« Et tous deux ne feront plus qu’un. »
Une phrase écrite il y a plusieurs millénaires par un auteur inspiré par Dieu …
Et qui semble incongrue à beaucoup de personnes de notre époque … pour diverses raisons.
Ce rappel de Jésus du chapitre deux de la Genèse est venu d’une question des pharisiens pour le mettre à l’épreuve : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Ces pharisiens, qui connaissent bien les Écritures, connaissaient ce qui est écrit dans la Genèse, et bien sûr aussi ce qu’avait dit Moïse, et donc la différence entre deux positions. Quel que soit la réponse de Jésus, ils pouvaient le contrer par l’un ou l’autre des écrits, et lui rappeler qu’il avait dit que « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. » (Mt 5,17-18).
A la question de Jésus, ils répondent : « Moïse le permet, avec un acte de répudiation. ».
« C’est à cause de la dureté de vos cœurs. » Et Jésus reprend le texte de la première lecture et il ajoute : « Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! ». C’est le point de départ de l’indissolubilité du mariage.
Ce devait être un sujet déjà brûlant à l’époque puisque, sitôt rentrés à la maison, les apôtres reprennent le problème. Et Jésus a cette parole très forte : Si quelqu’un répudie son conjoint et se remarie, il devient adultère de son conjoint ». En clair, la répudiation ne met pas fin au premier mariage, qui reste le seul qui compte.
Cependant, l’acte adultérin est considéré par Jésus comme une faute grave, certes, mais qui est pardonnable, comme toutes les autres fautes. On se souvient qu’une femme avait été amené à Jésus par les pharisiens, associés aux scribes, prise en flagrant délit d’adultère, là encore pour le mettre à l’épreuve. Après un bon moment de silence, il leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » ; et tous s’en allèrent. Jésus ne condamnera pas la femme, et lui dira : « Va, et désormais ne pèche plus. » (Jn 8,7.11). L’amour de Dieu est plus fort que la haine des hommes.
Si on reprend le texte de la première lecture, on se rend compte que la venue de la femme est une manifestation de la bonté de Dieu qui ne veut pas que l’homme soit seul. Elle est donc le fruit de l’amour de Dieu pour l’homme, et l’homme la reconnait comme « l’os de mes os et la chair de ma chair ! », c’est-à-dire son égal.
Et l’amour de Dieu pour l’homme et la femme est égal.
Mais l’homme n’est pas la femme, et vice-versa. Les deux sont complémentaires.
Chacun et chacune a ses particularités physiques, biologiques, psychologiques … et vouloir à tout prix que l’homme et la femme aient les mêmes possibilités, les mêmes ’’droits’’ (sans qu’on parle des mêmes devoirs) est une aberration idéologique sans nom … qui malheureusement prend de plus en plus d’importance dans une certaine sphère.
Dieu a fait l’homme et la femme différents, avec des fonctions biologiques différentes notamment pour la naissance des enfants du couple, l’homme apportant la semence et la femme assurant la gestation de l’enfant et sa mise au monde … et le reste pouvant être partagé entre chaque membre du couple, avec la sensibilité et la psychologie propre à chacun d’entre eux …
Le droit à l’enfant, droit ( ?! ) égoïste, n’existe pas.
Comme disait une ancienne collègue : « Chaque naissance est un miracle que Dieu nous fait. ».
Mais Dieu ne travaille pas avec de éprouvettes !
Seigneur Jésus,
On parle beaucoup en ce monde
de droit à ceci, droit à cela …
On ne parle pas du droit à la vie éternelle …
parce que ce n’est pas un droit !
C’est un don d’amour que tu nous fais
si nous suivons tes commandements,
et grâce à ta miséricorde.
Merci Seigneur.
Francis Cousin
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