »

Les premiers chrétiens qui pensaient voir le retour du Christ employaient aussi cette expression « Celui qui vient » pour chanter leur attente,  en s’inspirant du psaume 118, 26 « Béni soit au nom du Seigneur Celui qui vient ».

« Ce que vous entendez et voyez » : Jésus a réalisé la prophétie d’Isaïe : « En ce jour-là, les sourds entendront…les yeux des aveugles verront…les plus pauvres exulteront à cause du saint d’Israël » (Is29, 18). « Le boiteux bondira comme un cerf, langue du muet criera de joie. » (Is 35,6). Jésus répond à Jean Baptiste en l’invitant à relire les Écritures pour comprendre sa mission. En même temps la mission de Jésus éclaire les Ecrits des prophètes.

Jésus répond affirmativement à la question de Jean, non pas par une explication, mais par les gestes de salut qu’il fait et par la Bonne Nouvelle de la tendresse du Père pour tous ceux qui sont laissés pour compte, tous ceux dont la vie n’a pas gâtés : « les pauvres ».

Autrement dit, le salut du monde avance chaque fois que le mal recule, le mal sous toutes ses formes. Mais pour cela il faut des chrétiens qui soient solides comme Jean Baptiste, qui ne s’enferment pas dans le confort et le luxe, qui ne se contentent pas de parler, mais agissent à la manière de Jésus, en posant des gestes qui « sauvent ».

La différence entre Jean Baptiste et Jésus :

  • Jean Baptiste prépare le chemin, Jésus est « le chemin ».

  • Jean-Baptiste est la voix, Jésus est « la Parole »

  • Jean Baptiste baptise dans l’eau, Jésus baptise dans l’Esprit.

C’est pourquoi, le plus petit des chrétiens, qui appartient à Jésus Christ et qui vit de Jésus-Christ dépasse en dignité Jean Baptiste qui pourtant, selon l’histoire humaine, est le plus grand personnage, selon l’appréciation de Jésus lui-même. Le chrétien est membre d’un Royaume qui renverse les critères des hommes et privilégie les petits

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

Seigneur Jésus,  tu as accueilli le questionnement de Jean Baptiste. Il a su surmonter ses doutes et ses échecs, sans être un roseau perpétuellement balancé. Il a choisi de rompre avec la vie facile et le confort ; il a refusé le mensonge et la lâcheté qui se cachent souvent derrière les signes extérieurs de richesses : tu le présentes comme modèle pour celui qui veut être ton messager pour préparer devant toi le chemin. Nous avons aussi nos questionnements et nos doutes. Ramène-nous vers toi, vers ta Parole, et fais de nous des messagers de la Bonne Nouvelle pour nos frères et sœurs de ce temps difficile qui est le nôtre.

TA PAROLE DANS NOS MAINS

La Parole aujourd’hui dans notre vie 

Es-tu celui qui doit venir ? C’était la question de Jean Baptiste en proie au doute.

Et nous ? Et les gens autour de nous ? Est-ce qu’il ne nous arrive pas de douter nous aussi :  Où est-ce qu’on va ? Quel est le sens de tout ce que nous vivons ?

Jésus est-il vraiment Celui qui est le Sauveur du Monde ? Croyons-nous qu’il est « Celui qui vient » ?

Et peut-être des questions semblables sur l’Église, avec un certain doute dans nos esprits : Pourquoi l’Église ? Où va l’Église ? Est-elle vraiment l’Église que Jésus a voulue ? Quelle est sa raison d’être ? A-t-elle un avenir ? Quel sera son achèvement ?

Jésus n’a pas répondu par des explications mais en montrant les actions et les gestes qu’il faisait : des gestes d’amour, des gestes qui sauvent, des gestes qui montrent l’amour du Père pour les petits, les faibles, les pauvres, les pécheurs. (les sourds entendent, les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les morts, ressuscitent une Bonne Nouvelle en parole et en action). Et en même temps il renvoie Jean Baptiste aux Écritures, à la parole de Dieu annoncée par les prophètes.

Et nous ? Quand on nous interroge sur notre Dieu, sur Jésus-Christ, sur notre foi, comment répondons-nous ? Par des discours pour essayer de convaincre ? Et  la Parole de Dieu dans tout cela ?

