4ième Dimanche de Carême (Jn 3, 14-21) – par Francis COUSIN

« La lumière est venue dans le monde. »

 

Une des grandes questions que beaucoup de personnes se posent est : « Qui-a-il après la mort ?, le néant … ou une autre forme de vie … ? ».

Les statistiques à ce sujet ne sont pas très fiables, mais vont toutes dans le même sens : une diminution de ceux qui croient en une vie éternelle, et une augmentation nette de ceux qui croient qu’il n’y a rien ou qui croient à la réincarnation, et un tiers qui doute …

Pour nous, les chrétiens, il ne devrait pas y avoir de doute … et l’évangile de ce jour nous le dit bien : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »

Et dans deux phrases successives, Jésus parle de la vie éternelle : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. »

C’est le but même de l’incarnation : que tout le monde qui croit soit sauvé !

Et cela est nouveau par rapport au serpent de bronze.

« Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu’il éloigne de nous les serpents. » Moïse intercéda pour le peuple, et le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, alors ils vivront ! » (Nb 21,77-8).

Ainsi, les hébreux qui regardaient le serpent de bronze pouvaient continuer à vivre et à poursuivre leur chemin vers la Terre Promise … et c’est tout…

Cela ne leur garantissaient absolument pas une place dans le Royaume des cieux.

Il en est de même pour nous … Rien n’est acquis.

Et ce n’est pas parce que Jésus a été élevé sur la croix que nous entrerons dans le Royaume des cieux. C’est une condition nécessaire … mais non suffisante …

 C’est dit dans l’évangile : « Celui qui croit en lui échappe au Jugement … ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. »

C’est ce que Jean nous révèle de la rencontre entre Nicodème et Jésus …

Alors, une autre question se pose : quel est celui qui croit … et celui qui ne croit pas … ?

Quelle différence entre eux ? …

Jésus nous dit : « le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. (…)  Celui qui fait le mal déteste la lumière (…): il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. ».

Or, Jésus est la lumière du monde (Jn 8, 12). Il faut donc croire en Jésus … mais en vérité.

« Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. ». (Mt 7,21).

Et la volonté de Dieu, c’est que nous fassions sont les œuvres de miséricorde, comme Dieu est miséricordieux avec nous : « Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés …  il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés, … et par le moyen de la foi … Cela ne vient pas des actes : personne ne peut en tirer orgueil …  C’est Dieu qui nous a faits, il nous a créés dans le Christ Jésus, en vue de la réalisation d’œuvres bonnes qu’il a préparées d’avance pour que nous les pratiquions. » (deuxième lecture).

Que faire alors ?

Une seule chose : croire en Jésus ; Accepter l’amour de Jésus et de Dieu …

Et croire en Jésus crucifié, … et porter son regard vers Jésus crucifié, mort pour nos péchés… et accepter les propositions qu’il ne manquera pas de nous faire connaitre par quelque intermédiaire …

 

Seigneur Jésus,

ce qu’il y a après la mort  

est une question importante pour beaucoup,

et parfois lancinante pour certains,

qu’ils croient en toi ou non.

Permet que nous répondions à tes appels,

même si nous n’en voyons

pas toujours l’utilité,

mais pour que ta volonté soit faite.

                                                                        

 Francis Cousin

  

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