Christ est Ressuscité, libre et vainqueur, pour nous libérer et être notre victoire… (Pâques 2024) par le Diacre Jacques Fournier

          Au chapitre 8,31-36 de l’Evangile selon St Jean, Jésus déclare :

         « « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples,

et vous connaîtrez la vérité

et la vérité vous libérera. »

Ils lui répondirent : « Nous sommes la descendance d’Abraham

et jamais nous n’avons été esclaves de personne.

Comment peux-tu dire : « Vous deviendrez libres ? »

Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis,

quiconque commet le péché est esclave.

Or l’esclave ne demeure pas à jamais dans la maison, le fils y demeure à jamais.

Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres. »

Or, dans l’Evangile selon St Jean, la notion de vérité renvoie toujours à Dieu lui-même. Dès le Prologue, Jésus est ainsi ce Verbe « plein de grâce et de vérité » (Jn 1,14), et au chapitre 14,6, il se présente en disant : « Je Suis le chemin, la vérité et la vie ». Et tout comme Jésus, le Fils, est « la lumière véritable » (Jn 1,9), « la vigne véritable » (Jn 15,1), le Père, lui aussi, est, dans la bouche de Jésus, « le seul véritable Dieu » (Jn 17,3). Enfin, St Jean est l’unique Evangéliste à nous présenter l’Esprit Saint en l’appelant « l’Esprit de vérité » (Jn 14,17 ; 15,26 ; 16,13) et toute son œuvre est de « nous introduire dans la vérité tout entière » (Jn 16,13), c’est-à-dire en Dieu, en communion avec Lui…

« Vous connaîtrez la vérité », Dieu, « et la vérité », Dieu, « vous libèrera »… C’est donc en tant que Dieu Est ce qu’il Est de toute éternité qu’il libère…

Quelle est donc sa vérité ?

Là encore, c’est toujours St Jean qui nous donne, en deux fois, le résumé le plus concis, et le plus lourd de sens : « Dieu est Amour » (1Jn 4,8.16), et « il n’Est qu’Amour » ajoute le Père François Varillon. Tout en Lui est Amour. Telle est la base, le fondement de notre foi, sur lequel nous revenons sans cesse car tout le reste en découle…

En effet, puisque Dieu est éternellement Amour, rien de ce que nous disons, faisons, pensons ne peut l’empêcher d’être ce qu’il Est…

Le prophète Osée nous présente Israël, infidèle, courant après les idoles et déclarant : « Ce sont elles qui me donnent mon pain et mon eau, ma laine et mon lin, mon huile et ma boisson »… Et Dieu déclare juste après : « Elle n’a pas reconnu que c’est moi qui lui donnais le froment, le vin nouveau et l’huile fraîche, qui lui prodiguais cet argent et cet or qu’ils ont employés pour Baal » (Os 2,4-10). Ainsi, alors même qu’Israël lui était infidèle, Dieu continuait de la combler de ses bienfaits… « Quand nous sommes infidèles », écrit St Paul, « Dieu, lui, reste à jamais fidèle, car il ne peut pas se renier lui-même » (2Tm 2,13), il ne peut pas ne pas être ce qu’il est, il ne peut pas ne pas être amour… Or l’amour ne cherche, ne désire, ne poursuit que le bien de l’être aimé… Voilà ce que Dieu fait, toujours, inlassablement, que nous le percevions ou pas… A ce peuple infidèle qui ne cessait de l’abandonner et de se détourner de lui, il déclare dans le prophète Jérémie : « Je ne cesserai pas de les suivre pour leur faire du bien. Je trouverai ma joie à leur faire du bien, de tout mon cœur, de toute mon âme » (Jr 32,40-41). Et notre joie fait sa joie : « Le Seigneur prendra plaisir à ton bonheur, comme il avait pris plaisir au bonheur de tes pères » (Dt 30,9-10). Tous ces éléments se retrouvent dans la parabole de la brebis perdue (Lc 15,4-7) : « Lequel d’entre vous, s’il a cent brebis et vient à en perdre une, n’abandonne les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour s’en aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait retrouvée ? Et, quand il l’a retrouvée, il la met, tout joyeux, sur ses épaules et, de retour chez lui, il assemble amis et voisins et leur dit : « Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée, ma brebis qui était perdue !  » C’est ainsi, je vous le dis, qu’il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes, qui n’ont pas besoin de repentir ».