Le Pape Paul VI disait : «  Les hommes de notre temps écoutent plus volontiers les témoins que les maîtres, et s’ils écoutent les maîtres, c’est parce qu’ils sont d’abord des témoins. »

Croyons-nous au patient travail que le Christ fait pour sauver le monde par tous les gestes d’amour que nous posons ?

Le monde attend de nous, chrétiens, des gestes qui sauvent, des gestes qui témoignent de notre espérance, (pas seulement le monde lointain, mais ici, là où nous vivons)  Quels gestes concrets et simples pouvons-nous poser pour témoigner que nous sommes les disciples de Celui qui est venu et qui veut venir dans la vie des gens de notre temps? (rappelons nous les gestes de Jésus : qui sont les sourds aujourd’hui, qui sont les aveugles , qui sont les lépreux, qui sont les pauvres, qui sont les boiteux, qui sont les morts… ?)

 

ENSEMBLE PRIONS 

Pour ceux qui te donnent un visage, Seigneur Jésus, en répandant ton amour autour d’eux, Tous Nous te bénissons.

Pour ceux qui te donnent des mains, Seigneur Jésus, en faisant le bien  à l’égard de leurs frères.

Pour ceux qui te donnent une bouche, Seigneur Jésus, en prenant la défense des faibles et des petits.

Chant 

 

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3i Dimanche Avent

 




Rencontre autour de l’Évangile – 2ième Dimanche de l’Avent (Mt 3, 1-12)

« À travers le désert, une voix crie :

Préparez le chemin du Seigneur,

aplanissez sa route. »

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons  (Mt 3, 1-12)

Nous sommes au début du ministère public de Jésus. Le passage que l’Eglise offre à notre méditation pour le deuxième dimanche de l’Avent se situe juste avant le baptême de Jésus.

 

Et soulignons les mots importants 

Jean “ le Baptiste ” : Savons-nous pourquoi on donnait ce “ surnom ” à Jean, le cousin de Jésus ?

“ Préparez le chemin du Seigneur ” : De quel chemin s’agit-il ?

“ Convertissez-vous ” : Comment comprendre ce message de Jean ? Et pourquoi il est urgent de se convertir ?

“ Le Royaume des cieux est tout proche ” : Par qui le Royaume de Dieu s’approche ?

 “ Se faisaient baptiser ” : Quel sens les gens donnaient à cette démarche ? 

 “ La colère qui vient ” : Que peut bien signifier cette expression dans la bouche de Jean ?

“ Produisez un  fruit qui exprime votre conversion ” : A quoi voit-on que quelqu’un s’est converti ?

“ Nous avons pour père Abraham ” : Pour Jean, qui est le vrai fils d’Abraham ?

“ Lui vous baptisera dans l’Esprit-Saint et le feu ” : A quoi nous fait penser cette expression ?

“ vanner- nettoyer- amassera le grain- brûlera la paille ” : tous ces verbes expriment de façon imagée la réalité d’un “ jugement ” nécessaire pour que notre vie soit purifiée de ses imperfections.

Pour l’animateur  

Jean est appelé “ le Baptiste ” : au moment où Jésus commence son ministère, il y avait plusieurs groupes qui pratiquaient le baptême dans l’eau, rite de purification qui s’accompagnait de l’espérance en la venue prochaine du Règne de Dieu. Jean avait avec lui tout un groupe de disciples dont Jésus avait fait partie. Il est le dernier prophète, qui oriente toute sa vie et sa prédication par rapport à celui qui doit venir.

Jean Baptiste est la voix et Jésus est la Parole. La voix crie dans le désert : “ préparez le chemin ” pour celui qui vient et qui dira “ Je suis le chemin ”

“ Convertissez-vous ”, ce mot résume le message : il s’agit de changer de vie. La raison décisive : c’est qu’avec Jésus le Royaume des cieux est déjà parmi les hommes. Se convertir n’est pas dire ou penser des choses justes sur le vrai Dieu, mais faire ce que Dieu attend de l’homme. Le vrai fils d’Abraham est justement celui qui fait la volonté de Dieu. Celui qui prépare le chemin pour accueillir Celui qu’il envoie.

