« Oui, Mère bénie, un glaive a transpercé Ton âme »

Voici la Prière « Oui, Mère bénie, un glaive a transpercé Ton âme » de Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153) qui entra au Monastère de Cîteaux en 1112 pour devenir le « Chantre de la Vierge Marie », le « Chevalier de Notre Dame » pour qui la Très Sainte Vierge Marie est avant tout notre Mère de la Miséricorde, Médiatrice entre le Christ et ses membres.

 Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction et toi, ton âme sera traversée d’un glaive : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre » (Lc 2, 34-35).

« Oui, Mère bénie, un glaive a transpercé Ton âme : il n’aurait pu, sans transpercer Celle-ci, pénétrer dans la Chair du Fils.

C’est vrai : ce Jésus qui est le Tien — qui est à tous, certes, mais à Toi tout particulièrement —, après avoir remis Son esprit, ne fut pas atteint dans Son âme par la lance meurtrière sans épargner un mort, auquel elle ne pouvait pourtant plus faire de mal, elle Lui ouvrit le Côté ; mais c’est Ton âme qu’elle transperça.

La Sienne assurément n’était plus là mais la Tienne ne pouvait s’enfuir.

Ton âme, c’est la force de douleur qui L’a transpercée, aussi pouvons-nous très justement Te proclamer plus que Martyre, puisque ta Souffrance de compassion aura certainement dépassé la souffrance qu’on peut ressentir physiquement. »

Ainsi soit-il.

Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)

« Homélie de S. Bernard pour le Dimanche après l’Assomption

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