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« Sully, viens à la Lumière »…

Je suis issue d’une famille chrétienne, né en 1956, j’ai été baptisé, fait ma première communion, ma confirmation et, c’est après mon mariage en 1980 que j’ai mis de côté toute l’éducation spirituelle que mes parents m’avait transmise depuis mon enfance.

Une éducation centrée sur la prière, le respect des anciens, le partage et la foi dans la parole de Dieu.

Mais quelque part J’avais aussi la conviction que l’homme, avec toute sa liberté était capable tout seul, de régler les problèmes que l’on rencontre dans la vie de tous les jours :

  • La maladie
  • La misère
  • La faim
  • La violence etc.

Et pour cela il fallait détenir des « pouvoir de décisions » dans ce monde en transformation, et ainsi devenir quelqu’un de respectable, et respecté par les autres.

Et je suis devenu un fervent militant du monde associatif et naturellement je me suis retrouvé aux coté d’autres responsables à mettre tout en œuvre pour transformer notre quartier, notre ville, notre pays,

Mon attachement sur les valeurs de la laïcité et mon indifférence dans la foi m’a poussé à m’éloigner de la spiritualité et petit à petit, de croire que Dieu n’existait pas ; je me suis posé cette question pendant de nombreuses années :

Si Dieu existait pourquoi il y a autant de guerres, de misère, de maladies, d’injustice dans le monde ?

Aujourd’hui avec le recul je crois fermement que, si l’homme est coupé de la source, si on n’est pas connecté avec le Seigneur, on est incapable de régler toutes ces choses qui nous préoccupent beaucoup, et qui dans le même temps, nous font gaspiller beaucoup d’énergie, et nous plongent dans les ténèbres, dans le puit sans fond, dans la boue des profondeurs.

Cette indifférence dans la foi, dans la parole de Dieu, de reconnaitre Jésus comme le Sauveur de l’humanité, qui est mort pour moi sur la croix, m’a poussé de l’autre côté de la barrière. Pendant plus de 35 années de mon existence j’ai refusé de voir cette vérité, et j’ai donc aussi refusé le chemin qui mène vers la lumière, qui mène vers la liberté, qui mène vers l’espoir. « L’espoir c’est la vie éternelle. »

J’ai préféré m’attacher aux plaisirs terrestres, aux plaisirs nocturnes, à mener une vie faite d’illusions, de convoitises, de mensonges, à mettre toute ma confiance dans les fausses joies, les fausses richesses de ce monde, à m’attacher aux plaisirs terrestres, à vouloir tout gagner à n’importe quel prix, et à vendre mon âme au malin.

Le premier déclic a eu lieu un 22 juin (2011) le jour de la fête de la musique. J’ai été chaleureusement invité par mon épouse à venir assister à une soirée organisée par le groupe de prière charismatique Maranatha, et j’ai été agréablement surpris de voir la joie, l’amour et la paix qui régnaient pendant cette soirée de louange et qui transfiguraient les visages des frères et des sœurs. J’ai été touché par cette liberté, cette sincérité et le plaisir de partager toute cette joie.

C’est à ce moment, et j’en suis certain aujourd’hui, que j’ai entendu l’appel de Jésus qui me disait : Sully, viens, je te montrerais le chemin qui mène vers la lumière, le chemin qui mène vers la liberté, le chemin qui mène vers la maison de notre père, le royaume de Dieu.

J’ai été tout bouleversé par cet appel. Comment moi, avec mes convictions, qui ont été les miennes pendant plus de trente-cinq ans, « illuminé et attiré par les desseins du malin », Jésus m’appelle et me propose de changer de route, et de me réconcilier avec lui.

J’ai ruminé pendant toute une semaine cet appel en me posant toujours la même question : Est-ce que Dieu existe ?

Mais, ce qui peut paraitre extraordinaire, c’est que ce premier déclic m’a permis de franchir un petit pas, de venir assister aux assemblés de prières à l’église de Saint Leu, et cela faisait très longtemps que je n’avais pas mis les pieds à l’église pour prier et louer le Seigneur.

Mais mon cheminement à travers la parole de Dieu n’a pas été aussi facile que l’on peut croire.

Pendant plusieurs semaines Je me suis posé beaucoup de questions : est ce que je suis sur le bon chemin ? Qu’est-ce que je fais dans cette galère ? Les jours et les semaines passaient et ils étaient remplis de beaucoup de moments d’hésitations, avec quelques fois la conviction que je suis sur la bonne route…

La question qui revenait souvent était :

Comment combattre les démons intérieurs qui vous poussent toujours vers les abimes ?

Et puis à un moment, j’ai décidé de poser une question à Jésus : Seigneur dis-moi ce qu’il faut faire pour transformer ma vie, afin de recevoir un cœur nouveau et un esprit nouveau.

