Un mot, une piste de réflexion : SALUT (Joëlle et Roger GAUD)
SALUT
– Nous sommes sauvés par Jésus, Yeshoua ; le nom araméen de Jésus, qui est issu de la racine « hébraïque » Iasha, qui veut justement dire « sauver ». Le salut est dans le Nom de Jésus dans tous les sens du terme.
– Et de quoi Jésus nous sauve-t-il ? Dans quelle mesure est-ce qu’on peut dire qu’il est notre Sauveur ?
– Peut-être que ce qui est le plus concret, pour moi en tout cas, c’est de dire que « Jésus est venu me libérer de la mort sous toutes ses formes. » Parce qu’Il est mort et ressuscité, parce qu’Il nous a aimé jusqu’à en mourir, nous savons que les épreuves que nous traversons, les moments difficiles que nous vivons, la mort terrestre aussi, ne sont que des passages.
– Et ce que tu me dis là me rappelle que Saint Paul a écrit dans sa lettre aux Romains: « La preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. » (Rm 5,8)
– À propos de Sauveur, mon petit neveu, celui qui croyait que Jésus avait pour nom de famille Ralem, oui Jésus Ralem, qu’il avait confondu avec Jérusalem , mon petit neveu avait dit aussi qu’il avait vu le Sauveur à la télé. « Un monsieur sur un bateau qui avait une combinaison jaune et qui tendait la main à quelqu’un qui était tombé dans l’eau », disait-il. Nous lui avions expliqué que ce monsieur qui faisait des sauvetages était un sauveteur. Mais chaque fois qu’on en parle, je vois Jésus sauveteur de Pierre. Tu te rappelles, quand les disciples voient arriver Jésus marchant sur la mer, ils ne le reconnaissent pas et pensent que c’est un fantôme. Pierre, voulant vérifier que c’est bien Jésus, lui dit: « Si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux». Jésus lui dit « viens », il commence à marcher lui aussi sur la mer, mais dès qu’il a peur, il s’enfonce et crie « Seigneur, sauve-moi. » Jésus étend la main et le saisit, sauveteur et Sauveur.
– Oui, et ce pourrait être notre prière chaque matin « Seigneur Jésus, sauve-moi !» J’ai besoin de Toi. Sans Toi, je ne suis rien… Viens faire ta demeure en moi. Seigneur Jésus je veux te suivre, marcher à ta suite, c’est-à-dire poser les mêmes gestes que toi…