La conversion que Jean réclame de tous doit s’exprimer dans des actes. C’est qu’il appelle “ le fruit ”.

L’accusation “ engeance de vipère ” est forte et s’adresse aux pharisiens et aux sadducéens : Jésus les accuse d’être fils du serpent ; il dénonce leurs pratiques comme fourberie de vipère, des marques de complicités avec l’attitude fausse et rusée du tentateur. (une allusion au serpent de la Genèse qui a produit chez Adam un fruit de péché et de mort) ;  mais cette expression signifie aussi la bouche dont on ne peut sortir que du poison.. A l’opposé, saint Paul parlera du “ fruit de l’Esprit ” (Gal 5, 22) des fruits de vie que nous produisons en devenant frère du nouvel Adam, le Christ.

L’expression “ la colère de Dieu ” est biblique : elle veut dire le jugement. Notre Dieu n’est pas un dieu de colère, mais le Dieu de la miséricorde, qui invite à la conversion. C’est une manière de dire que la sainteté de Dieu ne peut faire bon ménage avec le péché.

Et le baptême de Jean (tout comme celui de Jésus) ne sauve pas l’homme sans une démarche de changement de vie (“ produire du fruit ”).. Le vrai disciple de Jésus “ celui qui est baptisé dans l’Esprit-Saint et le feu ” (nous pensons à ce qui s‘est passé à la Pentecôte) c’est celui qui fait la volonté de Dieu.

Me faire baptiser, c’est accepter de donner à Dieu le droit de juger ma vie selon ses vues à lui, et non en fonction du simple titre de baptisé. On ne peut pas être chrétien à peu de frais ! Les verbes “ vanner ”, “ nettoyer ”, “ amasser dans le grenier, la paille qui brûle ” exprime  cette purification que Dieu fait dans notre vie, parce qu’il n’a qu’un désir : nous faire participer à sa sainteté.

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS

Une voix crie “ Préparez le chemin du Seigneur ”. Ce chemin qui doit conduire Jésus le Sauveur jusqu’au cœur de tous les hommes.

Une voix crie pour être entendue. “ Produisez un fruit exprime votre conversion ”.

Une voix crie dans le désert :  “ Attention au tentateur. Ne soyez pas ses complices ”.

Seigneur, donne-nous un cœur qui écoute.

TA PAROLE DANS NOS MAINS

La Parole aujourd’hui dans notre vie 

“ Convertissez-vous ”,“ préparez les chemins du Seigneur ”

Ces appels veulent dire la même chose : Comment y répondre concrètement, aujourd’hui, dans notre vie de tous les jours ?

Il peut arriver que nous nous disons chrétiens, alors que dans la vie nous acceptons des complicités avec des injustices, des “ la di la fé ”, des mensonges, avec des comportements contraires à l’Évangile de Jésus : le divorce, l’avortement… et autres désordres indignes des disciples de Jésus. 

Quel fruit produisons- nous vraiment ? Quelle transformation de notre cœur l’Évangile a produit ? En quoi notre vie est changée par notre appartenance au Christ ?

Acceptons-nous que Jésus, par son Evangile et son Eglise, ait un droit de jugement sur notre vie, non pour nous condamner, mais pour nous inviter à nous “  convertir ” quand il y a eu des dérapages 

 

 

ENSEMBLE PRIONS 

Chant : Aube nouvelle p. 150 (carnet des paroisses)

Tu viens sans cesse, notre Dieu incarné.
Tu viens de jour, tu viens de nuit.
On t’attend par la porte, tu viens par la fenêtre,

On t’attend dans la joie, tu arrives avec ta croix.

Tu viens quand tu es désiré, et tu surgis quand on ne t’attendait pas.
Tu viens par ta Parole et ton Eucharistie.

Tu viens par tous ces visages rencontrés au long des heures.

Tu viens à chaque instant, mais mes yeux sont empêchés de te reconnaître,

Un jour tu viendras me prendre en ton Royaume. Amen

 

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1er Dimanche Avent

 




Rencontre autour de l’Évangile – 1er Dimanche de l’Avent (Mt 24, 37-44)

« Veillez donc, car vous ne connaissez pas l’heure où votre Seigneur viendra»

TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Situons le texte et lisons  (Mt 24, 37-44)

Avec ce premier dimanche de l’Avent nous commençons une nouvelle année liturgique : l’Année A, avec la lecture continue de l’Evangile selon saint Matthieu. Nous allons méditer un extrait du discours de Jésus sur la fin au chapitre 24 : la parabole du Déluge.

