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Introduction à la Bible par vidéoconférence avec P. Joseph LEKUNDAYO (du 14/01 au 4/02 – 2021)

Bonjour à vous,

Depuis presque dix ans, P. Joseph Lekundayo intervient dans la partie biblique du Cycle Long. Pour celles et ceux qui s’inscriraient au Cycle Long 2021 par vidéoconférence, et pour tous ceux et celles d’ailleurs qui seraient intéressés, P. Joseph vous propose une introduction à la Bible par vidéoconférence avec l’application zoom. Pour les participants, son téléchargement est très facile à réaliser et gratuit… Pour nous, par contre, un abonnement est nécessaire.

Les rencontres auront lieu le jeudi, de 18h 00 à 19h 30, heure de la Réunion, 15h 00 à 16h 30 heure de métropole, aux dates suivantes : 14, 21, 28 janvier et 4 février.

Le programme sera le suivant :

1ère rencontre le 14 janvier : Qu’est-ce qu’une Bible

2ème rencontre le 21 janvier : l’auteur de la Bible

3ème rencontre le 28 janvier : Comment utiliser la Bible (la relation entre le livre, le chapitre et les verses)

4ème rencontre le 4 février : La Bible, un livre spirituel.

Pour s’inscrire, il suffit de nous envoyer un mail, avec toutes vos coordonnées, à l’adresse suivante : secretariat@sedifop.com

Nous ne voulons pas que les questions financières soient un frein, et pourtant, nous en avons besoin pour tourner et pour soutenir nos intervenants dans leurs frais, leur achat de livres, leur abonnement à zoom, etc…. Aussi, nous vous proposons une participation de 5 € par rencontre, que vous pouvez nous faire parvenir soit par courrier, ou directement par Helloasso en cliquant sur la fenêtre à droite de notre page d’accueil, « Vous désirez nous aider ? ». Un grand merci d’avance à vous…

Toute l’équipe du Sedifop vous souhaite un joyeux Noël !

ASSOCIATION DIOCÉSAINE                                                           

Service Diocésain de Formation Permanente (Sedifop)

36 rue de Paris    

BP 10055

97461 Saint-Denis cedex

Tél : 0262.90.78.24

E-mail : secretariat@sedifop.com




Retraite en ligne pour le temps de l’Avent : « Avec les Saints, attendons Jésus notre Sauveur »…

Le Dimanche 29 novembre commencera le temps de l’Avent où l’Eglise nous invite à nous préparer, de coeur, pour accueillir le mieux possible le Christ Sauveur, que nous fêterons tout particulièrement à Noël…

L’équipe de « jevismafoi.com », composée de prêtres, diacres, religieux, religieuses et laïcs, vous propose un temps de retraite en ligne : tous les jours, une petite méditation est envoyée par mail, accompagnée d’un lien sur lequel vous pouvez cliquer si vous désirez l’entendre en version audio. Le thème de cette année est : « Avec les Saints, attendons Jésus notre Sauveur. » Chaque intervenant(e) aura ainsi trois ou quatre jours pour vous proposer un cheminement avec un Saint qu’il (elle) aura choisi(e)…

Si vous désirez recevoir ces méditations, gratuitement, il suffit de vous inscrire sur jevismafoi.com en nous laissant votre adresse mail, adresse que nous ne communiquerons à personne et qui restera bien tranquillement dans nos fichiers… Pour y aller directement, vous pouvez cliquer sur ce lien :

http://www.jevismafoi.com/contact-us/

Et nous nous confions déjà les uns les autres à la prière de celles et ceux qui ont fini leur vie ici-bas, qui sont en ce moment dans la Lumière et dans l’Amour de Dieu, et qui vont nous servir de guides pendant ces prochaines semaines…