 

Alors, puisque le mal nous séduit, nous trompe et nous apporte tout le contraire du bien espéré, « souffrance et angoisse pour toute âme humaine qui fait le mal » (Rm 2,9), Dieu nous appelle tous au repentir pour que disparaisse de nos vies, autant qu’il est possible, ce qui pour nous ne peut qu’être tristesse, désespoir, désolation etc… « Le salaire du péché, c’est la mort » (Rm 6,27), ce que Dieu ne veut pas pour ses créatures, ses enfants bien-aimés…« Vois, je te propose aujourd’hui vie et bonheur, mort et malheur. Si tu écoutes les commandements de Yahvé ton Dieu que je te prescris aujourd’hui, et que tu aimes Yahvé ton Dieu, que tu marches dans ses voies, que tu gardes ses commandements, ses lois et ses coutumes, tu vivras et tu multiplieras, Yahvé ton Dieu te bénira dans le pays où tu entres pour en prendre possession. Mais si ton cœur se détourne, si tu n’écoutes point et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir, je vous déclare aujourd’hui que vous périrez certainement et que vous ne vivrez pas de longs jours sur la terre où vous pénétrez pour en prendre possession en passant le Jourdain » (Dt 30,15-18). Mais s’ils entrent sur cette terre pour en prendre possession, c’est bien parce que Dieu la leur donne, se révélant ainsi fidèle à ses promesses faites autrefois à Abraham alors même que le peuple lui est infidèle (Gn 15,18 : « A ta postérité je donne ce pays »…) ! Nous retrouvons ainsi ce Dieu et Père, imperturbablement fidèle ! Il en sera toujours ainsi avec son Fils Jésus Christ, écrit St Paul. « En effet, c’est alors que nous étions sans force (conséquences du péché : « Le péché m’a fait perdre mes forces, il me ronge les os » (Ps 31(30),11),c’est au temps fixé que le Christ est mort pour des impies ;  – à peine en effet voudrait-on mourir pour un homme juste ; pour un homme de bien, oui, peut-être osera-t-on mourir ; mais la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ, alors que nous étions encore pécheurs, est mort pour nous » (Rm 5,6-8). Et il meurt pour remporter la victoire sur tout ce qui, dans notre vie, est source de tristesse, de souffrance, de mort, d’angoisse et de peur… Il meurt pour notre bien, alors même que c’est nous qui le tuons par nos fautes. « Vous avez livré Jésus, vous l’avez renié devant Pilate alors qu’il était décidé à le relâcher. Vous avez chargé le Saint, le Juste et vous avez réclamé la grâce d’un assassin (Barabbas) tandis que vous faisiez mourir le prince de la vie. Mais Dieu l’a ressuscité des morts… et c’est pour vous d’abord que Dieu a ressuscité son Serviteur et il l’a envoyé vous bénir du moment que chacun de vous se détourne de ses perversités » (Ac 3,11-26).

Autrement dit, Dieu nous bénit toujours, toujours, quoique nous disions, fassions, pensions, et telle est bien la caractéristique première de l’Amour, nous l’avons vu, mais pour recevoir cette bénédiction, il nous faut bien nous tourner de tout cœur vers Celui qui nous la donne ! D’où cette première parole de Jésus en St Marc : « Le Royaume de Dieu est tout proche : repentez-vous », retournez-vous, détournez-vous du mal et tournez-vous vers votre Dieu et Père, « et croyez à la Bonne Nouvelle » de l’Amour Inconditionnel (Mc 1,15)… Cessez de faire ce mal qui vous tue, et tournez vous vers votre Dieu et Père pour recevoir, gratuitement, par Amour, ce qu’il veut vous donner pour votre plus grand bonheur, ce qu’il ne cesse de donner d’ailleurs, cet Esprit Saint qui n’est rien que moins qu’une participation à sa Plénitude d’Être, de Lumière et de Vie…

Mais nous l’avons entendu : « Quiconque commet le péché est esclave » du péché qu’il commet (Jn 8,34). C’est ce que disait déjà le Livre de l’Exode dans un des textes les plus importants de l’Ancien Testament, « les Dix Paroles ». En effet, là où nous lisons dans nos traductions « Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux (les idoles), tu ne les serviras pas » (Ex 20,5), le texte hébreu a littéralement : « Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, tu ne te laisseras pas faire serviteurs d’eux », autrement dit, « tu ne te laisseras pas asservir par eux »… Et il est impossible, pour « l’esclave » du péché, de se libérer lui-même. Tous ses efforts, toutes ses tentatives n’aboutissent finalement qu’à l’échec… C’est le Christ qui vient nous libérer… Mais pour le lui demander, encore faut-il bien sûr prendre conscience que nous sommes esclaves, et cela encore, c’est le Christ qui nous le donne… Se repentir est un Don de Dieu : «Le Dieu de nos pères a ressuscité ce Jésus, que vous, vous aviez fait mourir en le suspendant au bois du supplice. C’est lui que Dieu, par sa main droite, a élevé, en faisant de lui le Prince et le Sauveur, pour accorder par lui à Israël la repentance et le pardon des péchés. Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent » (Ac 5,30-32). Et si cette affirmation concerne ici Israël, Pierre déclarera un peu plus loin : « Dieu a accordé aux païens le même don qu’à nous ». Et ses interlocuteurs Juifs lui répondront : « Ainsi donc aux païens aussi Dieu a donné la repentance qui conduit à la vie » (Ac 11,18).