 

Et soulignons les mots importants 

« Avènement du Fils de l’Homme » : Nous commençons à préparer Noël, et voilà que l’Evangile nous parle de « l’avènement du Fils de l’homme »: de quoi s’agit-il ? Et qui est ce « Fils de l’homme » ?

« On mangeait, on buvait, on se mariait » : En disant cela, Jésus ne parle pas de la mauvaise conduite des gens avant le Déluge. Mais qu’est ce qu’il veut souligner ?

« L’Arche » : Que symbolise l’arche de Noé ?

« Les champs, le moulin » : c’est la vie quotidienne des gens : que veut souligner encore Jésus ?

L’un est « pris », l’autre « laissé » : Pourquoi ce tri ?

« Veillez » :

« Le jour » du Seigneur : de quel jour s’agit-il ici ?

« Tenez-vous prêts » : Un cambriolage par nature est imprévisible. Et la venue du Seigneur ?

Pour l’animateur  

L’annonce de la Bonne Nouvelle du règne de Dieu qui vient, qui est déjà à l’œuvre avec Jésus paraît n’avoir rien changé dans le monde depuis Noé: hommes et femmes continuent de s’activer et de s’occuper de mille manières : manger, boire, s’amuser, se marier, travailler, courir après quoi ?

Pourtant le sens de la vie et de l’avenir du monde sont fondamentalement remis en cause par le fait que Jésus est venu et doit (re)venir. Ce que Jésus appelle l’avènement du Fils de l’Homme, ce sera sa venue dans la gloire à la fin des temps. Mais tant d’hommes ne se doutent de rien !

La venue du Fils de l’homme aura la même brutalité : elle tranchera dans les relations les plus quotidiennes (symbolisées par les hommes aux champs et les femmes entrain de moudre le grain.) L’un sera pris pour son salut, comme autrefois dans l’arche de Noé (symbole du salut) l’autre sera laissé à la perdition du déluge. On ne sait pas comment se fera le tri : ce qu’il faut c’est veiller, à cause du caractère surprenant de l’événement.

Les premiers chrétiens comparaient la venue du « jour du Seigneur », c’est à dire le Jour de son retour en gloire pour juger le monde,  à  celle d’un voleur. Et dans cet évangile, le Fils de l’homme est comparé au voleur lui-même dont la venue est imprévisible. (Il était plus facile au voleur de percer silencieusement le mur fragile des vieilles cases de l’ancienne Palestine que de s’attaquer à la porte.)

Il faut donc se trouver prêt en tout temps.

L’AVENT

Se rassembler en famille, manifester l’affection qu’on porte aux siens et aux amis par des repas festifs et des cadeaux, embellir la maison avec un arbre de Noël,  une crèche, des lumières, des fleurs, prendre conscience que d’autres sont seuls, abandonnés, démunis, ressentir la nécessité de partager, de s’inviter, de présenter des vœux et des souhaits, autant d’attitudes, de gestes, de paroles, de communications qui manifestent le désir qui nous habite de vivre dans la paix, la joie, l’amitié et la fraternité. La plupart de nos contemporains partagent aujourd’hui ces valeurs et autour de la fête de Noël, on voit les écoles, les communes, les hospices, les comités d’entreprise, les administrations, proposer des partages de solidarité et des rencontres de convivialité. Les médias sont souvent au premier rang pour se faire l’écho de toute cette vie…Les chrétiens appellent ces semaines qui précèdent Noël le temps de l’AVENT. Et curieusement ils écrivent ce mot d’une façon qui montre que sans aucun doute il ne s’agit pas seulement de vivre un « avant » la fête.