Nous vous souhaitons un bon temps de l’Avent, et déjà de belles et heureuses fêtes de Noël à vous, et à tous vos proches. En ces circonstances si difficiles pour certains, nous pouvons reprendre pour nous-mêmes cette invitation de St Paul : « Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous. Que votre modération soit connue de tous les hommes. N’entretenez aucun souci ; mais en tout besoin recourez à l’oraison et à la prière, pénétrées d’action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu. Alors la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, prendra sous sa garde vos cœurs et vos pensées, dans le Christ Jésus » (Ph 4,4-7)…

                                                                                                    D. Jacques Fournier




En mai, le Pape François invite à prier pour les diacres…

Ce mardi 5 mai 2020, le Pape François a invité à prier pour les diacres :

« Les diacres ne sont pas des prêtres de seconde catégorie. Ils font partie du clergé et vivent leur vocation en famille et avec la famille. Ils sont consacrés au service des pauvres qui portent sur eux le visage du Christ souffrant. Ils sont les gardiens du service de l’Eglise.

Prions pour que les diacres, fidèles à leur charisme au service de la Parole et des pauvres, soient un signe vivifiant pour toute l’Eglise. »

 

Pour accéder à la vidéo où le Pape François exprime cette prière, cliquer sur le lien suivant :

https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2020-05/intention-de-priere-pape-francois-mois-de-mai-diacre.html




« Aide-toi et le ciel t’aidera » (Interview de Mgr Gilbert Aubry).

1) Comment réagit l’Eglise de la Réunion face à la crise sanitaire, alors que les structures religieuses sont fermées au public et que les rassemblements sont interdits ? De quelle manière, les prêtres et autres représentants religieux continuent de venir en aide et en soutien à la population ? 

L’Eglise à La Réunion est très mobilisée face à la crise sanitaire mais du fait du confinement, le soutien par la présence physique n’est pas possible. Nous utilisons les outils numériques pour rester en contact avec la population via le site « eglisealareunion.org », la page Facebook « Diocèse de La Réunion », la chaîne YouTube « Eglise à La Réunion ». Notre Centre Diocésain d’Information est joignable par mail « diocesereunion@gmail.com ». Radio Arc-en-ciel fait un énorme travail de communication et propose aux auditeurs un site « radioarcenciel.re » et une page Facebook « Radio Arc-en-Ciel Réunion ». De plus en plus de paroisses ont adopté Facebook comme moyen pour rester en lien avec les paroissiens. Eglise 2.0, qui retransmet les messes des dimanches de 10 H à 11 H sur Réunion la 1ère, touche beaucoup de monde dont une bonne proportion de jeunes. Le Secours catholique (0693 46 74 07) répond aux demandes urgentes concernant les situations les plus précaires et les situations d’isolement.

2) Dans les difficultés, beaucoup de personnes vont habituellement chercher du réconfort auprès de l’église. Or, pour les raisons de sécurité sanitaire que l’on connaît, elles ne peuvent plus se rendre dans les établissements religieux. Que leur conseillez-vous pour les aider à surmonter les épreuves et leur peine ? Où et comment prier ? 

La prière n’est pas d’abord de réciter les mots d’une prière dans un lieu déterminé. La prière est d’abord un élan du cœur vers l’infini, vers Dieu. Cela peut-être une prière de louange, une prière de demande, une prière de demande de pardon à Dieu et aux autres. La meilleure prière nous est donnée par Jésus lui-même. C’est le Notre Père. La prière comme élan du cœur peut être dite en tout lieu. Quand nous prions dans une église, nous sommes dans un lieu qui invite au recueillement, où il y a un tabernacle avec la présence réelle et sacramentelle de Jésus Eucharistie. Ce lieu est le lieu de convocation de l’assemblée pour écouter la Parole de Dieu, pour célébrer la messe et les sacrements, pour l’envoi en mission surtout le dimanche, jour de la résurrection du Christ. Nous y venons avec nos joies et nos peines, nos besoins, nos désirs. Avec la foi et dans l’adoration nous venons y puiser l’Espérance. Et il ne faut pas oublier que la première église, le premier temple c’est le corps de chacun de nous en relation avec Dieu et avec les autres. Nous pouvons donc prier partout.

