Le figuier
Lc 13, 1-9
Beaucoup de faits divers remplissent actuellement nos journaux, nos journaux de papier ou nos journaux télévisés. Souvent, ce sont des mauvaises nouvelles : décès, accidents, crises. « Pourquoi, pourquoi tant de malheurs ? ». Alors, à chaque fois, la même question revient : « Qui est responsable ? »
– Pas étonnant, l’écroulement de cet HLM ! Les promoteurs l’avaient construit en matériaux trop légers… Pas étonnant ce jeune qui s’est tué au volant de sa voiture ! Il conduisait comme un fou… il avait bu.
– Et puis, il nous arrive aussi, lorsque nous comprenons moins encore, de chercher le coupable du côté de Dieu : « S’il y avait un bon Dieu, cela n’arriverait pas ! »
Et puis, encore plus grave, il nous arrive de penser que les épreuves nous arrivent comme une sorte de punition : « Qu’est-ce-que j’ai fait au bon Dieu pour qu’il m’arrive une chose pareille ? »
Dans l’Evangile de Jésus, ce matin, tout le monde parle de deux nouvelles qui font grand bruit :
. La 1ère : Pilate qui fait massacrer les Galiléens en train d’offrir un sacrifice au temple ; et le Christ leur pose la question : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que les autres pour avoir subi un tel massacre ? »
. La 2e nouvelle : une tour, à Siloé, un quartier de Jérusalem, qui vient de s’écrouler. Dans sa chute, elle a fait 18 morts. « Est-ce-que vous croyez, dit Jésus, que ces 18 personnes-là étaient plus coupables que celles qui étaient à côté ? Non, elles n’étaient pas plus coupables que les autres ? »
Et nous le savons bien : le mal est la conséquence des lois naturelles de la matière, regardez un tremblement de terre, un cyclone mais aussi la conséquence du non-respect de la loi des hommes ou celle de Dieu.
Croyez-vous qu’il y aurait actuellement autant de sida, s’il n’y avait pas eu auparavant un dérèglement des mœurs qu’on a appelé la « permissivité sexuelle ». Cette permissivité, nous la payons actuellement dans les hôpitaux, chez les séropositifs souvent innocents qui payent pour ceux qui ont péché.
Croyez-vous qu’il y aurait tant de « malades mentaux » à l’hôpital de St-Paul ou tant de procès à la cour d’assises si l’alcool, dans l’île coulait moins ? On se laisse entraîner et on a ensuite des enfants fragiles.