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Rencontre autour de l’Évangile – 5ième Dimanche de Carême

« Moi, je suis la résurrection et la vie ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. »

 

 

 TA PAROLE SOUS NOS YEUX

Ensemble lisons et comprenons les mots important (Jean 11, 1-45) 

Jésus revient en  Judée après avoir échappé durant quelque temps aux juifs qui voulaient l’arrêter. (Jn10, 39)

Faire lire le texte à plusieurs en répartissant les passages selon les personnages.

 

Soulignons les mots importants        

Relevons dans ce passage les mots qui expriment « l’humanité » de Jésus, qui montrent combien il est proche de nous.

Cette maladie est pour la gloire de Dieu : que veut dire Jésus ?

Lazare s’est endormi : Pourquoi Jésus parle-t-il de la mort comme d’un sommeil ?

Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà : pourquoi cette précision ?

Relever dans le récit les phrases qui expriment la foi de Marthe ?

Ton frère ressuscitera : Quelle différence entre la mort de Lazare et celle de Jésus ?

 « Je suis » la résurrection et la vie, celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais : Quelle est la force de cette parole de Jésus ?

Père, je te rends grâce…Je savais que tu m’exauces toujours : comment Jésus se situe –t-il par rapport à son Père ?

Enlevez la pierre : Jésus manifeste son autorité

Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu : Que veut dire Jésus ?

Il cria d’une voix forte : Que peut signifier ce cri de Jésus ?

 

Pour l’animateur 

– Jésus a des amis qu’il aime profondément. Il est très affecté par la mort de son ami Lazare. L’évangéliste Jean souligne qu’il est bouleversé d’une émotion profonde et qu’il pleure. Cette humanité de Jésus le rend proche de nous. A Béthanie, Jésus a donné une valeur divine aux larmes de l’amitié. Jésus était fraternel et fidèle. Sensible et délicat. Il a savouré les joies de l’amitié.

– Pourtant, quand il apprend que Lazare est gravement malade, il tarde deux jours avant d’aller auprès de ses amis.

– Jésus interprète par avance que la maladie de Lazare n’est pas pour la mort, mais pour la gloire de Dieu et de son Fils

Devant l’incompréhension des disciples, Jésus affirme que la mort de Lazare est pour lui un sommeil, ce qui laisse entendre qu’il peut « s’éveiller » s’il entend la voix de Jésus.

– Si l’évangéliste précise que le cadavre est depuis quatre jours au tombeau et qu’il sent déjà, c’est bien pour souligner que Lazare est bien mort et pour mettre en valeur le miracle de Jésus.

– Lazare qui sort du tombeau pieds et mains liés montre ainsi qu’il reste un être mortel. Jésus, à sa résurrection, a fait voler en éclats ce pouvoir de la mort. « Jésus ressuscité ne meurt plus. » Sa victoire sur la mort, il l’a remportée pour nous tous : à condition de lui faire confiance (Celui qui vit et croit en moi…)

La foi de Marthe, c’est d’abord sa confiance en Jésus : sa conviction que Jésus a pouvoir sur la mort. «Si tu avais été là… ».En présence de Jésus, elle  confesse sa foi en disant : « Je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Elle reconnaît en Jésus un homme de Dieu, qui seul peut faire vivre. Puis elle adhère à la foi d’Israël : « Je sais qu’il ressuscitera au dernier jour ». Et surtout, quand Jésus se présente comme « la résurrection et la vie », elle affirme : « Je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu. » C’est le sommet de la foi.

Marthe est présentée comme la figure du croyant qui reconnaît qu’en Jésus, c’est Dieu qui vient parmi les vivants. Tandis que Marie reste du côté du deuil dans son comportement et ses paroles : « Si tu avais été là ». Il manque la profession de foi. Elle fait corps avec le groupe des juifs en deuil. Elle joue le rôle de « pleureuse ». Marie est le symbole de l’homme abattu par la séparation de la mort.

– Jésus manifeste qu’il est en communion avec son Père pour ressusciter Lazare et il crie, pour tout le monde l’entende. C’est un signe public. Un cri aussi que tous les morts doivent entendre.

 

 

TA PAROLE DANS NOS CŒURS :     

Tu es la Résurrection et la vie, Seigneur Jésus. Celui qui croit en toi ne mourra jamais.

Quand nous sommes dans le deuil, tu n’es pas loin de nous. Nous sommes tristes, mais nous ne sommes pas accablés comme ceux qui n’ont pas d’espérance. Quand tu es là, la mort n’est pas victorieuse. Donne-nous de croire fermement à ta Résurrection et de croire aussi fermement que nous aussi nous allons ressusciter en Toi.

   

TA PAROLE DANS NOS MAINS :

La Parole aujourd’hui dans notre vie

  • La résurrection de Jésus Christ est-elle le centre de notre foi ?

Nous disons que nous croyons en  Dieu, ou au « Bon Dieu », à  « la religion ». Est-ce suffisant pour se dire « chrétien » ? Est-ce que nous sommes capables de faire une profession de foi comme Marthe ? Quelle foi professons-nous au baptême ? La nuit de Pâques ?

  • « Moi, je suis la résurrection et la vie » nous dit Jésus.

Est-ce que nous avons fait l’expérience de cette puissance de vie de Jésus ressuscité  au milieu de nos échecs, de nos deuils familiaux, de nos péchés ou des ébranlements de notre foi ?

  • Jésus aimait Marthe et sa sœur Marie et Lazare.

Jean nous révèle le secret des amitiés humaines de Jésus : son attitude devant le deuil de ses amis peut-elle nous éclairer sur la manière de partager la peine des autres.

Quand nous sommes présents à une veillée mortuaire, quelle est notre attitude? Comment témoigner de notre foi au Christ vainqueur de la mort ?

Ensemble prions

Seigneur Jésus Christ, toi qui as ordonné à Lazare de sortir vivant de son tombeau, toi qui en ressuscitant, as libéré tout homme de la mort, nous te prions humblement pour tes serviteurs qui se préparent avec joie au baptême et au festin de la vie : ne permets pas que la mort retienne en son pouvoir ceux qui, grâce à leur foi, vont prendre part à la victoire de ta Résurrection.

 

 

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