Aujourd’hui, pour aider à surmonter les épreuves et les peines, il y a la possibilité d’avoir des accompagnements spirituels personnalisés en s’adressant aux pères jésuites (0693 85 44 09) du lundi au samedi de 8h30 à 11h00, aux pères dominicains (www.lacathedrale.reou www.dominicains.re) , aux sœurs moniales dominicaines à Saint-Denis (0262 21 44 30), aux sœurs carmélites aux Avirons (0262 38 04 67).

3) Sans que ce ne soit lié au coronavirus, beaucoup de fidèles ont perdu des proches et n’ont pas pu faire leurs adieux comme ils l’auraient voulu en raison des nombreuses restrictions décidées par le Gouvernement. Certains ont même été privés de veillées et d’obsèques. Comment réussir à faire son deuil sans ces rituels ô combien importants ? 

Normalement les églises sont fermées. Elles ne sont ouvertes que pour les obsèques. Les prêtres ont reçu de ma part un protocole à cet effet. L’assemblée ne doit pas dépasser une petite vingtaine et les personnes doivent être disséminées dans l’église. En aucun cas, l’on ne doit toucher le cercueil. Il est de notre devoir et de notre responsabilité de respecter les restrictions décidées par le Gouvernement. C’est ainsi que nous contribuerons à enrayer la propagation de ce virus de la mort. Oui, les rituels sont importants, surtout pour ceux qui restent. Mais si nous ne pouvons pas aller à l’église, en restant chez nous, nous confierons au Seigneur notre Dieu l’être cher qui nous  a quittés. Demandons lui de le délivrer de tout mal, de le conduire au paradis où il n’y a plus ni deuil, ni larme, ni douleur mais la paix et la joie.  Nous implorerons aussi son aide pour nous qui sommes encore sur cette terre.  Que nous puissions prendre le chemin de l’espérance !

Et puis consolons-nous en sachant que, dans une messe que le prêtre célèbrera en privé, sans public, il priera plus spécialement pour notre défunt. Nous pourrons ainsi nous associer spirituellement à cette messe. Et à la fin de la période de confinement, une messe sera célébrée dans chaque paroisse pour tous les défunts décédés durant cette période. Les noms des défunts seront alors cités au memento des morts.

Danger mortel

4) C’est difficile de rester confiné à la maison. Que souhaitez-vous dire aux fidèles pour les aider à garder patience ? 

Tout d’abord, il faut prendre conscience du danger mortel véhiculé par le COVID-19. Le virus ne marche pas tout seul. Ce sont les personnes qui marchent et qui se rencontrent, qui font marcher le virus. Ces personnes se mettent et mettent les autres en danger de mort. Vous voulez vivre ou mourir ? Ne vous laissez pas aller. Occupez-vous. Réveillez votre instinct vital. Téléphoner à vos proches, à vos amis, aux personnes âgées. Soutenez-vous humainement, spirituellement. Branchez-vous sur radio Arc-en-ciel ou KTO. Repérez aussi les personnes âgées et isolées, les sans toit, les SDF et signalez-les aux CCAS, au Secours Catholique, à Saint-Vincent de Paul, à d’autres associations d’entraide.

5) Vous-même, êtes-vous déjà sorti ? Si oui, pour quelles raisons ? Et comment occupez-vous vos journées ?

Non. Je respecte le confinement et même si je ne me déplace pas, je travaille à mon bureau. Le téléphone et Internet fonctionnent plus que jamais.

6) Le président Macron parle de « guerre ». C’en est une, selon vous ? 