L’Avent :  Un temps tourné vers ce qui vient

La Bible présente le Dieu Vivant comme celui qui est, qui était et qui vient. Dire que Dieu vient, c’est reconnaître qu’il est du côté de l’avenir et de l’espérance.. Bien souvent on vit en traînant le passé avec ses échecs, ses amertumes au point d’en devenir dépendant. Ou bien on garde la nostalgie du « temps longtemps », la mémoire chargée de regrets. Les chrétiens sont invités à chercher le sens profond de tout ce qu’ils vivent dans la certitude que la venue-naissance parmi nous du Fils de Dieu est le commencement des derniers temps qui s’achèveront dans la venue-retour du Ressuscité. Le temps de l’Avent réveille en nous  le désir de faire toute la place dans notre vie à Celui qui est venu dans la faiblesse marcher sur nos routes afin de préparer son dernier avènement dans la Gloire. Dès le départ de l’Avent, il y a donc la prise de conscience qu’un rendez-vous est donné, qu’il faut tout faire pour ne pas le manquer, pour être présent, pour ne pas passer à côté d’un événement important.

 

 

TA PAROLE DANS NOS COEURS

Le jour de notre baptême, nous avons reçu le cierge allumé avec la parole qui l’accompagne : « Recevez la lumière du Christ ». Depuis ce jour, nous sommes dans la lumière. Les baptisés sont des êtres de lumière, ils sont frères du Christ Jésus qui a dit : « Je suis la lumière du monde » et qui leur a dit : « Vous êtes la lumière du monde ».

Dieu notre Père que ta grâce nous tienne éveillés, de peur que notre cœur s’alourdisse dans les soucis de la vie. Donne-nous aussi de prier en tous temps afin de paraître debout lorsque viendra le Fils de l’homme.

TA PAROLE DANS NOS MAINS

La Parole aujourd’hui dans notre vie 

Vivre le temps de l’Avent n’est-ce pas savoir bousculer nos vies, nos habitudes, nos aises pour la venue de Jésus-Christ ?  Et aussi savoir préparer nos frères à l’accueillir avec nous ?

Veiller, c’est lutter contre le sommeil, surtout qu’on a bien mangé ! Dans le sens spirituel, c’est lutter contre tout ce qui, dans cette société de consommation,  peut endormir notre conscience, notre foi, notre volonté, notre attention à la présence du Christ dans notre vie. On  se laisse  submerger par les problèmes et les soucis.

L’Avent, n’est-ce pas le moment de réagir, de « se  réveiller », de sortir de notre engourdissement, de notre sommeil ? Ne sommes-nous pas nous-mêmes envahis par le laisser-aller, la torpeur générale  d’une société de consommation ? Le témoignage de notre foi et de notre espérance en la venue du Christ et de son Royaume sont-ils assez forts pour secouer l’indifférence générale ?

Veillez ! Un mot qui invite aussi à prendre garde, qui évoque la vigilance du portier qui surveille l’entrée de la maison. Que laissons-nous entrer en nous, en notre cœur ? Si nous ne prenons pas garde, des sentiments mauvais risquent de venir y installer leur demeure : jalousies, rancune, impatience, colère, orgueil.

Etre vigilant : c’est essayer de réagir quand l’un de ces sentiments essaie de franchir la porte de notre cœur. L’Evangile ne dit pas :  « Préparez-vous » ou « commencez les préparatifs ». Non ! Il dit « Soyez prêts ». Maintenant, c’est le moment ! L’heure est venue.

En ce temps de l’Avent, la Bonne Nouvelle, c’est la venue du fils de Dieu en nos vies, de sa visite en nos cœurs, comme s’il venait rencontrer chacun de nous personnellement. Le Seigneur désire entrer chez nous pour y demeurer : Comment préparer le chemin  qui le conduira jusqu’à notre cœur ?

 

ENSEMBLE PRIONS 

Chant : Aube nouvelle p. 150 (carnet des paroisses)

Tu viens sans cesse, notre Dieu incarné.
Tu viens de jour, tu viens de nuit.
On t’attend par la porte, tu viens par la fenêtre,

On t’attend dans la joie, tu arrives avec ta croix.

Tu viens quand tu es désiré, et tu surgis quand on ne t’attendait pas.
Tu viens par ta Parole et ton Eucharistie.

Tu viens par tous ces visages rencontrés au long des heures.

Tu viens à chaque instant, mais mes yeux sont empêchés de te reconnaître,

Un jour tu viendras me prendre en ton Royaume. Amen

 

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1er Dimanche Avent