1 – La Fête des Tentes était l’une des trois grandes fêtes de pèlerinage où les Israélites étaient invités à monter à Jérusalem (Dt 16,16). « Ces temps forts marquaient la vie du Peuple et donnaient toute son importance au Temple »[1]. D’après Lv 23,33-36 et 23,39-43, de quoi se souvenait-on lors de la fête des Tentes et combien de temps durait-elle ? Quels en étaient les jours chômés ? Tel est donc le contexte religieux du chapitre 7 sur lequel nous reviendrons au verset 37… De plus quel est le climat général qui régnait en Judée, et donc à Jérusalem sa capitale, vis-à-vis de Jésus (Jn 7,1) ?
2 – Préciser le sens du mot « frère » en :
1 – En Mc 1,16.19.
2 – En Mc 6,17, on apprend qu’Hérode Antipas, fils d’Hérode le Grand et de Malthace, avait épousé Hérodiade, la femme de Philippe « son frère ». Or Philippe était l’enfant d’Hérode le Grand et d’une certaine Cléopâtre. Quel sens précis a donc ici le mot « frère » ?
3 – D’après Mc 15,40.47, la mère de Joset est-elle aussi la Mère de Jésus ? Conclusion : quel sens donner au mot « frère » en 6,3 ?
4 – En Mc 3,34-35.
Conclusion : qui sont « les frères » de Jésus en Jn 7,3 ? Croyaient-ils en lui ? Quelle critique lui font-ils ? En Jn 7,4, ils lui disent : « Manifeste-toi au monde ». Mais Jésus peut-il faire quelque chose de lui-même pour lui‑même (cf. Jn 5,19-20.30) ? Quelle est son unique préoccupation (cf. Jn 4,34 ; 8,49 ; 14,13.31 ; 17,4) ? Et de fait, qui « manifestera-t-il » (cf. Jn 17,6 ; 1,18) ? En se manifestant lui-même, Jésus se glorifierait lui-même ; mais qui en fait le « glorifie » (cf. (1) Jn 8,54 ; 12,28 ; 17,1.5 ; et tout ceci s’accomplit par (2) : Jn 16,13-14), ou lui « rend témoignage » (cf. (1) Jn 5,37 ; par (2) Jn 15,26) ? A quel langage s’apparente donc celui des « frères de Jésus » (cf. Jn 7,18a ; Rm 8,19-21 ; 1Tm 3,6 ; Lc 4,1-4) ? Or, d’après Jn 18,37, pourquoi Jésus est-il venu dans le monde ? Face à quelqu’un qui fait le mal, que lui dira-t-il donc (Jn 8,45) et dans quel but (8,31-36 ; 12,46) ? Mais reconnaître ses erreurs demande de l’humilité, alors que le péché qui blesse le monde est justement l’orgueil… Et quelle est la première réaction de l’orgueil vis-à-vis de celui qui « témoigne que ses œuvres sont mauvaises » (Jn 7,7 ; 15,18-27) ? Quelle est donc l’attitude fondamentale que Jésus attend de nous tous (Jn 3,21 ; exemple en 4,16-18) ? Que fera-t-il alors (Jn 1,29 ; Lc 5,20) et où nous entraînera-t-il (Jn 14,1-6 ; Ep 2,18) ?