D’une certaine manière oui. Mais là, il s’agit d’un ennemi invisible où la victoire dépend toujours d’un élan commun capable de générer un sursaut du moral pour sortir de l’angoisse et de la déprime, être capable de positiver et engendrer une réelle solidarité de tous les jours qui préparera l’avenir. Après le confinement, il faudra, et le Gouvernement et chacun à sa place, faire un débriefing pour tirer les leçons et mieux nous armer contre les différentes formes d’adversité. Il y a une formule américaine qui dit : « Si tu cours ils marchent. Si tu marches ils piétinent. Si tu piétines ils s’asseyent. Si tu t’assieds ils se couchent. Si tu te couches ils s’endorment. Si tu t’endors ils sont morts ». Il nous faut choisir la vie et non la mort. Haut les cœurs !

7) Les hommes vont mal, mais la planète ne s’est jamais aussi bien portée que depuis que le virus est apparu. Selon vous, le coronavirus pourrait-il être un message, voire une punition de Dieu, et dans quel but ? 

Ne pensons pas Dieu comme un père fouettard ou un commandeur esclavagiste qui tomberait sur notre dos pour nous accabler de malheurs. Dieu ne veut jamais le mal, il ne désire pas le mal. Quand nous piétinons la biodiversité, quand nous pillons la planète, quand nous la polluons, quand les rythmes que nous nous imposons détruisent les rythmes qui harmonisent le végétal, le minéral, l’animal… et les humains… alors surgissent les virus mortels comme le COVID-19. En ce sens, nous sommes punis par là où nous avons péché. Nous nous punissons nous-mêmes. Mais la punition devient pédagogie parce qu’elle appelle à la prise de conscience et à la nécessité de développer une écologie intégrale dans laquelle doit s’inscrire chaque être humain, chaque peuple, tous les peuples. Si ce que nous vivons maintenant peut convaincre le plus grand nombre qu’il ne faut plus différer les changements qui s’imposent, alors ce drame porteur d’angoisse n’aura pas été traversé en vain. Dieu remet le monde entre nos mains. Avec Lui. « Aide-toi et le ciel t’aidera ».

8) Les gens ont peur. Pour eux-mêmes ou pour leurs proches. Que souhaitez-vous leur dire pour les aider à traverser cette épreuve ? 

De repenser à la veillée de prière avec le pape François seul, « confiné » sur la place Saint Pierre, le soir du vendredi 27 mars. Il nous a aidés à méditer l’évangile de la tempête apaisée (Marc chapitre 4, 35 à 41). Les disciples et Jésus sont pris dans la tempête. La barque est prête à couler. Jésus dort sur un coussin à l’arrière. Les disciples réveillent Jésus « cela ne te fait rien ? – Silence, tais-toi » dit Jésus à la mer. « Il se fit un grand calme » et Jésus de leur dire « Pourquoi avez-vous si peur ? » Le pape a comparé l’humanité qui a peur, qui est désemparée à ce groupe d’hommes rassemblés dans la barque et qui lance un SOS à Jésus. A la lumière de l’Evangile, soyons sûrs que Jésus est le Maître du navire et des flots. Nous traverserons cette épreuve, ensemble. La vie prendra une autre couleur parce que nous nous souviendrons. Mais nous ne ferons pas demain comme avant. Ce sera autrement. Avec le Maître du navire et des flots nous arriverons à bon port. C’est mon espérance pour moi, pour vous et tous les vôtres.

                                                                                    Monseigneur Gilbert AUBRY




Un temps d’accompagnement spirituel par mail…

Les frères dominicains de La Réunion vous proposer de vivre un temps d’accompagnement spirituel par mail en ce temps de confinement : www.dominicains.re

Réflexions sur l’accompagnement spirituel par le Fr. Manuel Rivero O.P.