Je répétais cette phrase tous les jours, le matin, le soir, au bureau, en faisant mes courses dans les magasins, à n’importe quel moment dans la journée…

Les réponses sont arrivées sous formes de messages, d’images ou de paroles, que je méditais, dans les évangiles, au moment où le besoin de rencontrer, de communiquer avec Jésus se faisait sentir.

Et Jésus me disait :

  • il faut d’abord avoir un cœur ouvert, un cœur en paix ; si mon cœur est fermé la parole de Dieu ne peut pas faire son travail de transformation.

C’est en lisant le livre « Recherche la paix et poursuit-la » de Jacques Philippe que j’ai compris la comparaison : au-dessus d’un lac ou brille le soleil, si le lac est paisible, le soleil se reflètera parfaitement ; si au contraire la surface du lac est agitée l’image du soleil ne pourra pas s’y réfléchir. Il en est de même en ce qui concerne notre cœur vis-à-vis de DIEU : plus notre cœur est paisible, plus son image s’imprime en nous et sa grâce agit à travers nous ; et le contraire : la grâce de Dieu agira plus difficilement SI NOTRE CŒUR EST AGITE.

  • ensuite il faut demander pardon au seigneur, reconnaitre que l’on est pécheur et accepter de pardonner ; mais surtout avoir la force de demander pardon pour le mal que l’on a fait aux autres. Et c’était la clef de ma transformation.
  • enfin se consacrer tous les jours à la prière, c’est à ce moment-là que j’ai compris que la prière nous permet de rester connectés avec la source, avec le Seigneur.

Alors, je me suis mis à prier, tous les jours, même dans les embouteillages. Le matin, en partant au travail je profitais de ce moment pour rester connecté avec Jésus, pour rester relié à la source, afin commencer le travail de transformation.

Une année s’était écoulée depuis l’appel de Jésus… Rester connecté avec le Seigneur, à travers la prière, m’a permis de revenir à l’Eglise , de participer à la messe, le dimanche ou un autre jour dans la semaine, de partager la célébration de l’eucharistie, et beaucoup d’entre nous connaissent l’importance de l’eucharistie dans la vie d’un chrétien, l’importance de sentir, de percevoir, d’une manière ou d’une autre, la présence de Jésus.

Et cette présence m’a permis de demander l’effusion de l’Esprit Saint, de renforcer l’Esprit Saint qui est descendu le jour de mon baptême, cela a été le deuxième déclic dans mon cheminement à travers la parole de Dieu.

Oui la présence de Jésus dans ma vie a tout changé et a tout bouleversé. Aujourd’hui mon regard vers les autres n’est plus le même. Le désir de partager, de donner et de se donner gratuitement sans penser à être récompensé en retour, est de plus en plus fort. C’est un océan de joie, d’amour, et de paix, que le Seigneur a semé dans mon cœur, et j’ai choisi de partager ces actes avec les autres, avec ceux qui sont différents de moi, par leur caractère, leurs convictions, leur physique, ceux qui se sont éloignés de la parole de Dieu… C’est le fil qui me relie à Jésus, parce que ce sont mes frères et mes sœurs : ils sont aussi des enfants de Dieu.

Aujourd’hui je suis convaincu que le Seigneur n’abandonne pas ses enfants que nous sommes, malgré nos imperfections, et nos égarements : alors nous n’avons pas le droit de juge les autres, mais au contraire il nous faut les accepter tel qu’ils sont. Et c’est l’objet de mon témoignage.

A travers cette réconciliation avec le Seigneur j’ai retrouvé la confiance en la parole, et la parole m’a guéri. C’est dans ces moments de grâce où l’on reconnait la sagesse et la bonté du Seigneur.

C’est par la confiance en la parole, que j’ai obtenu ma guérison spirituelle, la guérison de l’âme.

C’est par la confiance en la parole, que j’ai retrouvé le chemin qui mène vers la liberté, le chemin qui mène vers la lumière, le chemin qui mène vers le royaume de Dieu.

Oui la présence de Jésus dans ma vie a permis de repousser au loin, très loin, la douleur, la maladie, l’amertume, la haine, la convoitise, les fausses richesses de ce monde, l’attachement aux plaisirs terrestres, l’attirance par l’argent facile, à vouloir tout gagner à n’importe quel prix, à vendre son âme au malin.

C’est par la confiance en la parole, que j’ai obtenu la guérison du corps.

Et la confiance en la parole m’a permis de franchir une troisième marche :

  • de prendre des engagements dans les mouvements d’église (secours catholique, conseil paroissial) afin de partager avec les autres ce que l’on a reçu gratuitement.
  • De m’inscrire à la formation du Cycle Long.
  • D’avoir fait pour la première fois un pèlerinage dans les sanctuaires ou notre maman du ciel nous à transmis des messages d’amour.

Mais le plus important pour moi c’est de savoir que malgré nos différences, malgré nos imperfections, la porte de la maison du père miséricordieux est toujours ouverte pour ses enfants que nous sommes.

Et c’est le plus beau cadeau qu’un enfant puisse avoir du père miséricordieux.

Amen

 

Sully.