          Cette œuvre de libération est centrale et elle intervient tout de suite en St Luc dans ce qui apparaît comme étant le programme d’action de Jésus (Lc 4,16-20) :

          Jésus vint à Nazara où il avait été élevé, entra, selon sa coutume le jour du sabbat, dans la synagogue, et se leva pour faire la lecture. (17) On lui remit le livre du prophète Isaïe et, déroulant le livre, il trouva le passage où il était écrit (cf. Is 61,1-2) :

(18)    L’Esprit du Seigneur est sur moi,

          parce qu’il m’a consacré par l’onction,

          pour porter la bonne nouvelle aux pauvres.

          Il m’a envoyé annoncer aux captifs la délivrance        

          et aux aveugles le retour à la vue,

          renvoyer en liberté les opprimés, (Is 58,6 : « Renvoyez les opprimés en liberté »)

(19)    proclamer une année de grâce du Seigneur.

 (20)  Il replia le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous dans la synagogue tenaient les yeux fixés sur lui. (21) Alors il se mit à leur dire: « Aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Ecriture. » (22) Et tous lui rendaient témoignage et étaient en admiration devant les paroles pleines de grâce qui sortaient de sa bouche.

 

          Or derrière nos traductions « délivrance », « liberté », se cache un seul et même mot grec, que St Luc prend la peine de répéter par deux fois en insérant dans Is 61,1-2 un extrait d’Is 58,6 « ἄφεσις, aphêsis ». Dans tous les autres emplois, aussi bien dans l’Evangile que dans les Actes des Apôtres,  il s’agira toujours du « pardon des péchés, ἄφεσις ἁμαρτιῶν ». Déjà, avant Lc 4,18, ἄφεσις est apparu deux fois en ce sens :

                    1Lc 1,77 : cantique de Zacharie :

(76)    Καὶ σὺ δέ, παιδίον,                                 « Et toi, petit enfant,

          προφήτης ὑψίστου κληθήσῃ·                   tu seras appelé prophète du Très-Haut ;

          προπορεύσῃ γὰρ ἐνώπιον κυρίου ἑτοιμάσαι ὁδοὺς αὐτοῦ,

                        tu marcheras en effet devant le Seigneur pour préparer ses chemins

(77)     τοῦ δοῦναι γνῶσιν σωτηρίας τῷ λαῷ αὐτοῦ ἐν ἀφέσει ἁμαρτιῶν αὐτῶν,

             pour donner la connaissance du salut à son peuple « dans » (par…) le pardon de ses péchés,

           (CNPL : Pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés.)

(78)    διὰ σπλάγχνα ἐλέους θεοῦ ἡμῶν,  « à cause de… » (grâce aux…)                                                                                        entrailles de miséricorde de notre Dieu

          ἐν οἷς ἐπισκέψεται ἡμᾶς ἀνατολὴ ἐξ ὕψους,

            en lesquelles nous visitera « l’Astre levant venu d’en haut » (TOB)

(79)     ἐπιφᾶναι τοῖς ἐν σκότει καὶ σκιᾷ θανάτου καθημένοις,

          pour se manifester à ceux qui habitent dans les ténèbres et l’ombre de la mort

          τοῦ κατευθῦναι τοὺς πόδας ἡμῶν εἰς ὁδὸν εἰρήνης.

          pour diriger (mettre droit, redresser) nos pas vers le chemin de la paix.

                    2 – Lc 3,3 : Jean-Baptiste vint dans la région du Jourdain « pour proclamer un baptême de repentir pour le pardon des péchés, κηρύσσων βάπτισμα μετανοίας εἰς ἄφεσιν ἁμαρτιῶν. Jean-le Baptiste proclame « un baptême de repentir », c’est à dire un rite qui signifie « le repentir » afin de préparer les foules à accueillir par ce repentir « le pardon des péchés » apporté par le Christ.