1)    Avant tout, nous rappeler que l’Esprit Saint demeure le grand maître spirituel et le véritable accompagnateur spirituel. L’accompagnement spirituel relève de la synergie de la liberté humaine et de l’amour de l’Esprit Saint. Il s’agit de favoriser l’ouverture du cœur à l’Esprit Saint pour accomplir la volonté du Père en disciple de Jésus. Loin de tout pélagianisme qui pourrait faire penser à la personne accompagnée qu’elle peut réussir par ses propres forces, l’accompagnement spirituel vise la croissance dans la foi en Jésus-Christ, sans qui l’homme ne peut rien faire (cf. Jn 15,5).

2)    L’accompagnement varie selon les personnes et les circonstances. Ce serait une erreur que de pratiquer une méthode systématique qui ferait obstacle à la liberté de l’Esprit Saint qui « souffle où il veut » (cf. Jn 3,7) et « qui fait toutes choses nouvelles » (Ap 21,5).

3)    Se mettre à l’écoute et au diapason de l’Esprit Saint par un bref temps de prière à partir d’un texte biblique.

4)    Il est bon d’annoncer le temps dont on dispose pour la rencontre.

5)    Il revient à l’accompagnateur spirituel de laisser la parole à la personne accompagnée et de l’aider à partager sa recherche et son expérience de Dieu. L’accompagné est autre que l’accompagnateur. Sa différence mérite le respect. L’accompagnateur doit apprendre à se taire pour accueillir la parole et les événements de la personne accompagnée : « Bien écouter c’est presque répondre ». C’est la personne accompagnée qui a en vérité et dernier lieu les réponses à ses questions. Quand elle partage ses besoins, ses souffrances, son angoisse, ses doutes et ses joies, elle trouve de fait un début de libération.  La personne accompagnée est toujours plus grande que ses problèmes et si son cœur le condamne, « Dieu est plus grand que son cœur » (I Jn 3,20). L’accompagnateur respecte la liberté de l’autre.

6)    À l’exemple de la sage-femme, l’accompagnateur pratique avec respect la maïeutique, aidant la personne accompagnée « à accoucher » de ce qu’elle porte au plus profond d’elle-même.

7)    Par la confiance en l’autre et par la prière, l’accompagnateur aide l’accompagné à ouvrir son cœur : « ce qui est fermé fermente ». Le cœur fermé devient « un enfer ». « La patience obtient tout », disait sainte Thérèse d’Avila. Il ne sert à rien de « vouloir faire pousser les laitues en les tirant vers le haut ». La personne a besoin de temps. Dieu donne du temps à l’humanité pour se convertir.

8)     Chaque rencontre a lieu dans un contexte personnel et social différent. Il importe de rester à l’écoute de la personne accompagnée avec sa problématique du moment.

9)    S’il s’agit d’une première rencontre, accompagnateur et accompagné se présentent. L’accompagné se présente et il évoque son histoire personnelle, son contexte familial et social, à condition évidemment qu’il le souhaite. L’accompagnateur veille à ne pas être intrusif.

10)    L’accompagnateur peut proposer à l’accompagné de partager et de commenter les événements marquants depuis la dernière rencontre, ce qui comporte spontanément un acte de relecture et de discernement spirituel pour distinguer les mouvements qui viennent des passions, du mal et du diable et les motions qui proviennent de Dieu. Dans son épître aux Galates (cf. Gal 5, 16s), saint Paul présente les fruits de l’homme égocentrique, qui replié sur lui-même cherche son bonheur coupé de Dieu (discordes, colère, jalousie, envie, débauche, sorcellerie …), et les fruits de l’Esprit Saint : amour, joie, paix, patience, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi …

11)    L’accompagnateur peut alors inviter la personne accompagnée à rendre grâce pour les grâces reçues et pour le bien accomplie avec l’aide de Dieu.

12)    Il est souvent bénéfique de reprendre et de reformuler ce que la personne accompagnée a exprimé. Cela lui donne de se sentir écouté. L’accompagnateur fait exister l’autre. La reformulation permet aussi de vérifier l’exactitude de qui a été partagée et d’affiner sa présentation. Il arrive que la personne accompagnée ait peur et qu’elle se mente à elle-même. La reformulation favorise alors la correction par l’accompagné lui-même de ce qui n’était pas exact.

