1

« Y a-t-il une vie après ? » Deux bébés discutent…

– Bébé 1 : Et toi, tu crois à la vie après l’accouchement ?

 

– Bébé 2 : Bien sûr. C’est évident que la vie après l’accouchement existe. Nous sommes ici pour devenir forts et nous préparer pour ce qui nous attend après.

 

– Bébé 1: Tout ça, c’est insensé. Il n’y a rien après l’accouchement ! A quoi ressemblerait une vie hors du ventre ?

 

– Bébé 2 : Eh bien, il y a beaucoup d’histoires à propos de « l’autre côté »… On dit que, là-bas, il y a beaucoup de lumière, beaucoup de joie et d’émotions, des milliers de choses à vivre… Par exemple, il paraît que là-bas on va manger avec notre bouche.

 

– Bébé 1 : Mais c’est n’importe quoi ! Nous avons notre cordon ombilical et c’est ça qui nous nourrit. Tout le monde le sait. On ne se nourrit pas par la bouche ! Et, bien sûr, il n’y a jamais eu de revenant de cette autre vie… donc, tout ça, ce sont des histoires de personnes naïves. La vie se termine tout simplement à l’accouchement. C’est comme ça, il faut l’accepter.

 

  • Bébé 2 : Et bien, permets-moi de penser autrement. C’est sûr, je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l’accouchement va ressembler, et je ne pourrais rien te prouver. Mais j’aime croire que, dans la vie qui vient, nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.

 

  • Bébé 1 : « Maman » ? Tu veux dire que tu crois en « maman » ??? Ah ! Et où se trouve-t-elle ?

 

  • Bébé 2 : Mais partout, tu vois bien ! Elle est partout, autour de nous ! Nous sommes faits d’elle et c’est grâce à elle que nous vivons. Sans elle, nous ne serions pas là.

 

  • Bébé 1 : C’est absurde ! Je n’ai jamais vu aucune maman donc c’est évident qu’elle n’existe pas.

 

  • Bébé 2 : Je ne suis pas d’accord, ça c’est ton point de vue. Car, parfois lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante. On peut sentir quand elle caresse notre monde. Je suis certain que notre Vraie vie va commencer après l’accouchement.

 

Cela rejoint ma pensée ; nous ne sommes que de passage sur terre et notre vraie vie est dans l’autre monde ; ici-bas nous sommes à l’école de la vie…




Un retour inespéré à la vie.

Bonjour…  Je m’appelle Valmire NAZE. Je suis de St André, marié, 3 enfants et 4 petits enfants.  Je fais partie de la paroisse Saint Nicolas à Champ Borne et je désire vous parler d’un événement survenu au sein de notre famille.

Il s’agit de notre fils Luidgi qui a été contaminé par la leptospirose en allant à la pêche, au front de mer. Au début il a commencé à avoir mal au ventre. Puis il a eu beaucoup  de fièvre avec vomissements… Il est allé consulter un médecin qui a tout d’abord diagnostiqué une grosse gastroentérite… Mais deux jours après, il était toujours dans le même état, la situation devenait de plus en plus critique. Nous l’avons alors emmené aux urgences à St Benoît. Mais après une prise de sang et deux heures de surveillance, le médecin urgentiste l’a renvoyé chez lui. Le lendemain, son état ne s’améliorait pas : fièvre, tremblements, pertes d’équilibre… Il se sentait vraiment très mal… Le soir, n’ y tenant plus, je l’ai ramené à St Benoît, et là, un autre médecin l’a accueilli. Il a repris les résultats de la prise de sang et il a pu diagnostiqué son état. Nous étions le mercredi 31 mars 2010… Le jeudi 1 avril, Luidgi est tombé dans le coma. Il a alors été transféré au CHD de Bellepierre à St Denis, en réanimation. Le médecin chef nous a déclaré que tous ses organes vitaux ne fonctionnaient plus. Son état ne pouvait pas être plus grave : assistance respiratoire pour les poumons, dialyse pour les reins, le foie ne répondait plus, et une machine aidait son cœur à battre le plus régulièrement possible. Luidgi a d’ailleurs fait un arrêt cardiaque mais les médecins ont réussi à le faire redémarrer. Il était donc maintenu en vie grâce à toutes ces machines. Son diagnostic vital était engagé. Les médecins étaient pessimistes… L’un d’entre eux nous a déclaré que s’il s’en sortait, il aurait de toute façon besoin d’une greffe des poumons, car ils étaient comme « morts » sur les radios…

Ma femme et moi, nous étions anéantis. Nous ne pouvions pas rester sur cette position, notre foi en DIEU ne nous le permettait pas. Aussi, nous avons confié notre fils à Marie, notre mère, en lui demandant de porter notre prière à Jésus, son Fils, afin que notre enfant Luidgi soit sauvé… Il n’a en effet que 28 ans, il est marié et père d’une  petite fille de 4 mois…

53117947

Nous avons été encouragés et soutenus par l’ensemble de nos amis, par certains membres de la famille, par des religieuses, des prêtres, par le corps médical, par notre ami Jacques Fournier et son épouse, et par le Père Jean Marie Vincent, aumônier de l’hôpital Bellepierre… Le jour de la célébration pascale à l’hôpital, le samedi saint 3 avril à 16h00, nous lui avons demandé de venir auprès de notre fils pour lui donner le sacrement des malades, et il a accepté, malgré la célébration qu’il avait peu après à sa paroisse de la Source. Et pendant toute la messe, mon épouse et moi avons prié pour notre fils, mon épouse ayant réussi, à la fin, à dire au Seigneur : « Que ta volonté soit faite ! »

Et là, petit à petit, la santé de Luidgi n’a fait que s’améliorer… Lundi de Pâques, après 12 jours de coma, son état, en dents de scie jusqu’à présent, a commencé par se stabiliser… Le jeudi 8 avril, les médecins ont pu enlever la machine qui aidait son cœur à battre normalement. Le lendemain, Luidgi a commencé à réagir en clignant des paupières, en bougeant les sourcils, en serrant nos doigts. Le respirateur artificiel a été débranché le vendredi 16. Après 19 jours en réanimation, il a pu être admis en surveillance pour soins. Nous sommes le mercredi 21 avril 2010, 21 jours depuis son admission en réanimation, Luidgi va toujours mieux… Il respire seul, ses poumons ont retrouvé une fonction normale ! Il est affaibli, mais il nous parle, il mange, il rit…

Ma femme et moi tenons à porter ce témoignage d’espérance et de foi en Marie notre Mère, en Jésus Christ son fils notre Seigneur, et en DIEU notre Père à tous… Luidgi est maintenant sauvé… Il est sur la voie d’une guérison totale et inespérée… Les médecins de l’hôpital l’appellent « le ressuscité »… Un grand merci à notre DIEU car il est notre Véritable raison d’exister…

 

Valmire Naze, papa de Luidgi…

Valmire Naze, à droite…