 3 – Lc 24,47 : au début de l’Evangile de Luc, le ministère de Jésus est donc immédiatement précédé par la proclamation de ce « baptême de repentir pour la rémission des péchés » que Jésus recevra (annonce de la Passion) dans son désir de totale solidarité avec ce monde pêcheur qu’il est venu rejoindre au plus profond de son mal pour l’arracher à ses ténèbres… Telle sera la victoire de la résurrection où Jésus sort victorieux de tous les assauts du mal… et l’Evangile se termine par les dernières paroles du Ressuscité à ses Apôtres avant l’Ascension :

            Lc 24,46-48 : « Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait et ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, (47) et qu’en son Nom le repentir en vue de la rémission des péchés (εἰς ἄφεσιν ἁμαρτιῶν) serait proclamé à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. (48) De cela vous êtes témoins. » »

St Luc utilisera encore l’expression « ἄφεσις ἁμαρτιῶν, pardon des péchés » dans le livre des Actes des Apôtres, en Ac 2,38 ; 5,31 ; 10,43 ; 13,38 ; 26,18. Lisons ce dernier texte où Paul rapporte au roi Agrippa les paroles que lui adressa le Christ ressuscité lorsqu’il lui apparut sur la route de Damas. Nous retrouvons les images du Cantique de Zacharie et de Lc 4,18 :

            Ac 26,15-18 : « « Qui es-tu, Seigneur ? » (dit Paul au Christ ressuscité). Le Seigneur dit : « Je suis Jésus, que tu persécutes. (16) Mais relève-toi et tiens-toi debout. Car voici pourquoi je te suis apparu : pour t’établir serviteur et témoin de la vision dans laquelle tu viens de me voir et de celles où je me montrerai encore à toi. (17) C’est pour cela que je te délivrerai du peuple et des nations païennes, vers lesquelles je t’envoie, moi, (18) pour leur ouvrir les yeux afin qu’elles reviennent des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, et qu’elles reçoivent par la foi en moi, la rémission de leurs péchés, ἄφεσιν ἁμαρτιῶν, et une part d’héritage avec les sanctifiés » ».

          Ainsi le grand cadeau que Jésus est venu offrir aux pécheurs est « le pardon des péchés », un pardon qui est offert instant après instant par l’Amour, inlassablement, en surabondance, d’une manière incroyablement fidèle… Ecoutons la première parole que Jean Baptiste nous dit de Jésus lorsque ce dernier entre en scène dans l’Evangile de Jean : « Jean Baptiste voit Jésus venir vers lui et il dit : « Voici l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » » (Jn 1,29). Or, en grec, nous avons pour le verbe « enlever », un participe présent : « ὁ αἴρων τὴν ἁμαρτίαν τοῦ κόσμου, l’enlevant le péché du monde ».  Or, Dieu se présente à Moïse en disant : « Je Suis Celui qui Est », en grec, « Ἐγώ εἰμι ὁ ὤν, Je Suis l’Etant »(Ex 3,14). Avec le Christ, l’éternel « Unique Engendré » (Jn 1,18), « l’Etant » apparaît comme « l’Enlevant » le péché du monde… Etant donné que Dieu Est ce qu’Il Est, face au péché, il n’a qu’un geste, qu’un acte, qu’un mouvement : « l’enlever »… Il suffit que nous consentions à le lui offrir de tout cœur, ce qui revient bien sûr à y renoncer, à se repentir, à se convertir… instant après instant, tout au long de notre vie… Jésus est en effet « l’image du Dieu invisible » (Col 1,15), « l’expression parfaite de son Être » (Hb 1,3) la révélation de ce Dieu Amour qui ne cesse de se donner en tout ce qu’il est, « ce Soleil qui donne la grâce, qui donne la gloire » (Ps 84,12), en donnant « l’Esprit de la grâce » (Hb 10,29), « l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu » (1P 4,14), cet Esprit Saint qui est Lumière (Jn 4,24 ; 1Jn 1,5), une Lumière qui brille dans nos ténèbres et que « les ténèbres n’ont pu saisir » (Jn 1,5)… L’Amour Infini ne peut qu’être victorieux dès lors que nous lui offrons tout…

          Il est aussi cette Source d’Eau Vive qui ne cesse de jaillir (Jn 4,10-14 ; 7,37-39), une eau vive « qui vivifie » (Jn 6,63 ; 2Co 3,6) et qui est aussi tout en même temps « eau pure qui purifie »… « Je verserai sur vous une eau pure et vous serez purifiés ; de toutes vos souillures,  de toutes vos ordures, je vous purifierai… Je mettrai en vous mon Esprit » (Ez 36,24-29). « Vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous avez été justifiés par le nom du Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu » (1Co 6,11).

          Et c’est ce même Don gratuit de l’Esprit qui, petit à petit, de pardon en pardon, nous libère et nous donne la force de dire non à tout ce qui nous tue : « L’épreuve qui vous a atteints n’a pas dépassé la mesure humaine. Dieu est fidèle : il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces. Mais avec l’épreuve il donnera le moyen d’en sortir et la force de la supporter » (1Co 10,13). « Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint » (Ac 1,8), ce Don de Dieu qui ne cesse de jaillir de Lui de toute éternité, gratuitement, par amour…

 

Jacques Fournier

 

 

 

 

 

 

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