13)    Au terme de la rencontre, l’accompagnateur fait un bref résumé de qui a été partagé. Il invite à la prière de manière que tout ce qui a été évoqué soit confié à Dieu dans une démarche de foi et d’abandon entre les mains du Seigneur. L’accompagné et l’accompagnateur prient ensemble. La prière purifie et illumine alors les problèmes, les relations et les joies vécus par l’accompagné.

14)    Il importe de clore la rencontre par du positif partagé par l’autre. Il est possible aussi d’offrir une image de prière qui laissera une trace de la rencontre.

15)    L’accompagnateur peut demander à l’accompagné s’il souhaite une autre rencontre et éventuellement prendre rendez-vous.

16)    La durée de l’accompagnement ne doit pas excéder habituellement de 50 minutes. Il ne s’agit pas de résoudre toutes les difficultés d’un seul coup mais de cheminer pas à pas, étape par étape.

17)    L’accompagnement apporte joie et soutien fraternel à la personne accompagnée qui compte sur la prière et la bienveillance de l’accompagnateur.

18)    L’accompagnateur doit se méfier de l’esprit de possession et de domination : « mes pauvres », « mes fils et filles spirituels », « mes étudiants » … La gratuité et le dépouillement doivent inspirer ces relations sans avoir peur de devenir « le chemin que l’on emprunte et que l’on oublie ». Jésus aime et il rend libre au lieu de provoque la dépendance.

19)    Les médecins gagnent à consulter d’autres confrères quand ils sont malades. Il en va de même pour l’accompagnateur spirituel qui nécessite la supervision de sa pratique auprès d’autres accompagnateurs.

20)    L’accompagnement spirituel porte ses fruits quand l’accompagné se reconnaît incapable de ses sauver lui-même et de bien faire sans la grâce de Jésus-Christ, au lieu de se féliciter des progrès.

21)    Blessé par le mal et le péché, l’accompagné peut devenir « guérisseur » à son tour ayant fait l’expérience de la miséricorde de Dieu qui le rend sensible au malheur d’autrui. Il agit alors en « blessé-guérisseur », « disciple-missionnaire ».

22)    Accompagné et accompagnateur vivent « la Pentecôte de la relation ».




Coronavirus : Mise en pause de toutes les formations SEDIFOP…

Suite à la crise sanitaire que nous traversons actuellement, toutes les formations organisées par le Sédifop sont suspendues jusqu’à nouvel ordre : Cycle Long, FAC, Conférences, Sessions en Paroisses…

L’équipe de jevismafoi.com continue de vous proposer une méditation quotidienne pendant ce temps de carême, sur le thème : « La foi, quelle aventure ! » Et sa page Facebook est renouvelée chaque jour, et ce, durant toute l’année…

Si vous avez la chance d’être en bonne santé, et si le coeur vous en dit, nous vous proposons de travailler l’Evangile selon St Jean à la maison avec notre parcours « Chemin de vie avec l’Evangile selon St Jean ». Chaque fiche approfondit un passage de l’Evangile. Des questions vous sont posées ; les réponses sont à chercher dans le texte lui-même et dans les références qui peuvent vous être indiquées… Un moyen parmi tant d’autres pour lire la Bible et prendre ainsi conscience, dans un contexte de recueillement et de prière, des trésors spirituels qui s’offrent à nos coeurs avec et par elle … Il vous suffit de cliquer sur le lien ci après pour accéder à l’introduction de ce parcours…

Que ce temps d’épreuve soit l’occasion pour nous tous de découvrir et de redécouvrir la Présence invisible à nos côtés de Celui qui nous accompagne sans cesse pour que nous puissions trouver, avec Lui, le meilleur, et cela dans toutes les circonstances de nos vies, et nous ne savons que trop bien à quel point elles peuvent parfois être dures… Et à la fin de chacune de nos méditations, nous pourrons avoir une pensée pour les malades, pour celles et ceux qui ont perdu un être cher, pour les médecins, infirmières et infirmiers et tous ceux et celles qui avec eux se dévouent chaque jour pour venir en aide aux malades. En cela, tous sont alors tout particulièrement « à l’image et ressemblance de Dieu » (Gn 1,26-28)…

D. Jacques Fournier

« Chemin de Vie » avec l’Evangile selon St Jean

 




La Passion du Christ

LA PASSION DU CHRIST

Histoire, traditions et spiritualité

Conférence donnée par Yannick Leroy,

Historien des Origines du Christianisme,

Intervenant au Sedifop

Le samedi 18 Avril 2020  à la Maison Diocésaine

36 rue de Paris, St Denis, de 14h 00 à 17h 00.

Entrée libre

 

 

Pour accéder à l’affiche, cliquer sur le titre ci dessous :

La Passion du Christ, conférence YL




Une invitation à partir à la découverte du Christ : le Cycle Long 2020…

Ces cinquante dernières années, la Bible a été vendue à plus de quatre milliards d’exemplaires. Un record. Que diriez-vous, pendant un samedi ou un dimanche par mois, de l’ouvrir pour constater par vous-mêmes les trésors qu’elle renferme ? Le but : découvrir avec elle et grâce à elle, nous n’inventons rien, « qui » est le Christ. Nous entrerons alors dans le Mystère d’une relation éternelle, celle du Père et du Fils, ce Fils qui, à un instant du temps, « s’est fait chair » et est venu à notre rencontre sous les traits de Jésus, le Christ, vrai Dieu et vrai homme… Ce Mystère est fascinant car ce vrai homme, qui nous appelle « ses frères » et qui, pourtant, n’est pas comme nous, une simple ‘créature’, est venu nous révéler « qui » nous sommes, et à quelle aventure de vie, de Plénitude de vie, nous avons tous été appelés… Et invisiblement, c’est Dieu Lui‑même qui, avec cette Bible, vient nous rejoindre et nous dire, dans nos cœurs, à sa façon à lui, cette Vérité qui est avant tout Vie, intensité de Vie…

Alors, comme le dit le Christ à ses deux premiers disciples, « venez et vous verrez », par vous-mêmes… Un dimanche par mois à St Benoît, à Ste Suzanne Bagatelle, à St Denis, à l’Etang Salé les Hauts, ou un samedi par mois à St Denis, à l’Etang Salé les Hauts, et pour la première fois cette année, à Cilaos… Vous trouverez tous les renseignements à cette page :

https://www.sedifop.com/cycle-long/

Début de l’aventure, fin janvier… Belle et heureuse année avec le Christ… « Tu mets dans mon cœur plus de joie, que toutes leurs vendanges et leurs moissons » (Ps 4)…

 




Histoire de la rédaction du Nouveau Testament

Conférence donnée par Yannick Leroy,

Historien des Origines du Christianisme,

Intervenant au Sedifop

Le samedi 12 Octore 2019 à la Maison Diocésaine

36 rue de Paris, St Denis, de 14h 00 à 17h 00.

Entrée libre

 

Pour accéder à l’affiche, cliquer sur le titre ci dessous :

Histoire de la Rédaction du Nouveau Testament-converti




Initiation aux textes « APOCRYPHES »

A la découverte des textes inconnus

du christianisme primitif

Conférence donnée par Yannick Leroy,

Historien des Origines du Christianisme,

Intervenant au Sedifop

Le samedi 8 juin 2019 à la Maison Diocésaine

36 rue de Paris, St Denis, de 14h 00 à 17h 00.

Entrée libre

 

Pour accéder à l’affiche, cliquer sur le titre ci dessous :

Affiche Conférence Apocryphes